Album in gold ? Maybe, but for me, this one is in Silver ! The next could be in gold.
Pile poil bon, mais un peu trop pile poil bleu ! Pas assez cuit ce steak !
– '' Allô Monsieur le Producteur, j'ai bien reçu votre album à chroniquer ! Mais dites,le mixage n'est pas fini, il n'y a pratiquement pas de solo !?
– C'est normal ! On a fait un album de soul pop
– heu bon ! Dommage, même Ike Turner balançait quelques salves dans la soul pop de sa femme, vous savez ? On a l'impression de conduire une Ferrari uniquement pour les zone 30
– Oui mais nous, on veut se caler plutôt pour toucher le public de Duffy et Amy !''*
– Ha ! C'est clair que la place est libre ! Bien vu ! Sauf que si effectivement vos 10 titres font mouche, et certains peuvent cartonner en radio (Lady in gold, Little boy preacher, Burned out, Rejection), il n'empêche que Elin Larsson n'a pas encore les modulations vocales des 2 citées, qui permettait de ne pas rendre monotone tout un album, que les pourtant excellentes compositions donnent envie de se passer en boucles. L'apport de solo du doué et inspiré Dorian (cocorico) Sorriaux aurait coloré l'album ! C'est d'autant plus gênant que sans ces modulations vocales, on ressent encore plus le côté nasillard de la voix et les fins trémolos à la Beth Hart ! Par contre, il y a beaucoup de choeurs charmeurs qui donnent envie de chanter, et un clavier qui apporte un autre horizon.
Du coup, je suis bien ennuyé pour noter cet album qui est très agréable à écouter, mais qui me frustre, tant il lui manque un peu d'âme et de vécu, à l'instar de la sympathique balade, mais, un peu facile piano voix, I felt a change : n'est pas Janis ou Ritchie Kotzen qui veut. Mais ce manque de poils aux pattes d'éléphants peut paraître compréhensible vu le jeune âges des musiciens. Cela nous laissent donc espérer un futur très prometteur, si le groupe n'explose pas en vol comme Duffy et Amy. Quoiqu'il en soit, ce second album, aux rythmes bien variés, notamment avec le très entraînant rock n’roll Won't go back, ou l'ambiancé, Gone so long, qui irait bien dans une B.O de Tarentino, est très agréable à écouter : ne te prive donc pas.
La Lady et ses hommes manquent l'or pour quelques centièmes près ! Mais le potentiel est bien là pour aller chercher le Graal aux prochaines Olympiades.
* Dialogue sorti tout droit de mon imagination
* Cer album fait suite à l’éponyme Blues Pills (chronique ICI).
* Blues Pills sera en concert dès cet été dans un certain nombre de festivals, et nous pourrons les retrouver en France le 28 août à Paris, le 23 octobre à Nîmes, le 28 octobre à Bordeaux, le 29 octobre à Rouen et enfin le 9 novembre à Nancy.
Label : | Nuclear Blast Records |
Sortie : | 05/08/2016 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Discographie : |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL | MYSPACE |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Commentaires
Pour compléter les propos de Franck, je dirai que le choix, pour le groupe, de faire sonner l'album comme les mythiques productions de Norman Whitfield pour la Tamla Motown, ne donnait pas la place à Dorian Sorriaux de distiller des solos de guitares dont le vibrato rappelle Paul Kossoff des Free.
Pour l'heure Dorian a œuvré à la manière du guitariste des Temptations en dosant des phrasés de pédale wah-wah aériennes comme dans Little Boy Preacher, Bad Talkers, Won't Go Back, Rejection ou, la reprise de Tony Joe White intitulée Ejection.
Par moment, il distille en slide à la manière de David Gilmour comme dans Burned Out ou dans le chorus de Gone So Long. Cet album a été élaboré spécialement pour Elin Larsson qui domine les débats du début à la fin. Elle adore Aretha Franklin, Janis Joplin, les Temptations, Marvin Gaye, et, donc, elle s'est fait plaisir.
Les arrangements sont excellents et l'ensemble très agréable à écouter. Maintenant, comment vont-ils faire sonner ces titres sur scène, et, surtout, les chœurs (très importants sur ce disque) même, si on sait qu'il y a un cinquième élément en tournée avec eux.
Peut être aurais-je la réponse le 28 Octobre prochain en allant les voir à Bordeaux?
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.