Ma Discothèque Idéale - En 1986, Journey se doit de digérer son énorme succès qu’ont connu Escape et Frontiers et qui l’ont hissé au rang de superstars en Amérique du Nord. Après des tournées incessante et épuisantes, ils reviennent avec ce Raised On Radio qui s’avérera être l’album le plus abouti de leur carrière.
Souvent brillant, parfois moyen, sur des albums avec des tubes imparables mais accompagné de morceaux moins brillants, Journey va gommer ce défaut avec cet album…
La prod est énorme : les tubes défilent : Girl Can’t Help It, suivi de l’immense Positive Touch, mon morceau favori de Journey avec un solo de sax fantastique, joué par Dan Hull ; le son est énorme, Perry est impérial.
Suzanne avec son refrain et ses chœurs flamboyants sorti en single et vidéo est superbe aussi : le son a pris de l'ampleur pour répondre aux critères de modernité exigées (beaucoup de reverb (trop ?) comme cela se faisait) ; la production est signée avec brio Steve Parry, j’ai cru qu’il s’agissait de Kevin Elson !
Le hard FM est aussi présent avec le nerveux et rock Be Good To Yourself qui fera des merveilles en live.
Après ce quatre cartouches, le baisse un tantinet mais comme toujours on retrouve les belles balades avec Cain à la manœuvre : le majestueuse Happy To Give, peut-être moins marquantes qu’un Faithfully ou Open Arms mais comment renouveler de tels chefs d’œuvre ? Le tube I’ll Be Alright Without You, superbe ou Le planant Once You Love Somebody et ses sons de claviers ne font pas de la figuration !
La face B une fois n’est pas coutume révèle une belle surprise avec l’excellent et méconnu It Could Have Been You et son riff de gratte magique de Schon!
L'album se termine sur deux titres lents : le planant/atmosphérique The Eyes Of A Woman et une ballade au piano typique de Journey Why Can't This Night Go Forever qui ne réinvente pas l'eau chaude mais fort agréable idéale pour terminer l'écoute dans la quiétude et la douceur.
Etonnamment, la qualité de cet album ne se retrouvera pas totalement dans les charts , double platine aux US tout de même (2 millions de copies) qui font pâle figure, face au 10 millions d’un Escape ou Frontiers.
Lassé, ou miné par des conflits internes, Journey se séparera pour se retrouver en 1996 après un hiatus d’environ 10 ans.
J’ai réécouté cet album pour les besoins de la chronique et même 40 ans après j’y ai pris plaisir : un signe
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Tracklist :
1. Girl Can't Help It
2. Positive Touch
3. Suzanne
4. Be Good to Yourself
5. Once You Love Somebody
6. Happy to Give
7. Raised on Radio
8. I'll Be Alright Without You
9. It Could Have Been You
10. The Eyes of a Woman
11. Why Can't This Night Go on Forever
12, 13 : bonus de la réédition remasterisée : remix live : Girl Can't Help It, I'll Be Alright Without You
Line Up :
Steve Perry : chant
Jonathan Cain : claviers, chœurs
Neal Schon : guitares, synthétiseur, chœurs, claviers (10)
Randy Jackson : basse (tous les morceaux sauf 2, 10 et 11), chœurs (tous les morceaux sauf 2, 10 et 11)[15]
Steve Smith : batterie (2, 10 et 11)
Musiciens additionnels :
Bob Glaub : basse (2, 10 et 11)
Larrie Londin : batterie (tous les morceaux sauf 2, 10 et 11)
Mike Baird : batterie (12 et 13) (réédition CD 2006 uniquement)
Steve Minkins : percussions (3)
Danny Hull (crédité sous le nom de Dan Hull) : saxophone (2 et 7), harpe (7)
Label : CBS/SONY
Sortie : 21/04/1986
Production : Steve Perry
Discographie :
Journey (1975)
Look Into The Future (1976)
Next (1977)
Infinity (1978)
Evolution (1979)
In The Beginning (1980)
Departure (1980)
Captured (1981)
Escape (1981)
Frontiers (1983)
Raised On Radio (1986)
Greatest Hits (1988)
Time 3 - [3 CD] (1992)
Trial By Fire (1996)
Greatest Hits Live (1998)
Arrival (2001)
Red 13 - EP (2002)
Generations (2005)
Revelation (2008)
Eclipse (2011)
Freedom (2022)
Live In Concert At Lollapalooza (2022)
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