Bidache a été un lieu d’importance dans les années 2000 pour tous les fans de metal français. Fondé en 2003 par les membres de Killers, le Bidache Metal s’est tenu régulièrement dans les années 2000, souvent plusieurs fois par an, et toujours avec Killers à l’affiche jouant aux côtés de groupes français ou espagnols de styles divers et variés.
Cette édition sera historique à plus d’un titre. Déjà, je viens de l’écrire, parce que c’est le retour de cet événement majeur pour le metal au pays basque français (ou pays basque nord, pour ne pas froisser les plus chatouilleux !). Et surtout, parce que Killers et Titan vont jouer partager l’affiche (rappel historique pour les non initiés : pour faire simple, Titan est né d’une scission de Killers en 1986) et que ce sera la dernière pour Patrice Le Calvez au chant avant la quille et la présentation de son remplaçant, Peio Cachetaut. Plus la présence d’Aggressive Agricultor que je connais depuis près d’une trentaine d’années, The Hellectric Devilz dont deux membres sont des potes mais que je n’avais encore jamais vus jouer, et des découvertes possiblement sympas à faire sur scène. Tout ça pour une trentaine d’euros l’entrée (à mettre en perspective avec les prix scandaleux pratiqués actuellement par des groupes plus connus mais pas meilleurs…), réservables à l’avance mais à payer sur place. Cela donne de bonnes raisons de traverser la Gascogne de Toulouse à Bidache !
On arrive vers 15h et le parking de la salle des fêtes est déjà bien rempli. De nombreux potes de longue date d’un peu partout en France ont également fait le déplacement, ce qui va donner lieu à une belle cousinade, au même titre qu’un Rising Fest ou un Pyrenean Warriors Open Air. Et ça fait un bien fou !
15h45 Heckel & JeckelMusicalement, ça commence avec HECKEL AND JECKEL. Ce duo basque français fait un peu figure d’OVNI au milieu de tous les autres groupes de l’affiche, clairement orientés metal traditionnel, avec le public qui va avec. Je n’avais pas pris le temps de les écouter avant le festival (chose que j’essaie pourtant de faire systématiquement au moins une fois avant de voir live un groupe que je ne connais pas…) et je n’avais pas d’a priori particulier sur leur musique. Et puis leur nom m’intriguait. Heckle et Jeckle, c’était un dessin animé que je regardais dans mon enfance, dans les années 80 (j’ai appris depuis que c’était bien plus ancien que ça) mettant en scène deux corbeaux anthropomorphes. J’aimais beaucoup mais ce n’était pas très metal, dans mon souvenir !
Alors le nom du groupe est effectivement tiré du dessin animé puisque les deux membres sont affublés en corbeaux sur scène. Leur costume est d’ailleurs très soigné et élaboré. Par contre ils ne sont pas franchement joyeux comme les deux personnages dont ils s’inspirent. Leur musique est très sombre et mélange des influences grunge, punk, post punk, no wave, noise rock voire sludge et indus. On sent qu’ils aiment beaucoup les Melvins, Sonic Youth, Mudhoney… Entre autres ! Ca a le mérite d’être original et leurs tenues, leurs lights et leur jeu de scène créent une atmosphère pesante à souhait. Mais pour ma part, je ne parviendrai jamais à rentrer dedans. Je n’ai pas de reproche particulier à faire à ce groupe : ce sont de bons musiciens avec un style et un concept qui ont le mérite d’être personnels. Mais je n’ai pas accroché. Comme beaucoup de gens présents, d’ailleurs, qui ont lâché l’affaire au bout de deux morceaux. Mais en même temps, le style de Heckel and Jeckel n’est pas franchement de nature à faire l’unanimité chez les true metalleux :) Respect à eux quand même pour avoir joué à un festival qui ne leur correspond pas et pour avoir malgré tout assuré un show de qualité, quoi qu’on pense de leur style.
16h25 The Hellectric Devilz
Du metal plus traditionnel, on va en avoir par la suite avec les locaux de THE HELLECTRIC DEVILZ. Avec à la batterie Flosh, l’ancien frappeur de fûts de Killers, et les guitariste et bassiste de Titan Seb et Oso, les Bayonnais ont une belle assise rythmique pour un heavy rock de très belle facture avec une petite touche punk loin d’être désagréable. Le chanteur manque un chouïa de charisme en tant que frontman mais sa voix est très bonne. Savant mix de Saxon, Rose Tattoo, Motörhead et des Toy Dollz, leur musique est sans fioriture et a pour objet principal l’efficacité. C’est old school, sans la moindre prétention de chercher à révolutionner quoi que ce soit, et ça passe comme une lettre à la poste. Le groupe est motivé sur scène et manifeste une grosse envie de tout dépoter à domicile. Le son est très bon et les morceaux sont bien sympas. Quoi demander de plus ?
17h25 Mortal Maze
On va durcir le ton avec les Espagnols de MORTAL MAZE. Eux ne sont pas basques puisqu’ils viennent de la belle ville de Ségovie en Castille-Leon. Ils pratiquent un thrash assez technique avec des morceaux plutôt variés (et on peut légitimement s’y attendre de la part d’un groupe dont le nom signifie “labyrinthe mortel” !), allant du mélodique lorgnant sur le heavy au thrash plus bourrin, en passant par les morceaux à tiroirs d’inspiration technothrash ou prog à la Coroner. On a même un clin d'œil à Tankard avec le titre éloquent “One more beer”. Le chanteur possède un registre assez large, du chant clair au scream halfordien en passant par la voix hurlée typiquement thrash. Les guitaristes sont très doués et il y a de nombreux changements de plans. Peut-être trop ? En effet, la diversité est en principe une qualité mais il faut quand même qu’il y ait une cohésion d’ensemble. Or, on a parfois l’impression que ça manque, et ça apparaît comme plutôt décousu. Au final, le concert est sympa, avec des musiciens très doués qui montrent une belle envie. Mais ça part un peu trop dans tous les sens pour que l’on rentre complètement dedans.
Après, c’est un jeune groupe qui ne compte qu’un album à son actif et qui a le temps de mûrir ses compos. Vu la qualité des musiciens, le potentiel est bien là.
18h25 Crazy Hammer
On passe ensuite à un groupe que j’ai vu un peu moins d’un mois plus tôt : CRAZY HAMMER ! Les Tarbais m’avaient fait une forte impression à l’école des filles de l’Isle-Bouzon avec leur power metal mélodique fortement inspiré de Helloween. Il s’agit, rappelons-le, du groupe de l’ex-chanteur de Manigance Didier Delsaux (qui chantait toutefois dans Crazy Hammer avant, puisque ces derniers ont été fondés en 1987, donc bien avant Manigance, mais ont connu une longue période de laïus).
Par contre ça ne m’a pas transporté comme la dernière fois dans le Gers. Didier a toujours sa voix exceptionnelle et ne fait toujours aucune fausse note. Les autres membres du groupe sont d’excellents musiciens. Il n’y a rien à leur reprocher, ils font très bien le job. Mais il manque un truc ce soir pour rentrer véritablement dans le concert. De la passion, peut-être ? Autant un mois auparavant il y avait une osmose entre le groupe et le public, autant cette fois ça manquait. Et pourtant, les trois quarts des gens présents à l’Isle-Bouzon étaient également là ce soir. Au final, c’était juste sympa. C’est étrange de voir une telle différence de forme à moins d’un mois d’intervalle entre deux dates…
On aborde maintenant les choses sérieuses avec KILLERS. C’est un groupe pour lequel j’ai une tendresse toute particulière. Déjà, c’est le seul groupe de hard français des années 1980 que j’ai toujours vraiment aimé depuis que je les ai découverts, il y a de celà une vingtaine d’années. J’adore leurs riffs hyper incisifs et les textes revendicatifs (et bien écrits !) portés par un chant hargneux. Il y a un petit côté punk dans Killers qui, pour moi, fait la différence avec les autres groupes francophones.
J’ai aussi un grand respect pour leur parcours depuis 1984, avec le capitaine Dolhéguy qui a toujours tenu bon la barre contre vents et marées, malgré les coups durs et le temps qui passe. Qu’on aime ou non, Bruno a le mérite d’être fidèle à ses idées et à la musique qu’il aime. Fidèle à ses fans aussi. Killers a en effet toujours eu un lien direct avec ses fans, assez peu nombreux mais extrêmement fidèles. Je garde de bons souvenirs de l’époque de la mailing list Killers ML, dans les années 2000, même si j’étais loin d’en être le membre le plus actif. Ca m’avait occasionné de bons délires et aussi quelques rencontres bien sympathiques, notamment avec des membres du groupe et de leur entourage. J’ai pu voir Killers à presque tous leurs concerts parisiens, leur unique concert à Toulouse (en 2008) et aussi dans les Hautes-Pyrénées. Et donc là, je peux les voir jouer à domicile (Bardos, le village de Bruno, est limitrophe de Bidache). N’empêche que ça commençait à remonter : la dernière fois que je les avais vus, c’était à la Gespe de Tarbes en avril 2016 et le groupe n’était d’ailleurs pas dans sa meilleure forme. Ce soir, ils vont montrer un tout autre visage. Mais comment pourrait-il en être autrement quand Killers rejoue à Bidache pour la première fois depuis bien douze ans, alors que cette salle a longtemps été le QG du groupe et qu’en plus, ça va se faire avec un invité très spécial ? En effet, Patrice Le Calvez, chanteur de Titan qui prend sa retraite après ce soir, est également le chanteur originel de Killers et viendra donc boucler la boucle sur quelques classiques.
Le groupe débarque avec “Killers” (la chanson) et il n’y a pas à dire : ils sont en forme et visiblement heureux d’être là.
Bruno a le sourire en permanence. Sa Flying V ornée de l'Ikurrina (le drapeau basque) m’avait un peu manqué, surtout quand elle est bien utilisée. Les dernières fois où j'avais vu Killers, en effet, le groupe avait tendance à accélérer le tempo, à jouer à fond la caisse au point de parfois dénaturer les morceaux. Ils ont arrêté de faire ça, jouant chaque titre avec conviction mais au bon rythme. C’est très bien comme ça, il n’y a pas besoin de jouer à toute vitesse pour que la musique soit puissante.
Et le groupe apparaît plus soudé que jamais, tout simplement heureux de se produire sur scène à la maison, devant ses fans, au bout de toutes ces années. Parce que, mine de rien, Bruno a atteint la soixantaine. Outre le fait qu’il ne le paraisse pas, on le sent en tout cas apaisé par rapport à il y a quelques années. Les Basques vont nous faire une belle prestation, exécutée de manière ultra-pro avec des classiques qui vont s’enchaîner comme des perles.
Les larmes vont me venir aux yeux avec “Délire de mort”. Déjà parce que c’est à un jour près l’anniversaire de la mort de ma mère, et que les textes de cette chanson sont très poignants pour toute personne ayant un décès dans son entourage. Et aussi parce qu’à chaque fois que j’entends cette chanson, je pense à mon ami Damna, décédé il y a maintenant trois ans des suites d’une longue maladie, fan ultime de Killers, qui fondait toujours en larmes lorsque le groupe la jouait (et j’ai fait quelques concerts épiques avec lui !).
“Chevalier du déshonneur” et les morceaux en basque “Arrantzale” et “Azken agurraren negarra” sont également bien trippants. Mais le grand moment, le clou du concert, ça va être la venue sur scène de Patrice Le Calvez pour chanter “Rosalind” (également un morceau qui appuie sur les glandes lacrymales) et “L’assassin” et conclure ainsi ce concert en apothéose.
Concert parfait de Killers, donc : du riff, du rire, des larmes, du headbanging, des gros refrains, de l’émotion, des musiciens au top… C’est le meilleur concert que j’ai vu d’eux depuis au moins seize ans. Et dans cette forme-là, je veux bien les revoir tous les mois !
21h Aggressive Agricultor
On reste au Pays basque français (bon en même temps, à Bidache on y est quoi qu’il en soit !) avec un groupe local au titre évocateur : AGGRESSIVE AGRICULTOR, originaire d’Hasparren ! Je les connais depuis mes 19 ans avec la découverte de leur troisième album, sobrement intitulé “Adieu toi, je t’aimais bien”, que j’avais loué à l’époque dans une médiathèque à côté de la fac. Je me rappelle très bien la chronique dans Hard Force (à l’époque un magazine papier, longtemps avant de devenir un webzine) qui les définissait comme du thrash agricole !
Je n’ai pas vraiment suivi ce qu’ils ont fait après (en gros splits, reformation dix ans après et quelques albums et concerts de ci de là suivant les envies et les occasions) mais cet album était bien drôle. En souvenir de ma post-adolescence, je suis donc ravi d’avoir l’occasion de voir ce groupe sur scène.
La prestation va être aussi drôle que la musique avec des mecs déguisés en fermiers qui vont enchaîner des titres aussi évocateurs que “Léon le gros porc”, “Ma charrue n’avance plus”, “J’ai un beau tracteur”, “Folle de la messe” ou encore “La croisade du troupeau”. C’est pas fin et ça se mange sans fin ! Attention cependant : musicalement les mecs savent jouer. C’est à mi-chemin entre le punk et le thrash, avec même un petit côté grind sur les bords (pas de chant type grugru mais des morceaux très courts joués à toute vitesse), c’est parfaitement exécuté et d’une efficacité aussi redoutable que leur humour. Ils jouent un peu plus d’une heure dix qui passe à la vitesse de l’éclair, et font l’unanimité dans une salle pourtant composée en grande majorité de fans de heavy et de hard rock donc de styles moins bourrins.
22h20 TITAN
On passe ensuite à la deuxième sensation de la soirée après Killers, avec TITAN qui joue là un concert historique. C’est en effet le dernier concert de Patrice au chant. Après, retraite ! C’est en partie leur avant-dernier concert dans cette configuration, à l’Isle-Bouzon, qui m’a décidé à venir. Titan avait vraiment tout pété dans le Gers. Ce sera encore le cas. Le groupe est ultra-motivé, à fond la caisse et va dérouler pendant une heure et demie. Une fois de plus, les anciens titres comme “L’Irlande au coeur” et “Popeye le Road” comme les récents “Résurrection” (et encore un coucou et un merci aux organisateurs du Pyrenean Warriors Open Air sans qui rien de tout ça n’aurait été possible !), “Les fous de Dieu”, “Liberté” ou “Mourir ailleurs”... Que des morceaux de bon heavy imparables !
Mais le grand moment du concert va être la reprise de “Breaker” d’Accept. Pourquoi une reprise est-elle le clou du concert ? Est-ce normal ? Eh bien oui ! Déjà parce que c’est l’un des meilleurs morceaux d’Accept et c’est toujours un plaisir de l’entendre, surtout bien repris comme ça ! Mais surtout parce que c’est l’occasion de la présentation de Peio au public et de son intronisation comme nouveau chanteur de Titan. Lui et Patrice vont chanter en duo, chacun faisant un couplet. Premier constat : Peio est bon (on pouvait l’espérer) et il a du coffre ! Deuxième constat : même si on n’est pas perdu quand on l’entend chanter car on reste dans un registre Dirkschneider-like, sa voix est différente de celle de Patrice car plus grave.
Ca annonce donc du changement dans la continuité… mais du changement quand même. A voir ce que donneront les futurs nouveaux morceaux avec lui, car même avec un seul de ses membres fondateurs désormais (Seb le guitariste), le groupe ne compte pas en rester là et devrait enregistrer de nouvelles compos et tourner régulièrement.
Titan version 2.0 est déjà programmé sur de nombreuses affiches, y compris à l’étranger (notamment le Muskelrock en Suède !). On peut croire à un bel avenir en tout cas. Et pour ce qui est du présent, Patrice a conclu sa carrière de chanteur sur une superbe prestation. On le sentait à la fois ému et heureux, distribuant des setlists et même ses bracelets aux fans. Très beau chant du cygne d’un grand chanteur de la scène française. Espérons qu’il viendra pousser la chansonnette en guest à quelques occasions. Et bravo au groupe dans son ensemble pour ce beau moment !
23h55 Ad Eternum Metal Band
La soirée va se conclure sur AD ETERNUM, un groupe de power metal espagnol que peu de monde connaissait. Pourtant ils sont basques, de l’autre côté de la frontière. Je connaissais un peu l’ancien groupe du chanteur dans les années 2000, Valhalla, et j’aimais bien. Un peu fatigué par la journée (et pas autant que mes compagnons de route), et ayant ensuite 40 kilomètres de routes de campagne peu éclairées à parcourir, je ne resterai pas jusqu’au bout mais j’ai bien aimé ce que j’ai vu (en gros les 25 premières minutes). A la base, j’aime beaucoup le heavy chanté en espagnol. Je connais assez bien la scène et je suis très fan de Tierra Santa, Zenobia, Stravaganzza et bien d’autres. Et Ad Eternum ne démérite pas malgré leur position pas facile à tenir : personne ne les connaît et ils passent après deux monuments du heavy français qui jouent à domicile, devant en plus conclure la soirée. Dans ces conditions, ils ont tout donné pour les quelques personnes qui ont eu le courage de rester pour les voir. Le chanteur a une excellente voix et les autres assurent bien aussi. Les mélodies sont plutôt bien senties. Après, ce n’est pas non plus d’une folle originalité et les groupes de power hispanophones sont légion, entre l’Espagne et l’Amérique latine. Ad Eternum ne semble pas se démarquer particulièrement du reste de cette scène, mais ils le font bien et ils assurent sur scène. Si j’ai d’autres occasions de les revoir, ce sera avec plaisir. Mais là, il faut partir !
Ce festival a donc été une réussite totale de bout en bout. Une affiche sympa et finalement assez diversifiée avec des groupes qui ont tous assuré, chacun dans leur style, et des organisateurs super cools et aux petits oignons, tout ça pour une ambiance très familiale. J’espère que le Bidache Metal va perdurer sur une base annuelle et régulière. Je me ferai en tout cas un plaisir d’y retourner !
Pierre31 Plus d'infos à propos de l'auteur ici |
Communiqués de presse d'avant festival :
19/03/2024 - L'édition 2024 du Bidache Metal Festival se tiendra le 30 mars à la Salle Des Fetes de Bidache. Aujourd'hui le running order est dévoilé ci-dessous..
Rendez vous le samedi 30 mars à partir de 15h45
16h25The Hellectric Devilz
17h25 Mortal Maze
18h25 Crazy Hammer
19h25 Killersofficiel
21h Aggressive Agricultor
22h20 TITAN Officiel
23h55 Ad Eternum Metal Band
15/01/2024 - Aujourd'hui on présente le groupe Crazy Hammer.
Fondé en 1987 à Tarbes, le groupe compose un premier album 'Besoin de survie' qui ne sortira que sous forme de maquette, puis les démos 'Break the wall' en 1989 et 'Land of fire' en 1990. Crazy Hammer donne ensuite quelques concerts dans le grand sud-ouest, dont la première partie de Trust en 1989, mais se sépare en 1991.
Reformé en 2015, le groupe sortira 'Resurrection ' en 2020 (composé de 5 titres de 1987 et 5 nouveaux titres) puis 'Roll The Dice ' en 2022.
06/01/2024 - Aujourd'hui le système de réservation mis en place est détaillé, et on présente le groupe The Hellectric Devilz.
INFORMATIONS BILLETTERIE Tarif unique : 30€ sur place
The Hellectric Devilz viendront présenter les nouveaux titres de leur album à venir en 2024 "The Devilz Playground" mais aussi de leur précédent opus : The Hellectric Club (chronique)
Le groupe issu du Pays Basque français s'est formé en mai 2017 sous la forme d'un quatuor, puis très vite passe à cinq musiciens, dont les influences variées, font qu'ils ne se fixent aucunes barrières dans la composition de ce premier album, à base principalement des genres Thrash, Punk, Heavy et Rock, avec un fil conducteur, que ces titres soient adaptés au live. En parallèle le groupe forge son expérience live en 2018 et 2019 en première partie des Tygers Of Pan Tang, Killers, Su Ta Gar, et Sticky Boys, et en tête d'affiche, un bon aperçu de leur expérience en live est en ligne ici.
A noter que le groupe vient d'officialiser l'intégration définitive de Sébastien "Le Grinch" Blanc, par ailleurs guitariste de Titan.
31/12/2023 - Aujourd'hui le festival présente Mortal Maze . Formés en 2016 à Segovia (Espagne), il sort son premier album éponyme en 2022.
Il viendra le défendre à Bidache avec un set 100% speed/thrash qui s'annonce puissant..
29/12/2023 - Aujourd'hui le festival présente Heckel & Jeckel, groupe de rock français, originaire de la forêt, dans les Landes, et leurs 3 albums en écoute..
Il est formé en 2018 et est composé de Heckel au chant, à la guitare, et à l'écriture et de Jeckel à la batterie et au chant.
Le groupe sort son troisième album, The Judgement of the Crows, ce 21 avril 2023, son deuxième album (This is War!!) en janvier 2021 après 6 Eps et leur premier album (In the Crows we trust) en 2019.
S'affichant masqués sur scène comme dans leurs clips, les deux corbeaux évoluent dans un univers heavy grunge/stoner/punk, dans lequel ils dénoncent une société hypocrite et mensongère sur le point de s’effondrer…
10/11/2023 - L'édition 2024 du Bidache Metal Festival se tiendra le 30 mars à la Salle Des Fetes de Bidache. Les groupes à l'affiche ont été aujourd'hui dévoilés dans la vidéo ci-dessous.
Cette édition marque enfin la reprise après l'annulation de celle de 2020, pour cause de Covid. Elles fait une large part aux combos du Sud Ouest, avec Killers, Titan, Crazy Hammer, The Hellectric Devilz, Heckel & Jeckel, et de l'autre côté des Pyrénées les groupes espagnols Ad Eternum et Mortal Maze.
La vidéo bande annonce :
La page FB du festival : https://www.facebook.com/Bidachemetal64
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Commentaires
- Crazy Hammer : énorme prestation du groupe et de son vocaliste, Didier, très en forme dans la tenue des notes. Par rapport à L'Isle Bouzon, le set est plus court, mais le plaisir pour moi est là tout aussi intense !
- Mortal Maze trop bourrin à mon gout, l'occasion d'aller prendre l'air avec une binouze !
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