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- Écrit par Nico
Un album qui fait débat donc je vais avancer mais arguments pour dire que je place cet album au sommet de la production AOR actuelle. Tout d'abord j'avais beaucoup aimé le 1° album et en particulier le titre "Truth Slips", véritable hymne AOR, mais la production un peu datée sur certains titres m'avait laissé un peu sur ma faim en rapport avec le potentiel du groupe. Avec ce nouvel album on rentre dans une nouvelle dimension. La production cette fois est résolument moderne, le travail sur les lignes vocales est énorme et le son moderne des synthés est «cosmique». Ce qui m'a séduit c'est la richesse mélodique sur la construction des titres, on sent bien (comme Work of Art par exemple) les influences mais tout est tellement bien pensé (trop pour certains d'après les commentaires, on va encore en revenir sur le fait que la prod est trop «lisse» trop «propre»...). Attention, le groupe ne tombe pas dans la facilité, j'en veux pour preuve par exemple les différents sons de claviers utilisés, en cela je rapproche le groupe de Styx qui avait cette faculté de nous emporter par différents sons de synthés et qui avait cette faculté de nous surprendre mélodiquement. En tout cas, moi aussi Fab, ça me fait pareil que toi, la touche «replay» elle chauffe ! Et toutes ces mélodies me trottent dans la tête, «even when they play our song on the radio, Ouh Oh !», trop obsédant ce refrain (titre On the radio ) ! Et le titre Just Friends qui semble être un hommage au BO «sucrée» et un brin «naïve» des 80 (Footloose ou autre Top Gun) ! Ou alors le titre Believe qui rappelle le meilleur de Journey avec le trio synthé guitare piano (souvent utilisé dans l'album et parfaitement maitrisé). Les envoûtants Losing et Talk to me ou les festifs Return my heart et Back to the summer of love ou encore le très FM 24 Hours... Un album cohérent du début à a la fin, un sans faute. Tout en reprenant les bonnes recettes du passé dans le fond de leur musique le groupe a su les mettre au goût du jour et c'est cela qui souligne la vrai personnalité du groupe et c'est aussi cela la marque de fabrique des Cadors de l'AOR actuel. Ajouter un commentaire
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- Écrit par Maisiat
Commenter cet album d'Asia n'est pas simple, car il nous faut lever une ambiguïté sur l'entité Asia. En effet, membre fondateur, éminent guitariste et désormais démissionnaire, Steve Howe, a toujours su apporter un supplément d'âme, et cela malgré son manque d'implication créatif dans le groupe. Que serait cette "pop prog" de luxe sans ses magnifiques enluminures guitaristiques ? La réponse, Wetton & Downes l'ont donnée en 2004 ; Icon. Asia n'est plus tout à fait lui-même sans Howe, au reste son remplaçant au son abrasif, fait bien pâle figure. Le duo Wetton/Downes éprouve beaucoup de difficultés à faire de la place à un guitariste. Seul Howe en 82 eut l’espace nécessaire pour faire jaillir son exceptionnel talent. Pourquoi ne pas avoir alors embauché John Mitchell (Icon I & Icon II) ? Guitariste d'Arena (entre autres), il possède un touché exceptionnel, un son soyeux, compatible avec le groupe. Erreur de casting, dommage. Mais tout est affaire de goût et reconnaissons que la qualité générale des compositions de Gravitas s’avère certes, quelque peu inférieure à ses deux prédécesseurs, mais certainement pas d’une différence abyssale. Si l'album comporte son lot de jolies mélodies (« valkyrie », « heaven help me now, « I would die for you », « joe dimaggio's glove »), il est également traversé par des faiblesses : - quelques refrains ici ou là pas assez catchy, flagrant sur le titre « gravitas » (ne manquant pourtant pas d'emphase) et la ballade « russian dolls » ;
- le travail linéaire et sans relief de Palmer, qui batteur fougueux autrefois, apparaît aujourd'hui bien cramé (on est loin d'ELP !) ;
- la surenchère récurrente (depuis la réunification) de ballades épuisantes de mollesse (sic), à l’instar «the closer I get to you » dont le refrain est toutefois réussi ;
- enfin, l’absence de Howe révèle quelques carences mélodiques et harmoniques. Lui seul pouvait relever le niveau d'une "banale composition" en une puissante et lumineuse chanson.
Néanmoins, ne faisons pas la fine bouche, les fans d'Asia trouveront encore en Gravitas de quoi satisfaire leur amour du bel ouvrage et du lyrisme exacerbé dont le groupe a toujours fait montre. De toutes les façons, nous ne sommes plus en 82, Asia ne sera plus ce groupe miraculeux qu’il a été. Toutefois, il est encore capable sporadiquement, de produire de belles fulgurances, mais hélas, dépouillées de toutes ambitions progressives. Howe, en était en quelque sorte l’ultime caution. Si vous voulez retrouver le paradigme musical originel d’Asia, alors foncez sur l’intro et l’outro de « hour of need » (bonus version Japan) extrait du dernier album de Yes. Assurément une madeleine de Proust ! Ce qu’Asia n’aurait jamais dû cesser d’être en somme…une icône !?
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- Écrit par Laigre
Tout comme Fab j'ai adoré cet album et la référence à Billy Joel est exactement ce qui m'est venu à l'esprit lors de certains morceaux. En ecoutant this dance j'avais vraiment l'impression d'écouter Billy Joel mais avec des sonorités plus contemporaines. En bref un TRES bon album à découvrir d'urgence si vous aimez les melodies articulées autour d'un piano !!
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- Écrit par PilgrimWen
Comme Fab, je trouve que le disque est en deux temps. La face B me semble plus dynamique que la face A...
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- Écrit par Maënora
+ 1 pour le clan HOUSTON ! Cet album est hyper bien fait. Du très bon A.O.R. Très bien léché. Pour moi, pas la note parfaite mais très bon. Parenthèses : Autant le 2nd essai de "Work of Art" était en deçà du 1er essai, autant celui-ci tient parfaitement la route. Donc pour l'analyse des groupes cités par Fab' j'attends le WOA III, et pour le reste je suis.