1993, AC/DC est en pleine recomposition. En effet, après le départ du Producteur Canadien, Bruce Fairbairn, c'est au tour du batteur Chris Slade de laisser sa place au profit de Phil Rudd, dont, c'est, dix ans après son départ, le grand retour au sein d'AC/DC.
Un retour qu'il doit à l'exigence artistique du nouveau Producteur, Rick Robin, qui considère Phil Rudd comme étant LE seul et unique batteur d'AC/DC, canal historique. Autre exigence souhaitée par Robin, la discrétion. En effet, Robin estime que le groupe doit rester concentré sur la conception du futur album, et, qu'il doit être protégé pour ne pas avoir à subir les pressions de la Presse Spécialisée, qui souhaiterait savoir le pourquoi du comment.
Bref, c'est, donc, en catimini, qu'en 1994, Phil Rudd se rend en Angleterre rejoindre le reste du groupe pour répéter et mettre en place les nouveaux morceaux du prochain album. Puis, en fin d'année 1994, le groupe s'envole pour les Etats-Unis, en vue d'enregistrer le disque à l'Ocean Way Recording de Los Angeles. Les sessions dureront jusqu'au début de l'année 1995.
Le 22 Aout 1995, le groupe est en Angleterre pour tourner un clip qui servira de support au morceau "Hard As A Rock". C'est, donc, à cette occasion que le retour de Phil Rudd est officialisé au sein du groupe, et, que l'information est communiquée à la Presse. Les Fans sont, donc, au courant, et, attendent, avec impatience, la sortie du nouvel opus.
Baptisé "Ballbreaker", l'album sortira le 22 Septembre 1995 sur le label Eastwest. Dès l'ouverture, sur Hard As A Rock, on est séduit par une intro de basse, façon Live Wire, un riff de guitare au son âpre et sec, un refrain efficace et un ensemble particulièrement équilibré.
Même approche sur Burnin' Alive, et, sur Love Bomb, avec leurs refrains accrocheurs, ou encore, sur Ballbreaker, avec son riff qui rappelle un peu celui de Let There Be Rock, sans oublier le solo de guitare bien chaud, trituré par les doigts magiques d'Angus Young. Arrivent trois excellents titres dont les couleurs Bluesy font penser à celles d'autres formations. A savoir, The Furor, qui rappelle un peu Lynyrd Skynyrd, Boogie Man dont les guitares lorgnent sur ZZ Top, et, enfin, The Honey Roll, qui a un petit quelque chose d'Aerosmith. Coté Progressif, on est surpris par l'incroyable Hail Caesar, avec des passages rappelant T.N.T ou High Voltage, ainsi que par Caught With Your Pants Down, avec son riff syncopé façon Whole Lotta Rosie. Enfin, en plus enlevé, on se régale sur Cover You In Oil, avec son refrain fédérateur, ou encore, sur Whiskey On The Rocks, avec son coté For Those About To Rock.
Bref, un album groovy, bien produit, doté de compositions très inspirées avec des idées inattendues qui donnent, à ce 13ème album studio, un caractère particulier, étonnant de fraicheur. Une nouvelle étincelle qui va ranimer la flamme d'un retour au premier plan, et, la qualité de Ballbreaker sera, comme il se doit, saluée par une critique unanime.
Les ventes suivront, elles aussi, avec plus de 2 Millions de disques vendus aux Etats-Unis (deux fois Disque de Platine) et 500 000 en France qui arrive en tète de tous les pays Européens. Du coté des Hit-Parades, Ballbreaker sera numéro 1 en Australie, mais, aussi, en Suisse, en Suède et en Finlande. Inutile de dire que la tournée Américaine qui débutera en Janvier 1996 confirmera cet état de grâce avec des concerts sold out.
En Avril 1996, AC/DC revient en Europe. D'abord, en Scandinavie, puis, en Allemagne, en Suisse et en Italie. La France sera visitée au mois de Mai, à Lievin dans le Nord, puis, à Paris pour deux soirs "mémorables", dixit Malcolm. En Juin, ce sera Nancy et Lyon, enfin, en Juillet, ultime concert donné à Bordeaux, avant que le groupe ne reparte en Amérique du Sud, puis, en Océanie.
Après plus de 10 mois passés sur les routes, la tournée mondiale de Ballbreaker, qui fut, aussi, triomphale, se terminera le 30 Novembre 1996. De retour au pays, et, totalement épuisée, la Dream Team s'accordera un long repos bien mérité... Et, pour la suite, chers lecteurs, ce sera, bien entendu, au prochain épisode. A bientot. JOHN MARKUS
Tracklist :
Hard as a Rock - 4:31
Cover You in Oil - 4:32
The Furor - 4:10
Boogie Man - 4:07
The Honey Roll - 5:34
Burnin' Alive - 5:05
Hail Caesar - 5:14
Love Bomb - 3:14
Caught with Your Pants Down - 4:14
Whiskey on the Rocks - 4:35
Ballbreaker - 4:32
Line Up :
Brian Johnson : chant
Angus Young : guitare solo
Malcolm Young : guitare rythmique, chœurs
Cliff Williams : basse, chœurs
Phil Rudd : batterie
Label : Eastwest
Production : Rick Rubin, Mike Fraser
Sortie : 26/09/1995
Discographie :
High Voltage (1975) (Australie)
T.N.T. (1975) (Australie)
High Voltage (international) (1976)
Dirty Deeds Done Dirty Cheap (1976)
Let There Be Rock (1977)
Powerage (1978)
If You Want Blood (1978)
Highway To Hell (1979)
Back In Black (chronique par Plunk) (par Claude Scébat) (1980)
For Those About To Rock (1981)
Flick Of The Switch (1983)
'74 Jailbreak (1984)
Fly on the Wall par Fred67 par John Markus (1985)
Who Made Who (1986)
Blow Up Your Video (1988)
The Razors Edge (1990)
Live (1992)
Ballbreaker (1995)
Stiff Upper Lip (2000)
Black Ice (2008)
Let There Be Rock (DVD 2011)
Live At River Plate (DVD 2011)
Rock Or Bust (2014)
Power Up (2020)
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