Ce premier (celui avec Hagar, pour moi, ne compte pas) live de VH semble créer une polémique,
un live que l'on attend depuis tant d'années maintes fois annoncé maintes fois repoussé et aujourd'hui qu'il est là, on fait la fine bouche sur sa qualité manifestement approximative en termes de prestation qu'elle soit musicale de la part d'Eddie VH, Wolfgang VH et Alex VH ou même vocale de la part de DLR mais également en termes de production jugée trop brute annoncée au préalable par le groupe soit dit en passant. Quand c'est overdubbé, ça va pas, quand ça ne l'est pas, ça va pas non plus.......
Polémique démarrée sur le site de Zégut (un type que j'apprécie pourtant bien) qui d'entrée de jeu a descendu l'album en flammes sans même en avoir écouté l'intégralité, j'en suis sûr certain, allant jusqu'à prétendre qu'il s'agissait du "plus mauvais live jamais enregistré" (Dis, Francis, t'as écouté la chierie de Dylan enregistrée au Budokan donc au Japon et à Tokyo en plus en 79 ?) puisqu'effectivement, il n'était écoutable nulle part sauf par le biais de vidéos de qualité très discutable et un bootleg ayant un son audience.
Alors oui, le groupe nous avait prévenu que s'il sortait un live (déjà qu'ils n'en avaient pas envie), ce serait du pur jus, du "live and raw" sans retouches de quelle façon que ce soit, sans overdubs à la con (étonnant d'ailleurs pour un live capté au Japon, terre de la Perfection sonore pour les tous les live qui y ont été enregistrés).
Maintenant, arrêtons-nous sur la performance proprement dite. Je vais vous le dire sans détour. Pour moi, il s'agit d'un excellent concert, certes un peu bordélique, mais moi j'aime quand c'est joué comme ça à l'arrache parce que malgré ça, ça bastonne grave, ça poutre sévère et ça tue sa mère.
Le cas DLR ? Parce que c'est là, le sujet qui crée la polémique. Les cocos, faudrait peut-être vous réveiller mais DLR n'a jamais été considéré comme un GRAND CHANTEUR en live. On croirait que vous le découvrez seulement maintenant. J'ai des tonnes de boots de VH et à chaque fois, il est très court vocalement que ce soit aujourd'hui ou même dans les 80's. "Il parle" ai-je lu quelque part. Bah oui, ça a toujours été comme ça sur certains morceaux étirés parce que ce n'est pas un chanteur qui dispose d'un coffre particulièrement impressionnant. N'est pas Freddie Mercury qui veut même si cette comparaison n'a pas lieu d'être. Sur ce live, n'en déplaise aux détracteurs et ce, dans un joyeux bordel (bah quoi, c'est du live), les notes d'EVH pleuvent telles des giboulées de mars (on n'est pas encore en avril) et notre Wolfgang, bassiste en lieu et place de Michael Anthony, accomplit son travail avec une redoutable efficacité. L'enchainement Hear About It Later/(Oh) Pretty Woman est d'enfer de même que les versions de She's A Woman, China Town, I'm The One, Hot For Teacher, Dance The Night Away, Mean Street, And The Cradle Will Rock et Panama. Eruption nous est restitué dans une folie indescriptible, le public nippon se faisant largement entendre.
Bref, je prends un pied monstre à écouter ce live qui, en rien, ne restitue une mauvaise prestation. Des mauvaises prestations, j'en ai subies telles celles de Deep Purple à la Fête de l'Huma où notre ami Gillan fut à la peine sur les 3/4 du concert tout comme David Coverdale de Whitesnake lors de son passage parisien en 2009. Lui, de toute façon, il a fait le con depuis 1987 en niquant sa voix à p'tit feu (remember Denver 2009....), voulant à tout prix marcher sur le terrain plantien. DLR, lui c'est différent, je le dis, je le répète, son registre vocal est beaucoup moins étendu et bien plus quelconque. Autrement dit, quand il chante mal, on ne s'en aperçoit presque pas mdrrrr.
Voilà ce que j'avais à dire sur ce live qui, pour moi, n'a rien d'une daube.
Discographie : |
I (1978) |
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