Voilà enfin un petit résumé de mon 4ème Wacken, un festival qui n’a plus vraiment besoin d’être présenté, alors ce sera court.
Ce festival où l’ambiance y est excellente, les Allemands ont le sens de la fête, et puis on rencontre toujours de bons Français (mais pas que) là-bas. De plus les groupes jouent dans de très bonnes conditions, un son plus que correct pour l’ensemble des groupes, et surtout des temps de jeu raisonnable. Je sais je dois un peu me répéter d’années en années, mais c’est vraiment les points fort de Wacken !
Bref, cette année j’ai une nouvelle fois la chance et l’opportunité de retourner à Wacken en tant que VIP, et ceci est bien appréciable.
Année anniversaire, puisque cette année le festival souffle ses 25 bougies, et ce n’est pas rien pour un festival metal à vrai dire ! La première annonce pour cette édition spéciale fut dévoilée lors du Wacken 2013, en dehors du fait qu’elle ne proposait rien d’exclusif ou d’extraordinaire, elle avait au moins le mérite d’être déjà très intéressante pour une première salve : Amon Amarth, Apocalyptica, Arch Enemy, Avantasia, Behemoth, Children of Bodom, Emperor, Iced Earth, King Diamond, Kreator, Prong, et Schandmaul. Alors bien sûr il y a du vu et du revu si l’on écarte Emperor et King Diamond. Mais personnellement revoir Amon Amarth là-bas après un très bon show en 2012, Kreator à domicile, et King Diamond évidemment me réjouit d’avance. En revanche Iced Earth, malheureusement, annuleront leur tournée quelques mois plus tôt. Le reste de l’année, y compris pendant le calendrier de l’Avent, d’autres groupes motiveront ma venue avec entre autre Megadeth, Slayer, W.A.S.P., HammerFall, Saxon, Steel Panther, Motörhead, Hellyeah, Sodom, et le dernier annoncé peu avant le festival Accept pour un show spécial Restless & Wild. J’ai envie de dire rien d’exceptionnel sur le papier pour un 25ème anniversaire, mais une bonne liste de groupes toujours bonnard à voir pour ma part.
Sinon en guise d’intro que dire sinon que cette édition 2014 fut une grande réussite. Le beau temps au rendez-vous (presque trop chaud même, mais toujours moins que 2013), des concerts géniaux, une bien bonne équipe, des rencontres formidables… Côté infrastructure, même après 24 éditions, le festival propose des modifications de son site, mais j’y reviendrais un peu plus loin puisque tout n’était pas parfait !
MARDI
Le départ se fera finalement en fin de journée puisque je dois d’abord récupérer mon pote Christophe vers Belfort après son taff qui n’aura malheureusement pas eu la totalité des congés souhaités. C’est donc sur le coup des 19h30 qu’on prendra la route sous un temps plus que dégueulasse, ça commence bien... Un voyage bien plus tranquille que l’année dernière et surtout sans arrêt dodo. Et malgré le fait d’avoir été le seul à conduire, on arrive à Wacken à 3h du matin, ce qui donne pas grand chose au final car le check-in VIP ouvre qu’à 8h…
MERCREDI
Après quelques bières et une micro nuit dans la voiture on retrouve Nicolas sur le parking du supermarché du coin, un autre pote qui n’a pas fait le voyage avec nous, mais qui a préféré partir quelques jours plus tôt et en profiter pour visiter le Danemark. Une fois les pass et bracelets récupérés on retourne au parking, et là je remarque que la voiture garée à côté de la mienne est aussi immatriculée 39. On discute avec les propriétaires du véhicule qui venaient tout juste d’arriver, et je découvre qu’avec Laetitia on habite à 10km d’écart seulement, le monde est vraiment petit. Ensuite on s’installe sur le camping, qui a changé de place cette année pour visiblement laisser de la place tout proche du site pour ce qui est du cattering, des bénévoles et de l’infirmerie. Le camping VIP est donc légèrement plus loin cette année, mais un système de navette est mis en place pour contrer cet inconvénient.
Mais à peine installé qu’il faut déjà prendre la direction de la Bullhead City Circus, la grosse tente qui abrite la WET Stage et la Headbanger Stage où se déroulent les Metal Battle, puisque le groupe français BACKDAWN joue à 11h55. Pour cette première aventure sur le site on ira à pied, et donc sans prendre les nouvelles navettes mise en place cette année, pour pouvoir montrer un peu l’ampleur du camping à Nico qui vient lui pour la 1ère fois. Mais malgré un emplacement plus éloigné cette année on rallie le site assez rapidement. On arrive donc par le côté du camping pour les festivaliers, et on passe par la queue impressionnante de ceux qui échangent leur place contre leur bracelet, puis une autre grosse file d’attente pour les t-shirt. Y’a pas à dire on reconnaît de suite l’énorme affluence de Wacken. Mais un des nombreux avantages d’être VIP c’est aussi de pouvoir éviter les contrôles de sécurité et entrer par les "sorties"…
On arrive alors que le groupe français est déjà sur scène et c’est sur qu’il vaut mieux éviter d’arriver en retard puisque pour les Metal Battle les groupes disposent d’un temps de jeu de seulement 20min pour faire leurs preuves face au public, mais surtout au jury. On se retrouve donc devant une sorte de thrash-death français pas mauvais et plutôt accrocheur avec des musicos bien en place, mais qui tourne un peu en rond musicalement même sur une durée de 20min. Bon faut dire qu’il faut enchainer les titres et perdre le moins de temps avec des discours, et puis ce n’est pas trop ma came ce type de combo. Enfin beaucoup plus que le groupe suivant, TIMEWAVES, des émos avec leur metalcore horrible qui nous fera fuir la tente. On en profite pour faire un tour du traditionnel Wackinger Village, et même de participer à une animation...
Après une bonne tranche de rigolade, on décide de rejoindre l’espace VIP. Tout comme le camping, l’espace VIP à lui aussi été légèrement déplacé. Au lieu d’avoir l’entrée à quelques mètres des Main Stages (juste à côté des stands de dédicaces comme les années précédentes), cette fois-ci elle se retrouve de l’autre côté des contrôles de sécurité non loin de l’ancien emplacement du Biergarten qui, lui aussi, a déménagé... Oui il faut suivre !!! Pour cette première journée ce nouvel emplacement ne pose aucun problème, malheureusement se sera plus contraignant les jours suivants, mais j’y reviendrais le moment venu. Après s’être désaltéré et rempli un peu l’estomac (car qu’est ce qu’on mange bien dans ce petit coin), on retourne voir les Metal Battle, puisque c’est bientôt l’heure des suisses de BATTALION. Etant un peu en avance cette fois ci, on assiste à un petit combat de catch bien ridicule.
Il est 15h20 et BATTALION arrive sur scène pour nous balancer 20min intensive de thrash comme j’adore. Un groupe très bien rodé proposant des riffs plus qu’accrocheur, qui donnent carrément envie de headbanguer . Le chanteur avec une voix semblable à Tom Araya des premiers Slayer, mais avec des mimiques plutôt proche de James Hetfield me dit-on. Un set bien trop court pour pouvoir dire grand chose, si ce n’est que ce fut 20 bonnes minutes, et que je demande à revoir dans de bien meilleures conditions. Il est clair que le set des Helvètes était bien plus intéressant que celui des Français.
Bon maintenant que les deux groupes que je voulais voir sont passés, on va pouvoir attaquer la première journée comme il se doit… Et quoi de mieux que tomber sur Nath et Joel à peine sorti de la tente, et bien direction le Beer Garten pour le début des festivités. Comme je disais précédemment, cette année le Biergarten a également déménagé pour venir s’installer sur une partie du Metal Market extérieur. Un bon point puisque cela libère tout l’espace entre le Wackinger et le site où se trouvent les grosses scènes. C’est donc avec une Nath et un Christophe déchainés qu’on discute et rencontre pleins d’Allemands autour de bonnes bières qui ne sont pas servies sur le reste du site. C’est ensuite en allant au toilettes qu’on tombe sur une équipe de suisses déjà rencontrée au Wacken dernier, avec qui on passera le reste de la soirée au Biergarten entre les bars, le stand Jäger, un photomaton qui nous aura délivré de bien chouette clichés, et aussi de sympathiques rencontres avec des Allemandes mais aussi des Australiennes grâce à un Christophe en mode drague compulsive ! Puis dans toute cette excitations je perds mes 2 collègues et continue un bout la fin de soirée avec les suisses. Mais ces derniers rendent vite l’âme, alors je retourne au camping voir si je retrouve du monde pour continuer l’apéro, mais malheureusement Christophe à déjà sombré et Nicolas est sur le point de le suivre. Je prends donc la direction du camp de Nath pour allez boire quelques bières avec Nath, Joel et Mag !
JEUDI
Le jeudi à Wacken, c’est la soirée « Night to Remember » et donc des concerts qui débutent vers 16h sur les Main Stages, ce qui laisse encore pas mal de temps pour l’apéro avec les voisins. On commence d’ailleurs avec nos voisins allemands qui me font découvrir quelques groupes bien à eux, et perso je préfère leur faire découvrir la bière jurassienne, quant à Christophe il leur fait découvrir le Picon. Puis c’est au tour des jurassiens rencontrés la veille de venir sur notre camp avec quelques amis belges à eux. Après quelques bières, mais surtout quelques photos assez chaudes, direction le camp de nos compatriotes franc-comtois pour un BBQ excellent en guise de repas.
Le temps passe, il est déjà 15h30 et je semble être le seul à vouloir jeter un œil sur SKYLINE (ah ça vous étonne pas?) qui joue dans quelques minutes. Alors c’est certes pas un groupe extraordinaire, mais bon les reprises qu’ils font mettent toujours une bonne ambiance et puis c’est surtout l’occasion de pouvoir apercevoir Doro… Je commence donc par attendre la navette à l’entrée du camping, mais malheureusement il n’y a qu’une seule navette qui fait la boucle. Du coup, à devoir attendre cette foutue navette je loupe le début du concert, et oui à pied cela aurait été plus rapide surtout., donc voici la première mésaventure avec ce nouveau système de navette. Et comme l’espace VIP n’est plus au même endroit cette année, au lieu de sortir juste à côté des Main Stage, j’arrive à l’autre bout du site et je dois remonter toute la foule pendant que SKYLINE joue Fear of the Dark d’un certain groupe anglais un peu connu, je crois ! Cette année pas d’invités, et donc pas de Doro. Et une set-list bof bof pour la fin du show avec Type O Negative et Rammstein, juste un petit AC/DC pour me faire légèrement plaisir. Bref cette année le set de SKYLINE sera donc un peu décevant.
Le concert à peine terminé, vite direction le stand de merch pour découvrir quels t-shirts vont venir prendre place dans ma garde-robe… C’est ainsi que je découvrirai le premier groupe confirmé pour Wacken 2015, puisque Running Wild propose déjà un t-shirt pour cet événement. Pour ce qui est de mes achats, je choisirais les t-shirts d’Accept et Kreator avec un design spécial pour leur concert ici, à noter que le Kreator est limité à 300 exemplaires. J’ai hésité pour un Saxon que je ne prendrais pas, et qui sera une erreur puisqu’en fin de soirée quand j’ai voulu venir le prendre il était déjà sold out…
Pendant mes achats Doro montera finalement sur scène pour chanter "All We Are", mais juste sur une bande son ! Après ces deux t-shirts, c’est au t-shirt de Wacken que je dois m’atteler puisque la veille les nombreuses files d’attente sur les différents stands m’ont bien démotivé. Le stand sur le site étant tristement toujours saturé, et oui je ne suis pas le seul à le vouloir ce sacré t-shirt, je décide de faire le tour des autres. C’est seulement au 3ème que j’ai enfin trouvé une file d’attente raisonnable. C’est bien le point noir de Wakcen le merchandising, il faut vraiment être patient pour obtenir un t-shirt les premiers jours, et si on attend trop tout est sold out.
Maintenant il faut commencer à retourner sur le site puisque c’est HAMMERFALL qui va bientôt prendre place sur la Black Stage. Je m’installe alors juste devant la régie à tout juste cinq minutes du début du show. Il était déjà un peu tard pour pouvoir s’avancer d’avantage sans devoir se frayer un chemin au milieu de cette foule compacte qui semble attendre les suédois avec impatience. Ceci n’est pas surprenant puisque pour leur annonce pendant le calendrier de l’avent le festival avait confirmé que le groupe ferait un show spécial "Glory to the Brave" qui n’est autre que leur premier album. Et pour ce faire le groupe attaque par "Child of the Damned", une reprise de Warlord, mais qui n’ouvre pas l’album studio et à ce moment il faut donc comprendre que l’album ne sera pas interprété dans l’ordre. Côté son le groupe attaque avec un son très fort, ce qui en soit ne me dérange pas, mais pour le coup le son bénéficie de beaucoup trop de basse ce qui s’avère plutôt désagréable. Sinon côté scène en dehors d’un énorme écran au fond on retrouvera tout simplement un mur d’ampli Marshall comme décor. Le groupe enchaine par "The Metal Age" qui sera le déclanchement des slams pour ce concert. C’est quai sans interruption que les suédois poursuivent par "Steel Meets Steel", avant de faire venir sur scène Stefan Elmgren (qui ne faisait pas parti du groupe à l’époque mais qui a pourtant participé à la composition de l’album) pour le titre "Stone Cold" et avec ce solo d’intro interprété par ce dernier. C’est ensuite "I Believe", puis le tour de faire venir un nouvel invité sur "Unchained", il s’agit de Patrik Räfling (qui lui aussi apparaissait comme guest à l’époque du premier opus) qui effectue son retour sur scène depuis 1998 pour le coup. Petit moment de rigolade puisque mes voisins allemands forceront un de leur pote à faire un slam ! Puis retour au concert avec "The Dragon Lies Bleeding" et un nouvel invité qui n’est autre que Jesper Strömblad, co-fondateur du groupe il y maintenant un peu plus de 20 ans. Le groupe terminera cette première partie par les titres "Glory to the Brave" et "HammerFall" qui viendront donc clôturer l’interprétation complète de l’album "Glory to the Brave". Après un peu plus d’une minute d’absence le groupe revient sur scène pour "Any Means Necessary", on passe donc direct de 1997 à 2009. Ensuite Joacim Cans lance "Blood Bound" et Oscar Dronjak débarque avec une guitare en forme de marteau ! La sortie de leur nouvel album étant prévue pour la fin août et un single venant tout juste d’être dévoilé, c’est le timing idéal pour interprété ce titre pour la toute 1ère fois en live, et résultat est immédiat malgré le retour de trop forte basse (le break fait limite du bien aux oreilles) le titre passe vraiment mieux en live que sur youtube avec un public qui connaît déjà très bien le refrain d’ailleurs. Et enfin le groupe termine son show par "Hearts on Fire".
Une bien belle claque pour ce premier "vrai " concert du festival, le groupe revient vraiment en forme après une pause de 2 ans. Même si le mauvais son, et plus précisément les basses trop fortes, aura gâché un peu la fête en début de concert et de rappel le groupe aura tenu ses promesses et a vraiment délivré un excellent show en jouant l’intégralité de leur premier album "Glory to the Brave".
Ca y est le festival est vraiment lancé cette fois, alors maintenant direction la scène True Metal Stage qui se trouve juste à côté pour le concert de STEEL PANTHER qui s’annonce épique. J’avais pas vraiment tilté au moment de la diffusion du running order, mais en attendant l’arrivée des américains je me demande quand même pourquoi Steel Panther passe après HammerFall. Bref le groupe monte sur scène pour sa première participation au festival. Alors on est d’accord Steel Panther c’est clairement pas le meilleur groupe du moment (ou même tout court), mais c’est franchement toujours très bon, et puis même si on s’ennui on peut passer son temps à regarder les nichons sur l’écran géant. Et puis c’est toujours la déconnade comme pour la présentation du groupe après seulement 2 chansons quand Michael Starr parle de Stix son batteur comme étant le « meilleur batteur du… groupe ». La scène est pourtant trop grande pour ce groupe de 4 sans décors, mais les musiciens savent bien profiter de tout l’espace qui leur est attribué, il iront même sur les côtés jusque sous les écrans géants, on pourra pas leur reprocher d’être statique. Mais ce qu’on peut en revanche leur reprocher c’est d’être vraiment trop bavard, et de ne plus en finir avec leur discours entre les chansons. Côté chanson, la setlist est plutôt axé sur le premier album contre seulement 3 chansons du nouvel album. Sinon le groupe fera bien participer le public comme sur "Girl From Oklahoma" où Michael Starr fait chanter le public en le séparant en plusieurs parties, et pour l’histoire oui c’est mon côté qui a gagné. Le groupe fera monter une sacrée quantité de fille sur scène pour la dernière chanson, certaines en profiteront même pour obtenir quelques bisous des musicos, bref ce sera bien la foire sur cette dernière chanson.
En résumé un bon concert avec un groupe plus qu’en forme et ravi de joué ici. Malheureusement les chansons entrecoupées de discours assez long font quand même un peu baisser la note de leur prestation. En revanche le son est nickel cette fois ci.
Je retourne rapidement sur la Black Stage afin d’être bien placé pour SAXON. Mais de suite après Steel Panther un duo "humoristique" arrive sur leur scène pour faire des espèces d’illusions d’optique. Mais au bout de tout juste deux minutes le public scande le nom de Saxon. En gros on aura le droit à du découpage de rail ferroviaire à la scie, ou encore un pliage du rail après avoir tapé dessus au marteau. Enfin voilà pour vous donnez une petite idée du ridicule de la chose… Bref ça termine à 21h07, avec l’arrivée de quelques gouttes de pluie, alors que Saxon devait commencé leur concert à 21h !
Le drap tombe et laisse apercevoir une scène assez simple avec 8 petits amplis autour de la batterie et un back drop représentant la pochette de "Sacrifice", le dernier album studio du groupe. Biff Byford arrive sur scène avec une moto avant d’enchainer rapidement avec le burné Motorcycle Man et là c’est déjà la claque pour un autre groupe annoncé pendant le calendrier de l’avent. Et puis hop ça part rapidement sur "Sacrifice", puis "Heavy Metal Thunder", bref le concert débute à toute vitesse. Son parfait pour le moment, mais énormément de slams. Mon voisin en profitera même pour toucher la chatte d’une slameuse pendant Wheels of Steel. Le groupe termine la 1ère partie par le magnifique "747 (Strangers in the Night)", oui première partie car après ce dernier titre mais aussi après avoir souhaité un joyeux anniversaire au festival, le backdrop tombe et laisse place à une magnifique scène avec un décor rappelant l’intérieur d’une église et on peut également apercevoir 4 ravissantes violonistes au dessus du batteur. Cette seconde partie lancée par "Crusader" sera donc accompagnée au violon mais également aux percussions. J’ai jamais été très fan de ses accompagnements, mais cependant voyant le groupe ce soir pour la sixième fois un peu de changement ne fait pas de mal surtout quand c’est bien dosé comme ici pas avec un orchestre entier. Cette seconde partie sera composée également de "Power and the Glory", "Battalions of Steel"," The Eagle Has Landed", puis "Dallas 1 PM", avant de finir en beauté avec "Princess of the Night" et "Denim and Leather".
Une bien belle surprise ce show de Saxon accompagné de violons. Avec comme à son habitude un groupe en forme, et un Nibbs Carter déchaîné comme pas possible. Malgré un temps mitigé avec quelques averses, mais un son parfait, le concert sera plus qu’excellent.
On enchainera direct sur la True Metal Stage pour ce qui sera LE concert du festival, à savoir le show d’ACCEPT. Le groupe à tout de même été annoncé seulement six semaines avant le festival, mais pour en plus un show spécial "Restless and Wild" et Best-Of. Le groupe qui n’était pas revenu à Wacken depuis 2005 et qui se présente ici comme tête d’affiche de cette première soirée déchainera toute la plaine du petit village allemand.
Le groupe débarque direct avec "Stampede", le premier single du nouvel album qui sortira quelques jours après le festival et qui sera également le seul titre extrait de ce nouvel album. Tout comme HammerFall il n’y a rien à dire, la version live de cette chanson met tout le monde d’accord dans le public et permet au groupe d’attaquer très fort. Le groupe déroulera les titres sans arrêt et sans discours, pas une seule seconde de perdue. Ce sera un peu animé dans le public pendant "Stalingrad" puisqu’un slameur tombe sur un mec avec une chope de bière pleine ce qui énerve rapidement ce dernier, ça s’échauffe rapidement et il faudra séparé les 2 bonhommes pendant quelques minutes avant que tout revienne au calme. On poursuit donc cette partie bes-of avec Losers and Winners, "Monsterman", ou encore "London Leatherboys". Côté qualité sonore, on aura encore à faire à un son de qualité. On remarquera également rapidement la complicité de Wolf Hoffmann et Peter Baltes, alors que comme à son habitude Herman Frank reste plutôt en retrait. Pendant "Breaker" on aura de belles démonstrations scéniques avec un joli trio de musicos, mais pour une fois un beau duel de gratteux sur la fin. C’est ensuite au tour du plus tranquille "Shadow Soldiers" mais pas pour le moins magnifique, tellement j’adore les parties de Wolf Hoffmann. Une fois de plus sans interruption et sans discours que le groupe dégaine "Restless and Wild", et cette fois oui le manque de discours me surprend un peu étant donné un show spécial pour cet album. En restant dans cet album c’est au tour de "Ahead of the Pack" puis "Flash Rockin' Man", et l’ambiance dans le public retombe clairement pour cette dernière, mais c’est le risque en interprétant un album en entier. Mais pas le temps d’être déçu que l’ambiance remonte dès les premières note de "Princess of the Dawn" avec une belle démonstration d’un public allemand qui sait se faire entendre sur les chœurs. Le groupe terminera cette partie R&W par le burné "Fast as a Shark", l’album ne sera donc pas interprété en intégralité, mais la fin de manquera pas de qualité pour autant. En effet ce sera un final de folie avec un enchainement de "Starlight", "Pandemic", "Metal Heart", "Teutonic Terror", puis "Balls to the Wall", et enfin "Burning" le tout sans rappel.
Comme dit un peu plus haut, pour moi c’est LE concert du festival. Du heavy comme j’adore, des musicos à fond, un public plus que présent et une setlist excellente. Déjà sur le papier c’est le groupe que j’attendais le plus, mais j’étais loin d’en attendre autant.
Juste après le concert je retrouve Tophe qui n’était finalement pas loin de moi, puis on retrouve également les Dijonnais encore un peu plus loin. Encore une fois, ça démontre que malgré la grandeur du festival, les retrouvailles ne se font pas si rares. De notre côté on finira la soirée au bar VIP où je retrouverais un Vénézuélien rencontré l’année précédente.
VENDREDI
Réveil pépère peu après 9h, où je découvre dans un premier temps de jolis dessins sur le capot de ma voiture, merci Nico! Dans un deuxième temps on profitera du beau temps pour prendre le petit déjeuner en terrasse, enfin devant la tente quoi, avec un peu de lecture française. Et enfin juste à l’heure de l’apéro Chrys et Fred, deux Parisiens rencontrés la veille par Nico, débarquent sur notre camp.
Il est maintenant 11h45 et on est déjà à la bourre pour SKID ROW puisque ces derniers sont programmés à 11h55 et on s’est rendu compte la veille qu’avec les navettes il faut plus de dix minutes malheureusement pour arriver sur le site.
Bref le temps de récupérer Laetitia, d’attendre cette foutue navette, de prendre quelques photos avec de charmantes filles (n’est-ce pas Tophe? ^^), on arrive sur le site vers 12h10. Donc forcément on loupera "18 and Life" qui sera malheureusement jouée en début de set. On restera tout le concert à proximité du bar juste derrière les régies, ce qui nous permettra tout de même de bien apercevoir la scène à cette heure de la journée. Le premier titre complet que nous entendrons sera "Kings of Demolition" extrait du premier EP de "United World Rebellion". Bonne prestation du groupe, et bonne présence scénique. Un peu loin pour vous décrire la réaction du public, cependant vu les sourires sur scène il y a l’air d’avoir une bonne ambiance. De notre côté nous serons un peu plus occupé à faire les cons que réellement nous concentrer sur le concert (à noter pour les concernés que toutes les photos sont bien en ma possession dans un dossier bien rangé dans mon ordi ), ce qui nous empêchera pas de chanter à tue tête les refrains de quelques tubes tel que "Monkey Business", "Slave to the Grind" ou "Youth Gone Wild". Désolé pour le coup ce n’est pas un report très précis sur ce groupe !
Il est 13h et le prochain groupe qui m’intéresse sur les Mains Stage n’est autre que Motörhead, mais bon c’est à 21h quoi. En effet les prochains groupes sur ces 2 scènes sont Endstille, Five Finger Death Punch, Bring Me The Horizon, Children of Bodom, Heaven Shall Burn et Apocalyptica. L’après-midi s’annonce tranquille, en dehors de Hellyeah et Black Star Riders qui jouent sur des plus petites scènes !
Et c’est dont tout naturellement que nous nous dirigerons vers le bar VIP. Les stands commencent tout juste à s’ouvrir, alors Tophe, Nico et Fred (les 3 bassistes en fait) profiterons donc du fait qu’il n’y ai encore personne pour discuter un peu technique avec le mec. Pendant ce temps au bar, on réussira même à obtenir une belle table ronde pour l’apéro. Et nous serons même accompagné par 2 charmantes australiennes, avec qui je suis toujours en contact aujourd’hui d’ailleurs, et c’est quand même bien ça l’esprit Wacken.
Deux heures plus tard et toujours au même endroit, c’est Oscar Dronjak (guitariste d’HammerFall) qui passe juste à côté de nous. Inutile de vous dire que je profite d’un instant où il se retrouve seul pour taper un peu la discute, et revenir sur le show de la veille mais également du concert donné ici même il y a 2 ans, sur leur break, et aussi sur leur future tournée. En tout cas il a bien apprécié le fait que je lui dise que le son n’était pas terrible la veille. Un mec bien agréable et accessible en tout cas, qui acceptera d’ailleurs même une petite photo. Puis retour aux occupations précédentes.
C’est pas le tout mais le temps passe, il est déjà 17h30 j’ai donc déjà loupé Hellyeah mais je me bouge cette fois ci pour ne pas rater "Thin Lizzy" qui tournent maintenant sous le nom de BLACK STAR RIDERS. Les autres préférant rester au bar, à l’exception de Fred, c’est donc juste en duo que nous irons assister à la prestation des Irlandais, heu Américains.
On débarque donc sous la grosse tente, et plus précisément devant la WET Stage où le concert vient tout juste de démarrer avec "All Hell Breaks Loose" qui ouvre également leur premier opus du même nom sorti l’année d’avant. Puis c’est tout naturellement que le combo poursuit avec le titre "Are You Ready" extrait du répertoire de Thin Lizzy. Et cette alternation Black Star Riders / Thin Lizzy aura lieu tout le long du concert, et au final c’est très appréciable. Ce qui engendrera d’ailleurs pas mal de changement pour le changeur qui arborera tantôt une gratt électrique, tantôt juste au chant, tantôt une gratt sèche, etc ! Les deux guitaristes Scott Gorham et Damon Johnson seront très complices tout au long du set, mais d’un autre côté on remarquera plus la mise en retrait du nouveau bassiste Robbie Crane fraichement arrivé dans le groupe. Le public ne sera certes pas très compacte, mais très réceptif avec d’ailleurs une moyenne d’âge plutôt avancée. Et pour en revenir à la setlist, du côté des nouveaux titres de Black Star Riders, le choix se portera au début par "Bloodshot", puis "Kingdom of the Lost" qui fera sensation en milieu de concert avec son intro acoustique avant que le public dévoile une belle ambiance lorsque le riff principale retentit, et enfin "Bound for Glory". Pour ce qui est des « reprises » de Thin Lizzy nous aurons le droit à "Bad Reputation", "Jailbreak", "Emerald" et "The Boys Are Back in Town" pour clôturer le show en beauté. Un très grand moment, mais ce seront malheureusement 45min beaucoup trop courtes !
Bon et bien retour au bar cette fois ci, pour changer ! On passe donc devant les Mains Stage où jouent actuellement CHILDREN OF BODOM, qui me permet de voir la plaine de Wacken vraiment bien remplie et ça reste tout de même bien impressionnant. A l’entrée du bar VIP on tombe sur Nico et Laeti qui tiennent compagnie à Tophe couché dans l’herbe en train de cuver ses bières, et surtout qui ronfle comme une locomotive, tellement fort qu’on l’entend alors que COB joue en même temps. Enfin après quelques bières supplémentaires, toujours accompagné par Fred on commence doucement à se diriger vers les Main Stages pour le concert de MOTÖRHEAD, en espérant à ce moment là que le concert soit légèrement plus long que l’année précédente. Pour rappel en 2013 le concert du groupe avait durée 28min en raison des problèmes de santé de Lemmy.
On arrive à se placer relativement bien devant malgré une grosse foule bien compacte, puis le groupe débarque sur scène accompagné par un bruit monstre de tout le public, quel effet ! Niveau décor on connaît la simplicité du groupe, mais cette fois ci le groupe profitera de l’écran géant en fond de scène, certainement le même que pour HammerFall la veille. En tout cas le concert commence par un "Damage Case" très mouvementé, et c’est pas pour me déplaire puisqu’en l’espace de 1min30 on se retrouve au 4 ou 5ème rang ! Le concert se poursuit de la même façon pendant "Stay Clean" et "Metropolis", le public déclenchera même un wall of death durant cette dernière avec la poussière qui va avec bien entendu. Après un autre classique tel que "Over the Top", c’est déjà au tour de Phil de se mettre en avant et de proposer son petit solo habituel. Après quelques vieilleries le groupe dégaine le seul extrait du dernier album, "Lost Woman Blues", chanson qui s’avère pourtant calme mais qui ne calmera pas le public pour autant avec un retour en fanfare de la poussière. Puis pendant "Doctor Rock" c’est au tour de Mikkey Dee de cogner sur les fûts seul sur scène. Je pense qu’il est inutile de vous précisez le gros bordel durant "Going to Brazil" ! Et la surprise du show c’est maintenant avec Doro (:amour:) qui vient pousser la chansonnette sur "Killed by Death" le tout accompagné de pyrotechnie. Fin de concert de nuit en apothéose avec l’enchainement de "Ace of Spades" et "Overkill".
Et bien quoi qu’on en dise Motörhead est toujours fièrement debout. Toujours autant la classe, des tubes toujours aussi bon, même si j’aurais personnellement préféré plus d’extraits d’"Aftershock" mais Doro a su me faire oublier ce petit bémol…
Le concert aussitôt terminé, je me dirige directement vers la Headbangers où vont jouer les français de NIGHTMARE dans une petite dizaine de minutes. J’arrive tout pile pour les premières notes, et je retrouve naturellement Eklipse tout devant. Durant les 2 premières chansons le manque de public se fait légèrement ressentir, en revanche après la foule commence à être bien plus compact. Tout le monde ne s’est certainement pas dépêché comme moi. Bon il faut dire aussi qu’au même moment sur la Main Stage ce sont les thasheurs de Slayer qui doivent assurer le show. Retour sur le concert de Nightmare où se dégage une très bonne ambiance dans le public et un groupe qui assure grave sur scène, avec entre autre un Matt Asselbergs qui enchaine les déplacement à droite ou à gauche, puis entre les 2 scènes, puis sur le côté, etc. Lui qui s’amuse également à faire un chat-bite sur "I am Immortal", et Eklipse qui rajoute que c’est bien une attitude de Français ça. Jo Amore place ensuite un « it’s good to be back in Germany » et le Français à côté s’empresse d’hurler « vive la France » suivi des applaudissements du guitariste. Le groupe poursuit son concert avec une setlist faisant la belle au dernier album « The Aftermath » sorti quelques mois plus tôt. Vers la fin du concert Eklipse lance un « à poil Mathieu » et c’est malheureusement pour elle le mec à côté de nous qui enlève son t-shirt !! Un très grand moment de heavy metal français que ce concert de Nightmare, avec un son très correct et un groupe avec la banane pendant 45min.
Retour vers les Main Stages pour KING DIAMOND qui doit commencer à minuit pile, j’aurais même en bonus le droit aux deux dernières chansons de Slayer qui ne sont pas moins que "South of Heaven" et "Angel of Death". Là je retrouve également Christophe et Fred, et on ira directement se placer pour le King. La foule n’étant pas vraiment imposante, on se fraie facilement un chemin jusqu’aux premiers rangs.
Le groupe débarque avec la magnifique et même scène qu’il y a deux ans, où je les avais notamment vu au Hellfest. Un très beau décor reprenant derrière et sur les côté les murs d’une église, une grande passerelle au dessus de la batterie accessible de chaque coté par des escaliers, et une grande grille tout au bord de la scène. Malheureusement pour "The Candle", première chanson du show, le son n’est pas au top avec surtout beaucoup trop de basses, ce qui sera rapidement réglé et dès "Sleepless Nights" on bénéficiera d’un très bon son. Le groupe poursuit avec "Welcome Home" où Grandma' débarque sur son fauteuil roulant, et le King en profite pour faire le show autour d’elle. Pour le moment c’est un groupe au top et surtout un Andy LaRocque avec toujours autant de classe. Les grilles sont démontées avant de lancer "The Puppet Master", chanson durant laquelle la chanteuse s’occupant des chœurs restera malheureusement trop en retrait. Comme je disais un public pas très important, mais finalement autour de nous assez réceptif, enfin sur l’ensemble de la foule ça reste plutôt maigre je trouve. En tout c’est un public d’un âge avancé qu’on retrouve dans les premiers rangs de ce concert. Pour l’intro de "At the Graves", le King ainsi que le bassiste seront assis sur les marches, et le décor change avec deux grands logos du groupe sur les côtés, le pentagramme descend derrière la batterie et laisse apparaître le King en grand sur le backdrop. Puis grand moment tout devant quand le riff part, mais comme je disais il semblerait que cette ambiance soit uniquement pour les premiers rangs, en tout cas c’est l’impression que j’ai quand je me retourne pour jeter quelques coups d’œil en arrière. Place ensuite au long medley avant d’enchainer avec les deux seuls extraits de Mercyful Fate. Tout d’abord "Evil", puis "Come to the Sabbath" avec un changement de décor et un backdrop noir tout simple derrière et le pentagramme qui remonte. Et tout cas pour cette dernière c’est clairement la meilleure ambiance de tout le concert. Le groupe conclut le concert avec "Shapes of Black" et un énorme "Eye of the Witch". C’est donc l’heure du rappel, et le groupe revient sur scène pour la « Crémation » où on retrouve un cercueil en plein milieu, ils installent la Grandma' dedans, le curé fait son signe de croix et le King enflamme l’intérieur du cercueil, ils l’ouvrent ensuite et on peut y découvrir un squelette, enfin le médecin vérifie sa mort (:crazy:) avant de repartir avec le cercueil, le tout se termine par le gros son de cloche d’église. Le King présente les musiciens et ils enchainent direct avec "The Family Ghost". Et enfin pour terminer c’est Black Horsemen où on retrouve une femme dansant aux côtés du King durant l’intro, puis le soin des détails avec des roadies déguisés en moine pour venir récupérer les guitares acoustiques. Ensuite on retrouve ces mêmes « moines » venant récupérer cette fois la femme couchée par terre.
Alors très très bon concert pour ma part, avec un groupe très en forme, un décor toujours aussi chouette, un son et un jeu de lumière excellent. Seul bémol c’est l’ambiance générale, malgré le fait que dans les premiers rangs c’était plus que correct. 1h25 de show qui visiblement était filmé dans le cadre d’un DVD, donc affaire à suivre.
Ensuite place à WASP sur la scène juste à côté donc on se déplace doucement, euh non, je me déplace doucement car cette fois personne pour m’accompagner voir Blackie. Bref c’est avec six minutes de retard que les premières notes de WASP démarrent, en fait c’est juste une bande en guise d’intro sous forme de best-of, et à vrai dire pour une intro j’ai trouvé ça plutôt sympa. Le groupe arrive enfin sur scène pour interpréter "On Your Knees", avec pour seul décor un backdrop reprenant un énorme logo « WASP 32 Years » et quelques amplis Marshall. Dès cette première chanson, Doug Blair est déjà accompagné de sa célèbre guitare avec la lame de scie circulaire. Le groupe poursuit sur "The Torture Never Stops", avec un son une fois de plus excellent et ce sera le cas jusqu’à la fin. A la fin de cette dernière le backdrop tombe laissant apparaître un énorme écran géant séparé en trois parties, et c’est à partir de "The Real Me" que l’on peut voir sur la partie centrale des vidéos du groupe de l’époque, et sur les deux côtés des images live en direct. WASP enchaine avec deux grands classiques tels que "L.O.V.E. Machine" et "Wild Child", puis un petit medley avant revenir sur du classique avec "I Wanna Be Somebody" où Blackie fera très bien participer le public malgré déjà les 2 heures du matin passées. Ensuite le groupe propose un passage axé sur l’album « The Crimson Idol » comme ils faisaient pour la tournée de 2012, or ce n’est plus les 20 ans de l’album cette fois ci. De plus on écope d’une vidéo d’intro bien chiante, puis un medley tout aussi chiant, avant de poursuivre avec "The Idol" qui n’a clairement pas sa place non plus ici en festival. Bref ça commence à faire quelques minutes bien ennuyantes tout ça. Mais avec la suite et surtout "Chainsaw Charlie (Murders in the New Morgue)", là, y’a de quoi de réveiller ! Bon retour au calme avec l’extrait le plus récent du set, en effet à part ce "Heaven's Hung in Black" le groupe n’a rien proposé de leur répertoire après 1992. Durant cette dernière on aura le droit à un texte défilant avec des infos sur la bataille de Gettysburg, le tout accompagné par les briquets du public, m’enfin c’est pas ça qui met de l’ambiance à cette fin de concert. Et enfin c’est le titre "Blind in Texas" qui vient clôturer le concert.
Concernant ce concert je reste un peu sur ma faim, dans l’ensemble je suis plutôt mitigé avec des classiques qui sont supers bien passés, mais d’un autre côté y’a cette partie sur "Crimson Idol" qui n’avait à mon sens pas sa place ici, plus sa place en tout cas. Cependant Blackie était très en forme, mais également très en voix, choses assez rares pour le signalé haut et fort !
Il est maintenant plus de 3 heures du matin, et je commence à avoir les jambes très lourdes, donc direction le camping. J’arrive à la tente et Christophe ne dort même pas, du coup petit apéro de dernières minutes. Ca dure un peu, beaucoup, vraiment beaucoup, et finalement on se couche alors que le jour commence à se lever !
SAMEDI
Réveil à 9h30 après une toute petite nuit. Bon l’avantage ici c’est que les premiers concerts commencent à midi et non à 10h comme au Hellfest, alors ça laisse le temps de se préparer finalement. Et justement on profitera de ce petit avantage pour passer une matinée pénard au camping, avec un petit apéro tout de même sur le coup des 11h, ça ça change pas. Mais à midi y’a ARCH ENEMY qui lance les hostilités de la journée, enfin c’est surtout l’occasion d’aller voir ce que donne la toute nouvelle chanteuse. Alors certes on ne part déjà pas en avance alors qu’il est déjà midi passé, mais c’est le bordel aux navettes pour rejoindre le site. Comme les jours précédents une seule navette fait la boucle, donc quand à son premier passage on peut même pas l’approcher tellement il y a de monde on décide d’y aller à pied. Mais voilà qu’on a même plus le droit d’emprunter la route de la navette à pied, il faut faire tout le tour par le camping festivalier. Bref le temps d’attendre la nouvelle navette, le bordel pour monter dedans, faire le trajet, le bordel pour descendre aussi, on arrive sur le site aux alentours de 12h45. Ok c’est juste pour Arch Enemy, mais bon ça gonfle un peu en début de journée quoi !
Après s’être approché de la scène, il nous reste plus qu’une chanson à découvrir. Alors voilà pas grand chose à raconter sur le set des suédois, mais du peu que j’ai vu et entendu, la chanteuse tient bien son rôle et a de la voix, ça c’est sûr et certain. Et tout cas en fin de concert elle assure bien, là où Angela n’y arrivait plus notamment. Bref sur une chanson Angela ne manque pas !
Bon cette fois c’est pas la même, direction la True Metal Stage pour SODOM ! Un peu de fumée orange pour lancer comme il se doit le premier titre qui n’est autre que "Agent Orange" bien entendu, et là ça commence fort. Malheureusement le son n’est pas au top, avec une nouvelle fois des basses beaucoup trop fortes. On enchaine direct avec l’excellent "In War and Pieces" et malgré une très grosse chaleur et un soleil qui tape fort dans la gueule, j’enchaine les sessions de headbanging. Et une fois de plus on apprécie les vendeurs de bières dans la foule, car là même après deux chansons l’appel de la soif est trop forte ! La petite intro qui va bien et c’est parti pour "Outbreak of Evil" suivi de "Surfin' Bird" puis "The Saw Is the Law" et son refrain repris en cœur par une bonne partie de la foule présent devant. C’est pendant "Sodomy and Lust" que je pourrais participer au premier cirle pit du concert. Une petite bière oblige avant de découvrir "Stigmatized" le seul extrait du dernier album en date. Retour aux tubes avec le surpuissant "City of God", puis nouveau circle pit sur "Blasphemer". Final avec "Remember the Fallen", suivi du speed "Ausgebombt" et son long circle pit qui m’achèvera…
Excellent concert des thrasheurs allemands, malgré un concert tôt et un puissant soleil le public s’est bien bouger. Un son certes pas top au début rapidement corrigé pour finir avec un son de qualité. A revoir rapidement, et c’est ce que j’ai fais dès décembre suivant.
Cette fois ci j’aurais bien mérité une petite pause boisson à l’ombre, on optera pour l’option de se coucher dans l’herbe à l’ombre d’une tente au Metal Market. Mais c’était sans compter sur la présence de August Burns Red sur la Party Stage au même moment. Un hamburger au passage et hop direct au coin VIP, où on y passera un nouvel après-midi.
En effet à peine arriver on retrouve Fred et Chrys avec qui on s’installe tranquillement pour siroter quelques bières devant l’écran géant. J’y croiserai les musicos de Nightmare, l’occasion de discuter un peu avec eux de leur show ici, de leur prochain concert à Dijon dans le cadre du Rising Fest, et avec Jo Amore on essayera même de prendre une photo avec la chanteuse d’Arch Enemy avant de se faire jeter par la manageuse.
Bref après 4h passées allongés au soleil en train de boire des bières et discuter devant l’écran géant qui diffuse en direct les concerts de Behemoth ou encore Emperor, il est temps de se bouger pour les vikings.
En étant parti légèrement à la bourre, le concert d'AMON AMARTH commence pendant qu’on s’avance un peu dans la foule. Première remarque, et pas des moindres, c’est la découverte de la scène ! On retrouve deux énormes têtes de dragon de chaque côté de la batterie, sur lesquelles les vikings peuvent monter, mais aussi desquelles sort de la fumée. Après avoir déjà eu l’occasion de les voir avec leur drakkar, j’apprécie vraiment cette nouveauté qui ne sera pas qu’un détail pendant le show.
Revenons en d’ailleurs à ce show qui commence direct avec des grosses flammes sur les premières notes de Father of the Wolf, premier extrait de la dernière galette en date du groupe nommée « Deceiver of the Gods ». Côté son rien à redire, c’est propre, c’est fort. Johan Hegg très en voix comme d’habitude, et pas avare de headbanging. On reste sur le même album avec la chanson éponyme, durant laquelle on pourra découvrir les premiers "crachats" de fumée des dragons, suivi de "As Loke Falls" avec cette fois ci Johan et Ted qui feront leur apparition en haut des dragons. Trois titres qui ont beau être récents, mais il passent même très bien pour lancer le concert. Ensuite le groupe puisera dans les deux opus précédents avec les titres "Varyags of Miklagaard", "For Victory or Death" et enfin "Guardians of Asgaard" avec une ambiance assez impressionnante lorsque le chanteur fait scander le public de "hey hey" ! Les vikings proposeront ensuite deux extraits de l’album « With Oden on Our Side » qui sont "Cry of the Black Birds" et "Asator", le tout séparé par le plus récent "We Shall Destroy". On enchaine avec une très belle démonstration de pyrotechnie au début de "War of the Gods" qui ne manquera pas de faire remuer le public. On terminera avec l’excellent "Victorious March" qui scotchera un peu le public. Un court rappel avant que Johan ne revienne avec le traditionnel marteau pour lancer comme il se doit avec pyro et pétard l’énorme "Twilight of the Thunder God". Le groupe clôturera son concert par le classique "Pursuit of Vikings" dont le refrain sera repris en cœur par toute l’assemblée ici présente devant les Main Stages.
Une fois de plus Amon Amarth a de quoi mettre tout le monde d’accord. Une scène magnifique, un groupe excellent avec un son parfait, un chanteur qui fait participer le public tant par le chant que par des sauts, et surtout un groupe au complet qui se déchaine sur le headbanging !
Le concert à peine terminé que sur les écrans géants démarre la vidéo de présentation de Wacken 2015. C’est relativement calme pour Running Wild et Savatage, en revanche le public acclame In Flames et Sabaton. Personnellement je trouve cette première annonce correcte, avec certes du très bon et forcément du moins bon. La reformation de Savatage m’a bien surpris et ravi, Running Wild c’est cool même si on était déjà au courant du coup, et très content pour Death Angel après leur annulation, sinon je crache pas sur Powerwolf et Sepultura, et enfin In Flames et Sabaton éventuellement pour leurs show quoi. Mais un peu déçu que UDO soit annoncé avec un orchestre par contre!
Mais pas trop le temps de réagir la dessus qu’il est déjà l’heure de MEGADETH qui enchaine direct sur la Black Stage. Le groupe surprise, que je pensais bien jamais voir ici, annoncé le 24 décembre !
Et c’est parti avec la traditionnelle intro vidéo sous le son de "Prince of Darkness", mais rapidement un problème technique vient gâcher le début du concert, en effet quelques dizaines de secondes après le début de l’intro on entend un gros grésillement et là plus de son. C’est après quatre longues minutes d’attente, que le groupe débarque sur scène pour attaquer direct par "Hangar 18", et là y’a pas à dire mais on oublie rapidement cette petite mésaventure. Bon faut dire aussi que j’ai pas perdu grand chose car cette vidéo d’intro je l’ai déjà vu à plusieurs reprises ces dernières années, et faut dire aussi qu’elle est pas non plus indispensable ! Malheureusement sur ce premier titre on aura encore quelques problèmes au niveau du son avec des petits grésillements et une basse légèrement trop forte. En tout cas ça commence fort avec ce premier extrait de « Rust in Peace » et le public répond présent ! Le son s’améliore dès les premières notes de "Wake Up Dead", et ensuite pendant "In My Darkest Hour" voilà qu’un dauphin gonflable fait son apparation dans le public. Le groupe enchaine avec deux extraits de « Countdown to Extinction » à savoir "Skin o' My Teeth" et "Sweating Bullets" durant lesquelles des slams en pagaille passeront au dessus de nous, tel un boulevard en pleine ville à heure de pointe, en tout cas cette fois le son est au top et le groupe en grand forme. Retour sur « Rust in Peace » avec "Tornado of Souls" qui fut juste magique, et "Poison Was the Cure" qui déclenchera plusieurs circle pit. Le groupe poursuit par "She-Wolf", puis un extrait de "Wayne's World" avant de lancer "Trust" où tout le public sautera dès l’entame du riff et où Dave Mustaine apparaitra trempé jusqu’aux os. Ensuite c’est au tour de "Kingmaker", unique extrait de « Super Collider » sorti l’année précédente qui comme d’habitude passe encore une fois mieux en live que sur CD, mais ceci dit ce titre prouve que Megadeth est toujours capable de faire du thrash en 2013. Le groupe enchaine ensuite avec "Cold Sweat", une reprise de Thin Lizzy, dont j’ai enfin l’occasion d’entendre en live pour un moment vraiment génial ! Et là on attaque les gros classiques avec "Symphony of Destruction" et "Peace Sells", durant cette dernière on aura comme d’habitude l’apparition sur scène de Vic Rattlehead mais également le déclenchement d’un wall of death juste derrière nous. Après quelques secondes d’absence, le groupe revient sur scène et Mustaine prend la parole pour exprimer son plaisir de jouer ici pour la premère fois et ce pour les 25 ans du festival et vu son sourire on peut pas dire qu’il ment. Et enfin en guise de rappel Megadeth nous balance "Holy Wars... The Punishment Due" pour terminer par un peu plus de 6min de bonheur et de thrash !
Et voilà une fois de plus un concert de Megadeth plus qu’excellent, je ne me lasse pas de les voir tous les ans maintenant. Un groupe en grande forme, Broderick headbanging non stop, Mustaine avec la banane tout le long du concert, pour 1h15 de pur bonheur. Et un public très en forme en ce dernier soir de festivités, Fred et Tophe l’ont d’ailleurs bien démontré à mes côtés.
Bon cette fois ci c’est le tour d’AVANTASIA qui ne jouera pas loin de 2h, alors c’est le moment pour partir se désaltérer au coin VIP et retrouver Chrys. Un grand moment puisqu’une certaine suédoise viendra vers nous accompagné de sa poupée gonflable, faisant semblant de la niquer ou bien se donnant des claques aux nichons avec. On aura tout de même un œil sur le concert d’Eguy, euh Avantasia pardon, grâce à l’écran géant mais ça me confortera dans mon idée qu’on est mieux ici. Ah faut dire qu’on attendait surtout KREATOR en fait !
Il est donc maintenant minuit passé, on abandonne Chrys et Fred qui partent tôt le lendemain matin et avec Tophe on se dirige vers la Black Stage pour une dernière dose de thrash. En revanche la fatigue commençant à faire légèrement sentir, on restera plutôt éloigné de la scène. Bon personnellement je sais que je les revois quelques mois plus tard en salle avec Sodom, donc bon je relativise ! C’est avec une ponctualité remarquable que l’intro démarre. Et puisque le groupe n’a toujours rien ressorti depuis « Phantom Antichrist » c’est donc tout logiquement Mars Mantra qui lance le show, pour se faire deux gugusses avec des masques noirs tiennent chacun un fumigène rouge pour l’entrée sur scène du groupe. Et hop on attaque direct avec la chanson éponyme "Phantom Antichrist" suivi sans interruption par "From Flood into Fire" où les premières pyro font leurs apparitions. Le moins que l’on puisse dire avec Kreator c’est que ça donne vraiment envie de headbanguer ! Mille Petrozza dit quelques mots à propos du 25ème anniversaire du festival. Puis on reste dans le récent avec cette fois ci Warcurse et ses grosses fumées durant le refrain, refrain qui sera d’ailleurs repris en cœur par tout le public. C’est aussi ça l’avantage de voir des groupes allemands ici à Wacken tellement l’engouement dans la foule est énorme pour eux. Gros wall of death pour le début de "Endless Pain" à la demande de du chanteur, puis multiples circle pit durant "Pleasure to Kill". Place ensuite à l’excellent "Hordes of Chaos" et ses confettis dorés pour le premier couplet et ses grosses flammes pour le refrain, et aussi avec un énorme circle pit. Puis le groupe enchaine avec le court mais puissant "Phobia" ! Petit discours de Mille qui me semble, si mes souvenirs sont bons, «critique» la politique et les religions. Bon il s’étale pas alors c’est parti pour "Enemy of God" et son break qui me fait toujours autant bander ! On enchaine avec deux gros morceaux, tout d’abord "Civilization Collapse" qui lancera un gros circle pit qui ne s’arrêtera même pas pendant l’intro "The Patriarch" et donc continuera sans interruption durant "Violent Revolution" et le retour de la pyro. Petite pause sonore avec "United in Hate" et son intro acoustique laissant Sami Yli-Sirniö seul sur scène. Mille revient avec son fameux drapeau Kreator pour lancer vous savez quoi, mais seulement il commence par parler de Mickael Jacskon en disant qu’il étant toujours vivant à l’époque de cette chanson, ensuite on a le droit à l’intro de "Painkiller" à la batterie pour la même raison. Bref après faire participer le public en séparant la foule en deux, la fin approche avec "Flag of Hate" et "Tormentor" accompagnés de circle pit un peu partout.
Très bon concert des allemands de Kreator qui prouve qu’ils ne se sont encore pas là par hasard. Côté show, ils auront vraiment bien profiter de la nuit en proposant un très bon jeux de lumières pour l’occasion. Je trouve aussi qu’ils ont proposé un bon show, alors certes certaines personnes tendront à dire qu’on est pas loin du ridicule, cependant à l’heure actuelle je trouve toujours sympa quand un groupe propose des trucs originaux. Après ça plait ou non, mais au moins ils se bougent. Sinon j’aurais rarement vu autant de circle pit en un seul concert, et pour une fois que je participe pas je suis un peu déçu finalement ! En tout cas voilà un concert qui clôture cette 25ème édition du festival comme il se doit.
Concert à peine terminé qu’on retrouve Laëti, Nico et le Baron qui n’étaient en fait pas loin de nous. ^^ Nico est d’ailleurs un peu dans le mal, après je crois avoir abusé de Jäger. Sinon Tophe fait la rencontre d’une milf qui participe là à son 25ème Wacken, oui elle les a tous fait…
Bon c’est pas le tout, mais le lendemain c’est moins drôle il y a pas mal de route pour renter dans mon bon vieux Jura. Alors ce sera une dernière bière et au lit.
DIMANCHE
Après le réveil, la phase la plus chiante d’un festival : ranger sa tente !!! Un passage sur le camp des Francs-Comtois pour les saluer une dernière fois, et départ sur le coup des 10h45. Après seulement 30 minutes de route on est déjà dans les bouchons, normal me direz vous à Wacken, et Tophe qui s’endort également à ce moment là. Du coup je conduirais tout du long, comme à l’aller finalement. Ah sinon on passe la frontière et on choppe la flotte, en gros la même scène que dans «Bienvenue chez les Ch'tis», ouai je sais la référence claque ! Après toutes ces merdes de bouchons on arrive chez Tophe à 23h passés, plus la force de continuer alors je fais une pause dodo ici, avant de rentrer tranquillement chez moi le lendemain tout cassé après ces quelques jours de folie à WACKEN sous le signe de la convivialité…
Psyko Killer
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