Dès l’entame de Down and Out, l’auditeur se retrouve en terrain connu. La griffe du groupe est bien là. Rythmiquement parlant, c’est une de mes chansons préférées, le drumming de Phil est exceptionnel. Undertow, la ballade qui prend la suite est habitée d’une belle mélodie et d’une interprétation pleine d’émotions de COLLINS, tout comme Snowbound, un peu plus loin. Ballad Of Big malgré son nom est bien rythmé mais ce titre manque à mon avis de mélodies accrocheuses. La guitare de RUTHERFORD est mise en avant sur Burning Rope à travers un solo très inspiré. La suite de l’album est classique mais efficace. Le trio enchaîne des chansons aux rythmes progressifs comme Deep In The Motherlode ou Scenes From A Night’s Dream et des ballades soft comme Many Too Many ou Follow You Follow Me qui clôture ce disque. Cette chanson va devenir le plus gros tube du groupe à l’époque et va permettre à l’album de se hisser à la 3ème place des charts britanniques. Mais la chanson la plus aboutie à mon sens de ce disque s’intitule The Lady Lies. Ecrite par Tony BANKS, cette chanson aux relents progressifs aborde un tournant plus moderne à travers les sons de synthés et de batterie.
Ce disque sera diversement apprécié par les fans. Certains trouveront que les ballades sont trop nombreuses et que COLLINS rend le groupe de plus en plus Pop. Ce qui est une aberration car Phil empêtré dans un 1er divorce, n’a participé que très peu à l’écriture de ce disque. D’autres dont votre serviteur pensent que ce disque comporte de très beaux moments. De plus cet album a bel et bien une âme progressive. Quant à Follow You Follow Me écrite sur la base d’un riff planant de RUTHERFORD, elle reste une chanson Pop délicieuse, simple et claire. Du coup, le groupe, après avoir passé avec brio l’après GABRIEL, passe haut la main l’après HACKETT.
Label : | Charisma Records |
Sortie : | 1978 |
Production : | David Hentschel et Genesis |
Discographie : |
From Genesis To Revelation (1969) |
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