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Cette série d’interviews met en lumière des personnes exerçant une activité en rapport avec le milieu musical. Cet épisode est consacré au célèbre photographe Alex Mitram qui a vu défiler tout le gotha du rock et du hard rock devant l’objectif de son appareil photo.

Nom : Mitram
Prénom : Alex

Quelle est ta profession et depuis quand ?
J’ai plusieurs casquettes depuis de nombreuses années, mais je suis chauffeur poids lourd depuis 1981 pour assurer le minimum de rentrées financières car l’artistique a toujours été financièrement en dents de scie. Donc, au fur et à mesure des années, je suis devenu : photographe depuis 1974, batteur, auteur, compositeur depuis 1976, iconographe pour Metal Attack dès 1983, associé pour mes agences : Intervision en 1984 et  Fastimage en 2005, puis manager, pour mon cousin, agent artistique pour quelques artistes, journaliste, chroniqueur, coordinateur de mes propres médias dès 1999 à nos jours, puis gérant de ma propre société en 2000, coordinateur dans la production vidéo depuis 2010, tout en étant chauffeur poids lourd pour pouvoir faire vivre ma petite famille dans les meilleures conditions possibles.

Comment et pourquoi es-tu devenu photographe ?
Je suis devenu photographe par un heureux hasard. J’ai juste participé à un club photos en colonie de vacances, dans un centre de loisirs en juillet 1974. Ce qui a vraiment déclenché cette vocation… J’aimais déjà la photographie, mon père était aussi un grand passionné averti de photographie et un très bon musicien. Dans mon enfance, je collais aussi de nombreuses images dans divers cahiers d’école à thèmes. J’ai juste voulu reproduire des images moi-même car je suis passionné des différents arts qui y sont liés. Ce qui explique peut-être cela.

Quelles ont été tes premières expériences en tant que photographe musical ?
J’ai baigné dans la marmite depuis ma naissance, voire avant, dans le ventre de ma mère chanteuse et mon père batteur percussionniste. Très tôt j’ai choppé le virus familial… Et comme c’étaient les meilleurs moments de ma vie, je voulais en garder des souvenirs personnels. C’est tout simplement pour ça et surtout l’obsession des belles images que je collais partout dans mes cahiers d’écolier. C’est une maladie chronophage ! (rires)

Tu as collaboré avec les premiers magazines spécialisés dans le Hard Rock en France (Enfer Magazine, Metal Attack et Hard Rock Magazine). Comment se sont présentées ces opportunités ?
Aie ! C’est une très, très longue histoire que je vais essayer de résumer ! J’ai donc commencé très tôt à aller en concert avec mes parents vu que mon père jouait avec le super orchestre afro-antillais de Guy Fanfan. Donc après avoir eu cette expérience, je suis allé voir à Paris tous les concerts possibles de mes artistes préférés, et comme il y en avait des tonnes, j’en ai fait des tonnes ! (rires)

Et comme je voulais rapporter des souvenirs de mes différentes expériences, j’ai commencé à aller aux diverses manifestations artistiques avec un appareil photo. Mais avant, j’aimais surtout les courses automobiles à la télévision. J’étais donc devenu un rat des salons automobiles de la place de Paris Bastille dès mes 12 ans. J’y allais avant même d’aller voir des concerts ce qui m’a vraiment formé et perfectionné dans la photographie qui était ma plus grande passion avec la musique. Et de fil en aiguille, je suis devenu un fanatique de mes deux arts de prédilection, l’image me permettait de revivre les meilleurs moments même si mes photographies étaient floues ! (rires)
Etant un pauvre petit autodidacte, il m’a fallu un certain temps pour arriver à comprendre tous les fonctionnements de la photographie. Mais je me perfectionnais au fur et à mesure, lentement mais sûrement. Puis vers mes 14 ans il y eu ce fameux club de photographie en colonie de vacances et j’ai pu rapidement me perfectionner dans cette direction artistique qui pour moi était magique. Voir apparaître tes images en chambre noire avec de la lumière rouge me fascinait, donc j’ai persévéré dans cette jolie direction ! Et un jour j’ose montrer mes quelques œuvres à mes amis du lycée Rabelais à Vitry Sur Seine. Mes potes me disaient toujours que je devrai vendre mes tirages 18x24, ce que j’ai fait rapidement.

J’achetais des photos de mes groupes préférés, aux puces de la porte de Clignancourt et je voyais des mecs louches qui vendaient pleins de trucs dans les allées des puces sur des grandes couvertures ou sur des cartons en toute liberté. J’ai donc fait la même chose avec mon ami Paul Frati qui est devenu mon associé dans cette nouvelle aventure. On vendait nos développements à un gros stand qui écoulaient des tonnes d’images et, comme ça marchait très bien, notre business est devenu plus organisé… Bref nous avions des clients fidèles dont un furieux fan de musique, le fameux : Jean-Paul Bellanger qui est venu me voir un jour à mon petit stand pour me dire qu’il y avait un fanzine qui se créait et que l’équipe cherchait des photographes pour illustrer leur magazine. Lorsque je suis arrivé à la rédaction, je n’ai pas eu à montrer mon book photos car il y avait déjà plusieurs de mes photos étalées sur une grande table. Une partie de la rédaction faisait partie de mes clients des puces ! C’est ainsi que j’ai intégré le fanzine qui est devenu Enfer Magazine, le premier magazine spécialisé dans le Hard Rock en France. J’étais donc au bon endroit au bon moment. Puis des dissensions ont fait que l’équipe s’est séparée et je suis parti fonder, avec mon ami Paul, une agence photos spécialisée dans le Hard Rock afin de pouvoir travailler en toute liberté avec différents magazines.

Enfer-Magazine-1983

A l’époque, tes photos pouvaient faire l’objet d’un poster central dans ces mensuels. Finalement, tu faisais de la concurrence au poster central d’un célèbre magazine de charme. En avais-tu conscience ? 😉
Euh, bah, pas du tout, c’est venu plus tard Docteur (rires) !

Plus sérieusement, tu as connu l’émergence d’une nouvelle vague de groupes Hard-Rock au début des années 80 avec les Metallica, Mötley Crüe et consorts. Avais-tu le sentiment de vivre des moments exceptionnels ?
Depuis mes débuts j’ai toujours été agréablement surpris par des artistes qui renouvellent les genres ou créent carrément de nouvelles choses excitantes à partir de ce que les générations précédentes ont fait de mieux. C’est ça les modes, les genres, ça revient, ça fusionne dans tous les sens, ça se bonifie comme le bon vin chaque année. J’ai vécu des moments extraordinaires avec les plus vieux et les plus jeunes. Je suis né avec la musique, c’est et cela restera ma vie jusqu’à ma mort en plus de la photographie.

Tu pourrais remplir un bottin avec la liste d’artistes et de groupes que tu as photographié mais peux-tu en citer quelques-uns ?
La question qui tue ! J’en n’ai tellement vu, photographié et adoré que je ne pourrai pas, hélas, tous les citer ! Je vais fournir un effort pour te citer une partie de mes références dans tous les styles que j’aime et là encore ce n’est pas gagné ! (rires).

Donc dans le désordre le plus complet : Jimi Hendrix, Led Zeppelin, Deep Purple, Rainbow, Dio, Black Sabbath, Queen, Thin Lizzy, Kiss, Status Quo, Rush, Aerosmith, Whitesnake, Glenn Hughes, Journey, Bryan Adams, Bon Jovi, Scorpions, Accept, Saxon, Iron Maiden, Simon Philipps, Judas Priest, Mötley Crüe, Metallica, AC/DC, Jeff Beck, Joe Satriani, Steve Vai, Tony MacAlpine, Stuart Hamm, Stanley Clarke, Marcus Miller, Uzeb, Level 42, Pink Floyd, Yes, Genesis, Marillion, Riverside, Queensryche, Dream Theater, Pop Evil, Five Finger Death Punch, Madonna, Anastasia, Tina Turner, Whitney Houston, Alanah Myles, Joan Jett, Lita Ford, Lee Aaron, Mariah Carey, Céline Dion, etc...pour être le plus large possible sans l’être totalement sinon on est encore là dans cent ans ! (rires)
Il faut que tu saches que j’ai un esprit musical très ouvert et que j’aime la musique de musiciens talentueux tous styles confondus. J’aime les grandes performances faites par des furieuses et furieux monstres géniaux ! Du classique au Rock Fusion en passant par de l’Electro, de la House Dance Groove Stoner Rock Funky & Metal, etc… Et il faudra aller voir le lien suivant pour comprendre mes expériences et ma culture artistique : http://www.tvrocklive.com/2023/03/01/pressbackstage-com/

La photographie a beaucoup changé depuis les années 80. Comment ta façon de travailler a-t-elle évoluée avec l’apparition du numérique ?
Mon évolution est permanente depuis mes débuts et c’est génial ! J’étais réfractaire au numérique car c’était un gros gadget vraiment très cher au début mais quand le numérique a sérieusement évolué, et que les prix sont devenus raisonnables, je me suis jeté dedans à corps perdu ! Ce qui m’a permis d’être ce que je suis devenu aujourd’hui avec toutes ces merveilleuses technologies qui nous facilitent la vie mais nous rendent complètement tous… Dingos !

Es-tu nostalgique de la chambre noire ?
Non car on a perdu des tonnes d’heures alors que maintenant, tout se fait en une demi-seconde ! Donc la nostalgie, je la laisse aux autres. Par contre, comme j’ai tout vécu de 1974 à 1999, année de la grande révolution numérique, je comprends mieux tout ce qui se passe dans les nouvelles technologies, et là c’est une autre histoire qui fait la différence !

Préfères-tu photographier un groupe en extérieur, dans le cadre d’un concert ou en intérieur, dans un studio ?
La musique vivante se vit en Live ! Donc sur toutes les scènes possibles, tout est question d’expériences et j’adore les défis car ça m’oblige à être meilleur les fois suivantes.

Alex-Mitram-1

Parmi toutes les séances photos que tu as réalisées, lesquelles ont été les plus difficiles et pourquoi ?
Etant un grand timide à la base, et surtout à mes débuts, j’ai eu ma première expérience d’une séance photo avec Corinne, la charmante femme de mon ami Franck. Elle m’avait demandé de lui faire une session avec de la belle lingerie afin de séduire mon ami. Après cette série avec lingerie, elle est revenue nue devant moi, à l’aise dans sa nudité, mais je n’étais pas du tout préparé à cette éventualité. Elle était superbe, avec un corps de rêve, et je n’ai pas réussi à prendre des photos originales car j’avais perdu tous mes moyens. J’ai finalement fait très peu de photos de cette séance extraordinaire, j’aurai dû prendre plus de temps pour réussir quelque chose de beaucoup mieux mais j’en garde un souvenir impérissable (rires) !

J’ai eu d’autres séances photos où je n’étais pas bien équipé et où j’apprenais à placer les lumières et avoir les meilleurs réglages possibles. Je n’ai jamais aimé les séances photos, je préfère mille fois plus les expressions en Live. En revanche, ce sont celles qui se vendent le moins sauf si elles sont exceptionnelles et, heureusement, j’ai eu cette chance à plusieurs reprises. Mais comme nous vendions beaucoup de séances photos aux magazines grâce aux grands photographes de nos agences, j’ai dû m’y mettre aussi par la force des choses, doucement mais sûrement. Les séances photos prennent beaucoup plus de temps et, la plupart du temps, tu n’en as pas assez. Tu as parfois seulement deux minutes pour une session promo dans une chambre d’hôtel sans repérage ou en extérieur, un jour de mauvais temps. Tu es donc toujours frustré car tu n’as pas pu faire la photo que tu avais à l’esprit faute de préparation et de temps.

A contrario, ta meilleure séance photo ?
Celle avec la sublime Corinne car elle a été la plus instructive et formatrice pour mes réalisations suivantes. Il y a aussi celle de Sortilège, en 1983, pour apprendre qu’il fallait plus de lumière. Celle avec Presence qui m’a permis d’aller où je voulais avec beaucoup plus de préparation dans un studio photo pro avec du bon matos loué pour la circonstance en vue d’une pochette de disque à venir. Hélas, cet excellent groupe n’a pas percé. Par contre, celle du faux Live au théâtre de Colombes voulu par le groupe H-Bomb a fait l’objet d’un beau Picture Disc qui a bien marché.

Quelles sont les photos dont tu es le plus fier ?
J’en ai beaucoup depuis 1974 ! Celle de Freddie Mercury (Queen), celle d’Angus Young (AC/DC), celle de Cliff Burton (Metallica), etc... Photos qui ont fait des couvertures, mais il y en a eu tellement que je ne pourrai pas toutes les citer.

Tu pourrais écrire un livre avec tout ce que tu as vu, photographié et vécu. Est-ce prévu ?
Alors oui ! Mais ça fait plus de 10 ans que je suis sur un gros livre. Mais comme je suis un furieux perfectionniste, je n’arrive pas à en être satisfait et donc je recule toujours l’échéance car je pense pouvoir faire cent fois mieux que les maquettes déjà faites. Et puis il y a le gros problème économique de nos jours, je ne pourrai pas sortir un livre si je n’ai pas le contrôle total et l’argent pour le réaliser comme je le veux. Hélas, ce n’est pas demain la veille, je mets donc le projet de côté au risque que ça ne sorte jamais… J’ai eu beaucoup de propositions mais j’attends la meilleure possible.

En attendant ton livre, et pour mieux te connaître, je te propose de répondre à un questionnaire de Proust revisité.
Quelle expérience a été la plus enrichissante au sens propre et figurée ?
Faire de la musique devant un public grandissant et comprendre qu’en France il faut avoir beaucoup d’argent, surtout quand tu veux être un grand batteur, et avoir de la chance ce qui n’a pas été toujours mon cas. De travailler dur pour en vivre un peu. J’ai vite compris ce problème et j’ai donc fait autre chose, en rapport avec mon niveau.

Quand et comment es-tu tombé dans la marmite du Hard Rock ?
En 1976 quand les copains ont voulu monter un groupe qui n’avait pas de batteur. Comme mon père était bon batteur, j’ai fini par faire la même chose sans vouloir vraiment l’imiter et sans son aide vu qu’il n’était jamais là pour notre petite famille. Puis j’ai eu cette belle opportunité pour Enfer magazine & consorts. J’ai lâché mes baguettes pour foncer dans la photographie artistique et je ne le regretterai jamais, même si frapper très fort sur des tambours m’a toujours excité ! (rires)

Quel a été ton premier concert ?
Je pense que je ne savais pas encore marcher avec mes petits souliers… Guy FanFan et son orchestre avec mon père à la batterie et aux percussions dans les années 60.

Les groupes que tu préfères ?
Tu reprends tous les artistes que je t’ai déjà cité et tu multiplies par… Plus de 20 000 groupes ! (rires)

Alex-Mitram-2

Les albums que tu préfères ?
Tu es dur avec moi là ! Des albums surtout anglo-saxons mais que je n’écoute plus depuis trop longtemps car vraiment trop écoutés et surtout pas assez de temps pour écouter des albums en entier comme avant car je suis très sollicité… Bon bref ! Comme tu es un mec super sympa, je vais faire encore un petit effort : The Song Remains The Same (Led Zeppelin), Made In Japan, Live In Europe (Deep Purple), Live In Dangerous (Thin Lizzy), Alive I & II & III (Kiss), Live Killers (Queen), Tokyo Tapes (Scorpions), Come Alive (Peter Frampton), A Show Of Hands, Different Stage (Rush), Live… In The Heart Of The City (Whitesnake), Seconds Out (Genesis), The Wall (Pink Floyd), Captured Live (Journey), Operation Mindcrime (Queensryche), Awake (Dream Theater), Double Live Gozzo! (Ted Nugent), The Number Of The Beast, Donington Live (Iron Maiden), Anywhere But Home (Evanescence), etc. Tu constates que ce sont, pour la plupart, des des albums Live que j’aime.

Ta pochette d’album préférée ?
Comment en choisir qu’une ?! Tu parles à un furieux de l’image mec ! The Dark Side Of The Moon (Pink Floyd), une belle représentation graphique et moderne de l’époque où j’étais à fond dans la science-fiction, Destroyer (Kiss) que j’adorais, en poster dans ma chambre d’ado, Nevermind (Nirvana), le fameux bébé qui nage vers le dollar, superbe idée pour un si mauvais groupe ! (rires)

Dans la rubrique Meet And Greet, cite une rencontre qui t’a marqué et pourquoi ?
Jimmy Page en Backstage, au Monsters Of Rock, il était super sympa, lumineux, radieux, le Dieu du moment avant de monter sur les planches avec… Aerosmith !

Une rencontre que tu aimerais faire et pourquoi ?
Amy Lee
(Evanescence), bah… Juste pour me marier avec elle car c’est mon style, une femme de talent !


Au rayon souvenirs, cite un grand moment de satisfaction ?
Le Monsters Of Rock de 1984, mon premier festival en Angleterre pour aller voir Van Halen, entre autres… Putain quelle claque ! J’étais tout simplement complètement ouf et heureux ce jour-là bordel !

Monsters-of-rock-1984

Un grand moment de solitude ?
Le 29 novembre 1979, clochard et fauché cette année-là ! J’attendais dans un froid de canardeaux que l’on me laisse rentrer gratuitement au Pavillon de Paris pour le concert de Supertramp que j’adorais et que j’adore toujours ! J’ai pu rentrer finalement pour les deux derniers morceaux grâce à un sympathique vigile qui a eu pitié de moi en me voyant trembler comme une feuille morte collé aux barrières de sécurité et bien putain, ils étaient supers bons les cadors ! Heureusement qu’ils ont tout filmé pour moi ! (ndr : pas uniquement pour toi puisque le concert est sorti en vidéo sous le titre Live In Paris ’79 😉) Donc j’ai pu revivre cent fois, dans mon fauteuil au chaud avec mes cocktails fruités, cette éternelle frustration. (rires)

Rayon ménagerie. Le milieu Metal aime bien les dragons, les phénix et les bestioles couvertes d’écailles mais comme animal de compagnie, es-tu plutôt chat ou chien ?
Plutôt femmes car elles font leurs besoins et leurs bouffes toutes seules. Parfois, elles me massent le dos et ailleurs d’ailleurs ! (rires)

Le Metal c’est vital mais as-tu d’autres passions ?
Le Metal n’est pas vraiment vital pour moi et heureusement ! Cependant je ne pourrai pas vivre sans une petite touche entre mes cages à miel, chaque jour, mais pas que… Le virus est tenace Docteur Folamour. (rires) Mais, j’adore énormément de choses en dehors de la musique ! J’adore les Muscle Cars, les motos, les avions, les maquettes, les miniatures, les figurines, je suis cinéphile, surtout la science-fiction, l’anticipation dans mes lectures, l’histoire, la géopolitique, l’art en général, le dessin, le graphisme, l’architecture, l’informatique, l’humour, la dérision, la photographie qui regroupe une bonne partie de ce que je viens de te citer, créer, créer, créer avec passion et amour des belles choses de la vie ! Je peux t’en rajouter une bonne couche ou ça te va ? Ok je vais me calmer sinon ça risque de faire trop long pour ta retranscription !

Tu es plutôt du genre à avoir des remords ou des regrets ?
Des regrets de n’avoir pas été plus culotté, j’aurais dû être plus coriace pour obtenir plus de choses des artistes que j’adorais ! Résultat des courses, il y a plein d’artistes que je n’ai pas pu immortaliser en photographie… Et bien sûr j’ai des remords pour pleins d’autres choses plus importantes que la musique mais c’est une autre histoire que je ne pourrai pas étaler ici. Mais c’est le cas de tout le monde d’avoir des remords, non ?

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
Les guerres qui tuent des millions d’innocents, la barbarie, le pouvoir qui écrase les masses populaires, toutes les religions qui endoctrinent les mêmes masses de… moutons ! La méchanceté, la haine, la jalousie, la convoitise, la connerie humaine, les intellectuels fortunés qui écrasent les plus démunis au lieu de justement les aider, etc. il me faudrait un gros dictionnaire pour me sortir de cette grande question existentielle ! (rires)

Le mot ou la phrase que tu utilises souvent ?
Doctoresse, c’est de l’humour… noir !

Es-tu plutôt « c’était mieux avant » ou « le meilleur est à venir » ?
Les deux, car je suis très positif et je pense sérieusement qu’il va y avoir des jeunes artistes qui vont casser la barraque dans l’avenir ! Ils sont nombreux chaque année à me surprendre encore. Je crois aux nouvelles générations qui feront des trucs encore plus forts avec des fusions dans tous les sens ! C’est pour cette raison que je suis toujours dans le show business depuis toutes ces belles années. Je veux continuer à être agréablement surpris, comme je l’ai toujours été, et je le suis encore même si c’est de plus en plus rare (rires) !

Quels sont tes espoirs pour les prochains mois ?
Justement être agréablement surpris par des artistes talen… tueurs ! Réussir tous mes nombreux projets et faire une belle rencontre d’une femme qui sera aimante, douce, belle et gentille, une femme qui aime l’art sous toutes ses formes et qui veut être heureuse avec moi… Ah oui ! Docteur, tu as raison ! Elle n’existe pas encore, c’est une chimère, Vénus n’a jamais existé ? Ok, alors je vais me faire Hara Kiri dans 5 minutes après un thé à la menthe ! (rires)

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