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touring down the wallsIls sont jeunes, ils sont Suédois et en ce samedi soir ils ont retourné la Santana27 de Bilbao,
en donnant une leçon en live pas vue de puis longtemps sur scène. Si le compteur n’affichait pas sold-out, cependant la salle était bien remplie pour venir acclamer le groupe – plus qu’à Gotthard nous semble-t-il - et ce malgré la grêle qui tombait dehors.

En première partie, les Sherlock Brothers, jeune groupe également Suédois formé en 2009, qui tenta de faire ce qu’il peut pour mettre l’ambiance avec un hard alternatif relativement plat et sans grand intérêt. Malgré tout le groupe se donnera du mieux qu’il peut sur scène : le guitariste n’arrêtera pas de jeter ses casquettes en cadeau dans le public, le chanteur - dérivé de Kurt Cobain qui à compris à quel public il avait à faire ce soir- nous fera un petit strip-tease en enlevant le haut et viendra chanter dans la fosse. Il tentera également de motiver la foule à de nombreuses reprises en la faisant chanter mais recevra une réponse polie sans plus d’implication que ça. Nous ne nous attarderons pas sur le groupe et les quarante-cinq minutes seront un peu longues pour cette première partie.

Un changement rapide de plateau car les deux groupes jouent avec le même matériel et la température montera d’un cran à l’image du nom du groupe. Le groupe n’est pas encore sur scène que le public – très féminin dans la salle et surtout aux premiers rangs - hurle déjà lors de leur apparition sur les rampes d’accès à la scène. Un accueil digne d’un Bon Jovi avec un public acquis qui mangera dans la main du groupe du début à la fin de la prestation. Le line up, touring down the wallscomposé de membres complices avec Eric Rivers à la guitare, Jona Tee aux claviers, Jimmy Jay à la basse et Crash à la batterie. Le son est bien mixé, à la hauteur de la production du dernier opus, et la scène est très belle ornée d’un back-drop à l’effigie du dernier album dont les tons varieront selon les jeux de lumières. Mais tout cet ensemble ne serait rien sans l’arme secrète du groupe : le chanteur Erik Grönwall. Il est ce qu’il manque a beaucoup de groupes : un frontman, un vrai. Ce n’est pas compliqué, c’est lui qui fait le show : son jeu de scène entre Dee Snider, Axl Rose et une pile électrique attire tous les regards. Il dégage un magnétisme et une énergie incroyable et trop rare chez les chanteurs. Il se n’arrêtera pas une seconde, il se dandinera, il sautera sur place, twistera et effectuera divers déhanchements provocateurs, une main à l’entrecuisse, à faire hurler la gente féminine. Une petite culotte volera en direction de la scène, que ce dernier portera sur la tête quelques minutes. Une caricature de bad boy à la Billy Idol – avec une tête qui donnerait presque envie de distribuer des claques – dans une version Hard FM qui donne une leçon aux plus grands car, bien loin du ridicule, il endosse son rôle à la perfection. Même sur le solo de batterie - relativement inutile - il revient sur scène se trémousser sur quelques pas de danses tel un Michael Jackson. A seulement 27 ans, avec déjà deux albums solos blindés de hits en Suède et gagnant de l’émission Suédoise «Idol», il à enregistré deux albums avec H.E.A.T., eux aussi élus albums de l’année dans de nombreux pays. Bref, pour H.E.A.T., il est clair qu’il y a un avant et un après l’arrivée de Grönwall et, c’est clairement grâce à lui que le groupe perce aujourd’hui avec en prime un quatrième opus superbe.

Leur Hard FM est bourré de mélodies et de Riffs efficaces, le public féminin et masculin est conquis. Nous constatons même que le groupe touche même un public non metal et quelques personnes, outre le fait de ne pas être des habitués des concerts du coin, avec un style physique commun - sachant que les fans espagnols sont encore très très lookés – auront des regards interrogatifs et perdus lorsque le groupe fait un clin d’œil à Deep Purple en jouant couplet/refrain de Highway Star... culture quand tu nous tient...

touring down the wallsLes deux derniers albums du groupe, Address the Nation et Tearing Down The Walls, sont exceptionnels et c’est donc tout naturellement que le set sera principalement axé sur ces deux opus avec quinze titres sur les dix-huit joués, dont neuf du dernier album. Une preuve de la confiance qu’ils ont en cet album et de leur volonté de le défendre. Et nous ne les contredirons pas : les titres sont chantés et repris par le public comme sur c’était hits du Top 50. «Heartbreaker», «Inferno» pour ne citer que ceux-là sont justes taillés pour le live. Dans les morceaux plus anciens, un «Beg Beg Beg» du deuxième album fera également mouche.

Pas de fioriture, pas de discours inutiles, et à part le soldat masqué qui vient sur scène montrer un drapeau «Tear Down The Fucking Walls» avant le morceau du même titre, le reste du show est très sobre et va droit à l’essentiel : la musique et vraiment pas besoin de plus avec H.E.A.T. Cependant, notre frontman ne manque pas de communiquer avec le public à sa façon : sourires, regards, doigts pointés vers tel ou tel fan, il viendra également à plusieurs reprises s’asseoir sur les crashs barrières, livrant ainsi littéralement son corps à la foule et laissant les femmes le toucher et lui caresser le visage. Une prestance et un jeu de scène rôdés digne des plus grands. Le groupe jouera en tout quatre-vingts dix minutes très intense avec un final sur le très beau «Laughing at Tomorrow» avec chant guitare classique en chœur avec le public. Cela fait extrêmement plaisir de voir enfin un jeune groupe qui se donne les moyens d’exploser – ras-le-bol des groupes qui jouent mois d’une heure et demi et dont un tiers du temps est composé de discours ou qui jouent la même durée de show en première partie ou en tête d’affiche – et qui prouve qu’il a envie de passer à la vitesse supérieure. Ils ont tout compris et ils iront très loin s’ils gardent la même ligne de conduite.

Il y a bien longtemps qu’un jeune groupe ne nous avait pas mis une claque comme celle là : définitivement c’est un bon groupe sur album mais c’est surtout un excellent groupe sur scène et c’est bien là que tout se joue. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le groupe sort un double album de la tournée en 2015.

H.E.A.T. : un groupe à découvrir et soutenir, ne les ratez pas si ils passent vers chez vous !!


The Heat is On (intro)
Point of No Return
A Shot at Redemption
Better Off Alone
Heartbreaker
It's All About Tonight
Inferno
The Wreckoning
Tearing Down the Walls
Mannequin Show
Late Night Lady
Beg Beg Beg
All the Nights
Downtown
Enemy in Me
Emergency

Breaking the Silence
Living on the Run

Laughing at Tomorrow

Remerciements : Rock’n’Rock Concerts
Rédaction : Osogaru et Sonia Abigail
Photographies : Sonia Abigail

 

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Le dernier album Tearing Down The Walls’ est sorti en Avril 2014 sur le label EarMusic, en France Chez Verycords, un album qui as fait l'unanimité sur RockMeeting, tant sur la chronique que les commentaires, tous élogieux, vous pouvez consulter tous ces témoignages ICI.

4 décembre - Barcelona Razzmatazz 2 - ES
5 décembre - Madrid Sala But - ES
6 décembre - Bilbao Sala Santana 27 - ES
8 décembre - Hasselt - MOD - BE
9 décembre - Paris La Fleche d'Or - FR





h.e.a.t.

 

 

 

 

 

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