Ca sentait malheureusement le réchauffé et le stupre commercial à plein nez pour un album que beaucoup ont considéré comme médiocre, en comparaison par exemple avec "Doolittle", album phare des années 80 (1989). Du coup c'est avec appréhension que je me suis lancé à l'écoute de leur dernier effort studio...mais au final bien m'en a pris.
L'album débute par le titre éponyme à la mélodie addictive dont le combo a le secret; entrée en matière majestueuse nous ramenant aux grandes heures de Black n' Cie, du temps où la belle et sauvageonne Kim Deal s'acharnait sur sa basse comme une mort de faim. Rappelons qu'elle est remplacée par Paz Lenchantin, les autres étant les membres d'origine (David Lovering, Joey Santiago et Frank Black).
Le deuxième titre "Classic masher" est sculpté dans la même matière : pop carrée, directe, mélodique, 'pixienne' dans l'âme. Rien à redire.
Changement de tempo avec "Baal's back", morceau rugueux, hargneux, dont on se dit qu'il est forcément un peu sur-joué, en tous cas vocalement parlant quand on connaît l'âge du lead-singer. Mais ça le fait quand même pour un titre en forme de coup de poing. Il sera renouvelé un peu plus loin sur la galette par un autre uppercut qui en édentera plus d'un ("Um Chagga lagga"). Entre temps on aura eu droit à "Might as well be gone" un morceau un peu désuet et à la mélodie assez kitsh. Pas un mauvais titre mais quand même en deçà des splendides "Talent" (1er single) et "Tenement song" (2e single) des morceaux à l'écriture simple mais qui par on ne sait quelle magie vont vous masser le système limbique et vous délivrer une dose de dopamine à vous damner.
Citons encore les titres sur lesquels la nouvelle bassiste semble rendre hommage à Kim Deal en prenant part au chant sur "Bel esprit" (in french dans le titre) et surtout "All I think about now" nous renvoyant à un des morceaux les plus connus du groupe, "Where is my mind" (sur leur premier LP "Surfer rosa" paru en 1988).
Produit par Tom Dalgety, producteur en vogue ces derniers temps en particulier par son travail avec Royal Blood (il a également bossé pour des groupes aussi variés que Opeth, Therapy? ou Killing Joke), "Head carrier" est un excellent album qui vous fera oublier le peu convainquant "Indie Cindy" d'il y a deux ans. Un retour aux sources quasi inespéré pour les bostoniens. Un album qui fera date dans leur discographie, pas loin de "Doolittle". CQFD.
L'album débute par le titre éponyme à la mélodie addictive dont le combo a le secret; entrée en matière majestueuse nous ramenant aux grandes heures de Black n' Cie, du temps où la belle et sauvageonne Kim Deal s'acharnait sur sa basse comme une mort de faim. Rappelons qu'elle est remplacée par Paz Lenchantin, les autres étant les membres d'origine (David Lovering, Joey Santiago et Frank Black).
Le deuxième titre "Classic masher" est sculpté dans la même matière : pop carrée, directe, mélodique, 'pixienne' dans l'âme. Rien à redire.
Changement de tempo avec "Baal's back", morceau rugueux, hargneux, dont on se dit qu'il est forcément un peu sur-joué, en tous cas vocalement parlant quand on connaît l'âge du lead-singer. Mais ça le fait quand même pour un titre en forme de coup de poing. Il sera renouvelé un peu plus loin sur la galette par un autre uppercut qui en édentera plus d'un ("Um Chagga lagga"). Entre temps on aura eu droit à "Might as well be gone" un morceau un peu désuet et à la mélodie assez kitsh. Pas un mauvais titre mais quand même en deçà des splendides "Talent" (1er single) et "Tenement song" (2e single) des morceaux à l'écriture simple mais qui par on ne sait quelle magie vont vous masser le système limbique et vous délivrer une dose de dopamine à vous damner.
Citons encore les titres sur lesquels la nouvelle bassiste semble rendre hommage à Kim Deal en prenant part au chant sur "Bel esprit" (in french dans le titre) et surtout "All I think about now" nous renvoyant à un des morceaux les plus connus du groupe, "Where is my mind" (sur leur premier LP "Surfer rosa" paru en 1988).
Produit par Tom Dalgety, producteur en vogue ces derniers temps en particulier par son travail avec Royal Blood (il a également bossé pour des groupes aussi variés que Opeth, Therapy? ou Killing Joke), "Head carrier" est un excellent album qui vous fera oublier le peu convainquant "Indie Cindy" d'il y a deux ans. Un retour aux sources quasi inespéré pour les bostoniens. Un album qui fera date dans leur discographie, pas loin de "Doolittle". CQFD.
Sortie 30 septembre 2016
Label Pixiesmusic, PIAS
Produit par Tom Dalgety
Discographie : |
Surfer Rosa (mars 1988, 4AD) |
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