Je n’imaginais pas, le 18 janvier 1980 à Muret, en voyant l’un des derniers gigs avec Bon Scott, ni même l’année suivante, le 22 aout 1981, au Monsters Of Rocks à Donington,
que je revivrais de tels moments dans mon salon, en haute définition sur grand écran et en son 5.1 trois décades plus tard. Il faut dire que c’était encore l’époque du vinyle, plus pour longtemps d’ailleurs, et il fallait aller au cinéma pour voir la retransmission d’un concert dans de bonnes conditions, avec un Let There Be Rock par exemple !
Depuis nombre de sauts technologiques sont venus démocratiser la haute qualité, le blu-ray en étant une des dernières déclinaisons. Ce Live At River Plate n’est d’ailleurs pas le premier blu-ray du groupe, puisqu’il y a eu celui du Live à Donington, à la différence près que ce dernier était une transcription d’enregistrements analogiques 35 mm, alors que celui-ci a été tourné avec des caméras numériques, la différence portant sur le grain de l’image, très présent sur Donington, beaucoup plus rare ici. Pour le montage, Donington bénéficiait de 26 caméras, ici il y a trente deux, largement suffisant pour restituer l’ambiance du concert sous tous les angles. L’enchainement des plans n’est pas trop rapide, assez bien adapté au tempo du groupe, plutôt mid et pas speed, parfois plusieurs plans sont juxtaposés permettent de mettre en parallèle le groupe et son public. Côté son, le 5.1 excelle pour nous plonger dans l’arène, car le public fait une partie du spectacle, et sa participation est bien restituée sur les enceintes arrières, quant au son issu du groupe, il est parfait.
Le contenu quand à lui est connu de tous, inutile de s’appesantir sur la set-list qui fait encore une bonne part aux titres de l’ère Bon Scott. Par rapport au début des années 80, la prestation du groupe visuellement a quelque peu vieilli, les démarches sont un peu plus lourdes, les silhouettes moins souples, par contre la flamme est toujours là, et les australiens ont toujours cette capacité de se transformer en dieux du stade pour enflammer les foules. Brian n’a plus la voix d’antan, ni la prestance d’un Bon Scott, mais il assure toujours, sachant que l’essentiel du spectacle est assuré par Angus, et là, pas de signes apparents de dégradation, les riffs et les soli sont toujours percutants pour mettre le public en liesse. Et c’est ce public débordant d’enthousiasme qui fait l’intérêt de cet enregistrement, près de 200.000 fans sur trois concerts à guichets fermés fin 2009. Une folie amplifiée par une longue attente après une absence de 13 ans en Argentine.
Un public sans cesse en mouvement, reprenant en chœur les standards comme The Jack, en totale fusion avec le groupe, pas de doute, ce live fera date, difficile d’atteindre une telle dimension, le spectacle est total !
Depuis nombre de sauts technologiques sont venus démocratiser la haute qualité, le blu-ray en étant une des dernières déclinaisons. Ce Live At River Plate n’est d’ailleurs pas le premier blu-ray du groupe, puisqu’il y a eu celui du Live à Donington, à la différence près que ce dernier était une transcription d’enregistrements analogiques 35 mm, alors que celui-ci a été tourné avec des caméras numériques, la différence portant sur le grain de l’image, très présent sur Donington, beaucoup plus rare ici. Pour le montage, Donington bénéficiait de 26 caméras, ici il y a trente deux, largement suffisant pour restituer l’ambiance du concert sous tous les angles. L’enchainement des plans n’est pas trop rapide, assez bien adapté au tempo du groupe, plutôt mid et pas speed, parfois plusieurs plans sont juxtaposés permettent de mettre en parallèle le groupe et son public. Côté son, le 5.1 excelle pour nous plonger dans l’arène, car le public fait une partie du spectacle, et sa participation est bien restituée sur les enceintes arrières, quant au son issu du groupe, il est parfait.
Le contenu quand à lui est connu de tous, inutile de s’appesantir sur la set-list qui fait encore une bonne part aux titres de l’ère Bon Scott. Par rapport au début des années 80, la prestation du groupe visuellement a quelque peu vieilli, les démarches sont un peu plus lourdes, les silhouettes moins souples, par contre la flamme est toujours là, et les australiens ont toujours cette capacité de se transformer en dieux du stade pour enflammer les foules. Brian n’a plus la voix d’antan, ni la prestance d’un Bon Scott, mais il assure toujours, sachant que l’essentiel du spectacle est assuré par Angus, et là, pas de signes apparents de dégradation, les riffs et les soli sont toujours percutants pour mettre le public en liesse. Et c’est ce public débordant d’enthousiasme qui fait l’intérêt de cet enregistrement, près de 200.000 fans sur trois concerts à guichets fermés fin 2009. Une folie amplifiée par une longue attente après une absence de 13 ans en Argentine.
Un public sans cesse en mouvement, reprenant en chœur les standards comme The Jack, en totale fusion avec le groupe, pas de doute, ce live fera date, difficile d’atteindre une telle dimension, le spectacle est total !
Label : | Sony Music |
Sortie : | 09/05/2011 |
Production : | n/a |
Discographie : |
High Voltage (1975) (Australie) T.N.T. (1975) (Australie) High Voltage (international) (1976) Dirty Deeds Done Dirty Cheap (1976) Let There Be Rock (1977) Powerage (1978) If You Want Blood (1978) Highway To Hell (1979) Back In Black (chronique par Plunk) (par Claude Scébat) (1980) For Those About To Rock (1981) Flick Of The Switch (1983) '74 Jailbreak (1984) Fly on the Wall par Fred67 par John Markus (1985) Who Made Who (1986) Blow Up Your Video (1988) The Razors Edge (1990) Live (1992) Ballbreaker (1995) Stiff Upper Lip (2000) Black Ice (2008) Let There Be Rock (DVD 2011) Live At River Plate (DVD 2011) Rock Or Bust (2014) Power Up (2020) |
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