Cette série d’interviews met en lumière des personnes exerçant une activité en rapport avec le milieu musical. Cet épisode est consacré à Stéphane « Bady » Brulez, ingénieur du son. Une profession essentielle sans laquelle les musiciens seraient contraints à jouer ‘unplugged’
Nom : Brulez
Prénom : Stéphane dit « Bady »
Tu es peut-être davantage connu avec ce surnom. D’où vient-il ?
C’est mon neveu qui a commencé par m’appeler ainsi. Ça a été repris par ma famille puis mes amis. Les amis moins proches ont entendu mes amis proches m’appeler comme ça et du coup, beaucoup de gens m’appellent comme ça. A un tel point que certaines personnes ne connaissent pas mon prénom.
Quelle est ta profession et depuis quand ?
J’ai plusieurs « casquettes », ingé son, tour manager, régisseur général et directeur technique.
En quoi consiste exactement l’activité d’ingénieur du son ?
Je suis ingé son en live et pas en studio. Mon métier consiste à sonoriser un groupe dans une salle via plusieurs éléments dont une console de mixage et à « amplifier » ce que donne le groupe sur scène.
Comment et pourquoi es-tu devenu ingénieur du son ?
Je suis venu à exercer ce métier à cause de mon entourage. J’ai toujours été dans le milieu musical et entouré de musiciens depuis mes 16 ans. A un moment, des personnes que j’accompagnais ont eu « besoin » d’un ingé son. J’ai relevé le défi en apprenant par moi-même et, ensuite, avec des gens qui m’ont permis de me perfectionner. Je suis un autodidacte, je n’ai pas fait d’école alors que maintenant, il faut être diplômé d’une école pour exercer ce métier. A mon époque, au début des années 90, on apprenait sur le tas car les écoles spécialisées coûtaient très chères et la plupart étaient à l’étranger. On apprenait avec un mentor qui, le moment venu, nous jetait dans le grand bain au milieu des requins. Généralement, c’était une catastrophe et puis tu apprenais petit à petit. Voilà comment ça se passait avant.
C’était l’apprentissage sur le tas !
Oui et j’estime que j’apprends encore des choses car les méthodes évoluent. J’ai été formé par des personnes qui avaient une approche très européenne du mix avant de rencontrer un américain qui m’a fait adopter un autre son. Pour faire court, les européens ont un mix plus clean et propre que les américains qui ont un mix beaucoup plus dynamique. La façon d’appréhender le son est totalement différente.
Est-ce qu’il t’arrive de proposer aux groupes avec lesquels tu collabores d’adopter un son différent ?
Il faut savoir que si tu prends dix ingés son pour un même groupe, et avec le même matériel, tu auras dix sons différents. Chacun a sa façon de voir mais, personnellement, j’ai un mix plus américain car ça m’intéresse davantage de mettre l’accent sur la dynamique globale plutôt que d’être sur du pointilleux qui me semble moins adapté au contexte du live. J’ai vu le métier changé car le son des guitares, des batteries a évolué au fil des années. On a « habitué » le public à entendre des mix d’une certaine manière même si, aujourd’hui, il y a de nouveaux groupes qui arrivent avec des mix très différents. La vision anglaise, par exemple, est différente des visions européennes et américaines ne serait-ce que sur les guitares saturées. Il faut donc arriver à trouver un son qui matche avec le style du groupe. Par exemple, pour SORTILEGE avec qui je travaille, je vais avoir un mix des guitares plus années 80 tout en recherchant un son actuel. Tout dépend de l’identité du groupe et de l’approche que tu peux avoir.
Tu t’adaptes au groupe mais est-ce qu’il y a des ingés son qui imposent leur « patte » musicale et donnent toujours le même son aux groupes avec lesquels ils travaillent ?
C’est compliqué et j’aurai tendance à dire oui et non. Oui car tu entends et tu appréhendes le son d’une certaine manière en tant qu’ingé son et tu vas coloriser le groupe en fonction de ce que tu ressens. Mais lorsque tu travailles avec un groupe, c’est à toi de t’adapter au groupe et à son identité. C’est primordial d’avoir une discussion avec celui-ci pour comprendre ce qu’il attend. L’idéal est d’avoir une résidence avec le groupe pour avoir le temps d’échanger sur le son, sur ce que le groupe veut, comment il le veut et pourquoi. Mais globalement, il y a toujours la patte de l’ingé son car tu ne peux pas lui demander de faire le contraire de ce à quoi il est habitué.
Quels sont les principaux groupes avec lesquels tu as travaillé ?
Houlà, ça va être long. Je vais te parler de la période actuelle car c’est plus simple et je vais m’en souvenir (rires). Sur les grosses périodes de travail, j’ai dû faire entre 100 et 150 dates par an alors il y a des choses qui sont passées à la trappe. Parmi les groupes avec lesquels je travaille régulièrement, il y a SORTILEGE depuis la reformation, KONTRUST un groupe de crossover autrichien, MYRATH en tant qu’ingé son « retour » et je bosse aussi depuis une quinzaine d’années avec ADX.
Il y a aussi des groupes comme FAITH IN AGONY ou AVALAND, tous deux de Grenoble, et pour lesquels je fais du développement avec un rôle de consultant dans le domaine du son. C’est une activité qui m’intéresse beaucoup.
Est-ce que tu as le statut d’intermittent du spectacle ?
J’étais intermittent il y a longtemps avant de mettre à mon compte car je travaille beaucoup à l’étranger et ce statut n’existe pas dans les autres pays. Je suis revenu au statut d’intermittent à la suite de la pandémie et je dois faire 507 heures sur l’année pour conserver ce statut. Cela représente à peu près 60 dates car une date correspond à 4h, 8h ou 10 heures de travail. Je pense garder ce statut encore quelques années au vu des incertitudes liées à la situation actuelle.
Professionnellement, comment as-tu traversé la période de pandémie ? As-tu envisagé une reconversion ?
J’ai eu la « chance » de ne pas avoir eu à me reconvertir mais c’est une période qui a été très compliquée à traverser. Ça n’a pas été évident de me retrouver bloqué chez moi car, habituellement, je suis très rarement à la maison. C’est aussi un métier qui exige de travailler tout le temps car tu utilises tes oreilles comme un muscle alors le retour a été compliqué après presque deux ans sans concert.
Mais pour être honnête, la question de la reconversion s’est posée car il devait rester 2,50 € sur mon compte au moment où les activités ont repris. Je me suis réellement posé la question de savoir ce que j’allais faire si ça ne redémarrait pas.
Heureusement, cette période semble derrière nous. Quels sont les problèmes que tu rencontres le plus souvent pendant les concerts ?
Généralement tu fais tout pour ne pas en avoir mais tout dépend des endroits, des gens qui t’accueillent et du matériel sur place. C’est pourquoi je me déplace aussi avec mon propre matériel, ma console et mes micros. La grosse galère que je peux rencontrer est un système son pas ou mal calé mais ça arrive de moins en moins. Tu ne peux éviter d’avoir des galères mais l’expérience te permet d’anticiper des problèmes et de les résoudre. Et comme il s’agit de live, tu n’as pas d’autre choix que de faire face sans paniquer.
Tu opères aussi sur des festivals. Quelles problématiques supplémentaires dois-tu gérer par rapport à un concert en salle ?
La pluie, le vent sont les grandes problématiques car cela impacte l’accueil des groupes et le stockage du matériel. Mais une fois encore, on est sur du live donc il faut que ça fonctionne, tu n’as pas d’autre choix.
En festival, dois-tu composer avec les ingés son des groupes à l’affiche ?
Oui, il y a beaucoup de groupes qui sont accompagnés de leur ingé son qui ont leur propre matériel. Il y a un travail de préparation avant un festival pour savoir qui vient et avec quoi. Cela nous permet de gérer l’accueil des personnes et d’installer le matériel. Généralement, ça se passe plutôt bien dès lors où tu es entouré de professionnels.
Ton travail est très exigeant car tout doit être en place au moment où le groupe monte sur scène, tu dois assurer une bonne qualité de son pendant le concert et tout ranger ensuite alors que le groupe est parti avec les groupies. Pas trop ingrat comme métier ?
Il n’y a plus de groupies, c’est fini ! Ce n’est pas un métier ingrat à partir du moment où il y a un respect mutuel entre les musiciens et les techniciens. En tant que technicien, je sais que je suis là grâce à eux mais si ça se passe bien pour les musiciens sur scène c’est aussi parce qu’il y a des techniciens en face. Il y en qui en ont conscience, d’autres non mais je ne me vois pas travailler avec un artiste sans qu’il y ait ce respect mutuel.
Il faut travailler en bonne intelligence. Comme je te le disais, c’est important qu’il y ait un dialogue avec le groupe pour savoir ce qu’il attend. Tout le monde ne procède pas ainsi mais chacun fait comme il le sent. Si je prends l’exemple de SORTILEGE, j’ai eu des discussions qui ont duré des heures et des heures avec Olivier Spitzer le guitariste. On en a encore aujourd’hui car il analyse tout après chaque live. Généralement, les gens autour de nous se barrent car ils en ont marre de nous entendre parler de son et du pourquoi du comment de la chose (rires).
Les groupes de première partie ont parfois un son moins bon que les têtes d’affiche. A qui la faute ?
Ça dépend de plusieurs facteurs. Les premiers responsables peuvent être les groupes eux-mêmes car, souvent, ils n’ont pas d’ingé son et celui de la salle ne connaît pas le groupe et sa façon de jouer. Il ne sait pas comment l’appréhender et il adopte, par défaut, un mix de base qui ne convient pas forcément. Le groupe peut être aussi moins expérimenté ou avoir du matériel de moins bonne qualité ce qui impacte le son.
Il peut aussi arriver que ce soit fait sciemment par le groupe de tête d’affiche et ça m’est déjà arrivé de la subir (rires) Mais si un groupe est sûr de lui, il n’a aucun intérêt à agir ainsi. Au contraire la concurrence doit être stimulante. C’est mon avis personnel.
Pour continuer, je te propose de répondre à un questionnaire de Proust revisité afin d’apprendre à te connaître.
Quelle expérience a été la plus enrichissante au sens propre et figuré ?
Toutes les expériences sont enrichissantes. C’est à chacun d’aller chercher ce qu’il a envie d’aller y chercher. Si ce n’est pas le cas, il faut passer à autre chose. C’est sûr que c’est moins enrichissant lorsque je fais de l’évènementiel avec des gens équipés de micros-cravates. J’essaie d’en faire le moins possible mais il faut bien bosser.
Quand et comment es-tu tombé dans la marmite du Metal ?
Mes parents écoutaient déjà du Rock, SPRINGSTEEN, MEAT LOAF, des trucs de ce genre. Mais je devais avoir 15-16 ans quand un ami plus âgé, et qui faisait son service militaire en Allemagne, nous a ramené des trucs étranges à écouter (rires). Je pense que le premier disque vraiment Metal que j’ai dû écouter devait être « Restless and Wild » d’ACCEPT.
Quel a été ton 1er concert ?
Ce doit être IRON MAIDEN à Bercy en 1986 sur la tournée « Somewhere In Time ». Mes parents m’ont laissé y aller car ils se sont dit « de toute façon c’est une cause perdue alors vas-y ». Ils ont toujours été cool et ils ne m’ont jamais limité par rapport aux expériences que j’ai tenté dans la vie.
Les groupes que tu préfères ?
J’ai un éventail assez large ne serait-ce que par rapport à mon métier. J’essaie d’écouter beaucoup de choses différentes pour étudier les prod et la façon de mixer. J’écoute principalement du Thrash et Death suédois à la SOILWORK et IN FLAMES et à l’opposé des groupes de FM et AOR. Les BON JOVI et consorts et des groupes plus récents comme H.E.A.T.. Je fais le grand écart en termes de goût musicaux !
Les albums que tu préfères ?
Il n’y en a pas, tout dépend des périodes. En ce moment, j’écoute toute la discographie de SOILWORK. Juste avant celle de H.E.A.T. Lorsque je flashe sur un groupe ou un album, je peux l’écouter en boucle 70 fois et ne plus y toucher pendant 3-4 ans. Tout dépend des jours et de mon humeur.
Ta pochette d’album préférée ?
Celles d’IRON MAIDEN. « Powersalve » ou « Somewhere In Time » sont quand même de sacrées pochettes ! Plus récemment, celle de l’album « Apocalypso » de SORTILEGE réalisée par Stan W. Decker est sacrément belle. C’est bien que le vinyle revienne à la mode car ce format permet d’apprécier tous les détails des pochettes.
Dans la rubrique Meet and Greet, cite une rencontre qui t’a marqué et pourquoi ?
Ronnie James Dio. J’ai eu l’occasion de le rencontrer de manière fortuite 2-3 ans avant son décès. Je suis vraiment content de l’avoir rencontré et je ne m’attendais pas à autant de gentillesse et de simplicité. Sa femme, Wendy, qui manageait sa carrière était là aussi. Deux personnes vraiment adorables.
Une rencontre que tu aimerais faire et pourquoi ?
Avant de te répondre, je précise que je ne suis pas absolument pas fan de personnes. J’ai très peu d’albums dédicacés ou de photos avec des artistes avec lesquels j’ai travaillé. Il n’y a pas de personnes que j’ai envie de rencontrer en particulier car tu peux être très déçu. Il suffit que ce ne soit pas le bon moment pour la personne et tu te dis que le mec est un con alors que ce n’est pas le cas. C’est juste que ce n’est pas le bon moment ou le bon endroit. J’ai souvent fait des rencontres par hasard alors je préfère laisser les choses se faire. Je ne vais pas aller courir après un artiste, si je le rencontre tant mieux et si ce n’est pas le cas, tant pis.
Au rayon souvenirs, cite un grand moment de satisfaction ?
Pour te citer des exemples récents, je dirais SORTILEGE au Hellfest. On a beaucoup travaillé pour préparer cette date. C’était stressant car il y avait un réel enjeu et on n’avait pas le droit de se louper. Tu te dis que tu as fait le job quand le label, le tourneur et le public te remercient. Ça fait plaisir.
Il y a aussi de la satisfaction quand tu mets les pieds dans un endroit inconnu comme ce fut le cas quand je suis parti avec MYRATH au Qatar pour la coupe du monde (ndr : le groupe était à l’affiche du Fan Festival organisé par la FIFA). C’est une grande satisfaction de savoir que MYRATH est le 1er groupe de Metal à jouer là-bas ! Il y avait 50 000 personnes pour le concert et tu te dis que, culturellement, tu apportes quelque chose en participant à ce type d’évènement. La preuve que la musique est universelle.
J’en parlais encore hier soir avec le groupe (interview réalisée le 16 mars, le lendemain du passage de MYRATH à l’Elysée-Montmartre). On évoquait aussi le passage au Sweden Rock 2019 où ils se sont retrouvés propulsés en tête d’affiche au dernier moment devant 35 000 personnes. Rien n’était prévu et il a fallu gérer. Un très grand moment et une grande satisfaction de voir, le lendemain, le groupe remercier l’équipe technique sur les réseaux sociaux. On ne cherche pas à avoir ce type de reconnaissance mais ça fait du bien de temps en temps.
Cite un grand moment de solitude.
Le premier qui me vient à l’esprit est avec ADX au festival Fall Of Summer (ndr : en 2016). De mémoire, c’était la dernière date de la tournée avec ADX donc tout était calé au niveau des réglages. Dès notre arrivée sur le site, on a compris qu’il y avait des problèmes au sein de l’organisation. On a cumulé les problèmes techniques au niveau de l’installation et lorsqu’on a ouvert le son, c’était une boucherie et on ne pouvait rien faire ! Pour l’histoire, il y avait un gars derrière moi qui n’arrêtait pas de gueuler et se plaindre du son. J’ai proposé de lui laisser ma place derrière la console mais il a refusé. Dommage, j’aurais peut-être appris quelque chose (rires). C’était un grand et long moment de solitude parce que, dès le départ, tu sais que c’est mort et que quoique que tu fasses, ça ne s’améliorera pas.
Rayon ménagerie. Le milieu Metal aime bien les dragons, les phénix et les bestioles couvertes d’écailles mais comme animal de compagnie, es-tu plutôt chat ou chien ?
Chat car, comme je te le disais, je ne suis pas souvent chez moi alors je ne pourrai pas avoir un chien. Je vis à la campagne donc mon chat vit comme il a envie de vivre. Le truc à savoir est que le chat n’est pas le compagnon de l’homme mais que l’homme est le compagnon du chat. Il me fait bien sentir de temps en temps que je vis chez lui et non l’inverse mais la cohabitation se passe bien (rires).
Le Metal c’est vital mais as-tu un passe-temps favori ?
Le bricolage par la force des choses car j’ai une vieille ferme que je retape depuis des années. C’est devenu une passion par obligation et non par choix.
Tu es plutôt du genre à avoir des remords ou des regrets ?
Ni l’un ni l’autre car je pense que ce n’est pas ce qui te fera avancer. Jamais en mode regret car tu ne pourras pas changer ce qui s’est passé. Jamais en mode remord parce que ça ne changera rien non plus. Si tu as été un con un jour, tant pis, ça ne t’empêchera pas de faire mieux pour le reste de ta vie. Je suis assez adepte du karma donc je pense que si tu fais de la merde toute ta vie, ça te reviendra en pleine face à un moment, en tout cas j’espère. J’essaie de vivre au mieux en harmonie avec la nature et les gens qui m’entourent sans être baba cool. J’ai tendance à être direct et lorsque la pensée ou l’attitude des gens ne me convient pas, je m‘éloigne de ces personnes.
Ce que tu détestes par-dessus tout ?
Déjà, j’ai vraiment du mal avec les cons. Ensuite toute forme d’intolérance. Je ne vais pas faire de politique mais quand j’entends des gens dire « je suis un pur français », j’ai envie de leur dire de revoir leur histoire car la France est le fruit d’un joli melting-pot de plusieurs civilisations. On est toujours l’étranger de quelqu’un et tout irait un peu mieux si on acceptait davantage les différences. On nous a appris à être individualiste et à marcher sur les autres pour s’en sortir. Mais chacun voit midi à sa porte.
Le mot ou la phrase que tu utilises souvent ou une devise en particulier ?
Il va falloir que tu la censures. Ma devise favorite est « Va bien te faire e*****r » (rires). Les personnes qui m’entourent ou avec qui je travaille peuvent te le confirmer. J’ai tendance à ne pas du tout être diplomate et lorsque quelque chose m’emmerde, je le dis clairement et franchement. Ça passe avec ceux qui me connaissent, un peu moins avec les autres.J’ai aussi
une phrase favorite que je dis tout le temps aux guitaristes, c’est « Tu joues trop fort ! ». La plupart des guitaristes sont sourds et il faut toujours qu’ils jouent à fond (rires).
Es-tu plutôt « c’était mieux avant » ou « le meilleur est à venir » ?
Les deux. C’est une réponse d’auvergnat mais je pense qu’il y avait des choses qui étaient bien avant et qui n’existent plus aujourd’hui. Mais d’un autre côté, maintenant on a accès à beaucoup de choses via internet même si l’utilisation qu’on en fait n’est pas toujours la bonne.
Sans vouloir passer pour un vieux con, je préfère ma jeunesse à celle des enfants d’aujourd’hui. J’ai passé toute mon adolescence avec un groupe d’amis, on sortait, on s’amusait, on partageait plein de choses ensemble. Quand tu vois la plupart des gamins aujourd’hui, ils passent leur temps rivés sur leurs écrans à se parler par le biais des réseaux sociaux. Le mode de vie à changé mais rien ne les empêche de faire autrement.
Pour terminer, quels sont tes espoirs pour les prochains mois ?
Que la situation revienne à la normale car, malgré tout ce qui est dit, ce n’est pas encore le cas et il y a encore des concerts et des tournées annulés. Et 2024 risque d’être compliqué à Paris car les manifestations culturelles vont être limitées avec l’organisation des J.O.. La ville risque d’être une zone sinistrée et toute l’attention sera portée sur les J.O. Mais j’espère que tout va bien se passer pour les groupes notamment ceux avec qui je bosse. Ça va revenir à la normalité mais on ne sait pas quand.
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