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work of art exhibits

Préambule - Pour commencer, je souhaite remercier mon collègue et ‘surtout’ ami Fab, pour m’avoir laissé une chronique à laquelle il tenait tant, dans un registre où il excelle.

Et tout ça sans flagornerie mais avec une réelle sincérité. Bises à Bordeaux.

Pré-préambule : Allez tout en bas, cliquez sur les liens vidéos, écoutez et lire passera plus vite ;)

Maintenant à N.B. Ajoutons à cela que notre Webmaster en titre Mr MetalDen m’avait promis de me reconfier ce groupe après un buzz :smile: Probablement un des Must buzz du site. Tout ça pour avoir posé une ‘petite’ critique, quand certains souhaiteraient voir au lieu des mots de la bave dégoulinante, pullulante.

Pour cela je vous conseille de lécher une huitre. Ou un pustule éclaté, façon gratin avec la croute qui va bien J

Rappelons les faits… album In Progress, qui recevait un 4 étoiles sur 5.

Que diantre, que nenni.

Un second opus qui à mon avis n’offrait pas le « In Progress » suggéré.

Alors j’avoue j’ai été dur ! Très dur : 16 sur 20 quelle infamie, quelle vilénie, quelle bassesse, honte, abjection. Qui m’a jeté un sort ?

Pendant une seconde j’oubliais qu’une proportion, de nos lecteurs, ignorait qu’on pouvait recevoir moins de 18 sur 20, sans prendre une corde. Demander de passer sa consommation de gaz à grand confort, rien que pour son four. Et moi qui étais prêt à faire le nœud, fournir l’allumette.

Mon bon cœur me perdra.

Je vous embrasse bien fort ;) ou je vous p…e à la raie ? Je ne sais jamais.

Alors oui, mea-culpa, dans mes propos j’allais choquer, mais comme disait Nanard, qu’importe ce qu’on dit sur moi, du moment qu’on parle (ou un truc du genre).

Oups, j’avais dit ‘vulgaire caillou’. Il faut que j’arrête, que je me calme ! Les gros mots, nom d’un b#rdel à queue, nom d’un cierge lubrifiée de nonne, why not ! Mais on avait dit : Pas caillou.

D’ailleurs le principal reproche que j’explicitais :

(*) « Blablabla…, s’il y avait eu plus de ponts musicaux, de changements de rythme de folie »

Tu me vois venir ? Patience !

C’est bon, c’est parti.

Allez c’est cadeau, je vous rassure et je vous indique ma note : EXHIBITS, un CINQ étoiles !

Ou un 4 étoiles ¾.

Quel PIED !

Tout ça sans l’ombre d’une connerie, pas une once, ou presque. Ça doit être l’effet de ce dernier opus.

Parlons-en, déjà la pochette symbolique du nom, une galerie d’art et un dessin de l’infini. Ce que je leur souhaite. Ce que je nous souhaite.

Quand j’ai découvert cette nouvelle galette, je venais de m’enfiler le dernier Pretty Maids et ce en pleine séance de sport. Mais m’armant de courage, curieux j’osais, j’enchainais direct. Même pas peur.

Deux grosses couches et je suis blindé.

Bon forcément l’entame du premier titre : Misguided Love ; j’ai failli passer en mode Yoga et je me suis souvenu que mon moule burnes violet fluo était au sale. Un rythme batterie trop téléguidé, mais toutefois efficace. Il fallait redescendre, rentrer dans leur univers.

Ayant commencé cette chronique par le premier titre, allons directement au dernier :

LA ballade, Let Me Dream. Un début qui aurait, d’ailleurs, pu servir à une intro de notre Pretty Maids (pendant 8 sec’). Pretty Maids évoqué peu avant, mais non ! J’y entends un véritable esprit ASIA TRES GRANDE époque ! Mais à la sauce WOA. Je vous conseille, d’ailleurs également au passage, les sauces WOK.

N’y allons pas par quatre chemins Lars est LE chanteur du genre, actuellement.

Sur ce Exhibits 2019, sa voix a encore gagné en qualité, une palette, une étendue tout en finesse, suave, identitaire. Il éclabousse avec sa classe ce quatrième WOA.

J’y perçois sur ce grand cru 2019, parfois des notes d’un Goran Edman, Goran des grandes années. CROSSFADE, STREET TALK, etc.

Let Me Dream, c’est aussi ce solo de guitare d’une pure beauté ( https://youtu.be/plYbV39R-nA ), mélodique à souhait.

Je pourrais saucissonner et je deviendrais vite ronflant, insipide des mêmes superlatifs.

Dans les nuances un Mid-Tempo : Another Night se range au panthéon du genre.

Sur cet album j’ai vraiment apprécié la richesse musicale apportée. Des ponts posés par-ci par-là, des nuances dans un même titre. à (*) voir N.B.

Comme on est en petit comité, je vais faire ma groupie et mon aveu : Le titre qui m’a vraiment envoyé très haut, dès sa première écoute, et dès l’entame c’est : This Isn’t Love. Il y a là (pour moi) tout ce que j’aime dans ce genre.

Une mélodie imparable qui vous colle en tronche puissance 10, sur une échelle de 6, of course !

Un pré refrain et le refrain TotoEsqueWorkOfArtesque, j’ADORE !

Et dans ce titre de très belles envolées musicales. Des ponts. Un clavier pas en reste, un jeu de batterie plus enlevé école Porcaro que boite à rythme (ce qui se fait, hélas, trop en A.O.R). Un clavier oscillant entre les notes Hammond, les pouets-pouets 80 remis au goût du jour. Une pure réussite.

Moi qui avais déserté ce genre musical, allant piocher, gratter, avec désespoir le juste sommet d’un iceberg subissant les dérives climatiques de l’environnement. Je ne trouvais quasiment plus mon bonheur, ou trop peu souvent. Pourtant sous des déluges de sortis, tous plus plagiés sur leur prédécesseurs, m’amenant indubitablement à préférer, basculer, de plus en plus sur un univers Prog. Pêle-mêle des LEPROUS, FLYING COLORS, CALIGULA’S HORSE, LONELY ROBOT, FROST, pour n’en citer que très peu. Mais ce genre de sortie me réconcilie vraiment avec le genre.

Sur celui-ci, rien à jeter que des pépites, de différentes tailles. Exemples :

Scars To Prove It : un autre de ces titres plus - plus. Un riff de guitare qui conduit et dirige le morceau. Un lead vocal qui évolue au fil du temps. Et pourtant il était déjà monstrueux. Les musiciens ont vraiment la part belle, et une belle liste de guets :

Jonas Gröning (keys on tracks : 2, 7, 10), Jonas Öijvall (keys on tracks : 5, 6, 8, 9), Marcus Möller (keys track. 4), Robert Elovsson (keys track : 6), Vince DiCola (keys track : 4), Shem von Schroeck (bass on tracks : 2, 4), Andreas Passmark (bass on tracks : 3, 6, 7, 8, 10), Nalle Påhlsson (bass on tracks : 5, 9), Henrik Linder (bass track : 1), Figge Boström (bass track : 11), Mikael Emsing (Percussions : 1-4, 6-11).

Bon j’avoue ça fait un peu résultat des élections syndicales à Ikea. Bémol Pour Vince DiCola que je vous invite à chercher sur la toile (je ne vais pas tout faire, pour vous aider : copier c’est « CTRL – C » et coller « CTRL – V »).

Gotta Get Out, l’excellence du genre et in fine on se retrouve très proche de la quintessence possible pour ce WOA.

En conclusion, un album que je n’ai pas eu de mal à ingurgiter le nombre colossale de fois pour pouvoir poser ces lignes et qui reviendra souvent flatter la platine.

Je rajouterai que c’est probablement la première fois où l’on ne va pas faire sans cesse le lien à Toto, que nenni on entend du pur : WORK OF ART.

Enfin, eux tout au long d’un album. Et quel album !

Le genre d’opus qu’on a envie de mettre à côté des bagages pour partir en week-end, quelque part sur la cote entre Aubagne et Monaco. En ce qui me concerne, il ne reste plus qu’à trouver la voiture qui va offrir le son, le confort et le prestige digne à cet opus.

C’était Maënora pour Rockmeeting et j’ai adoré enfiler les écoutes, merci encore Fab ;)

Et félicitations à celles et ceux qui ont tenu jusqu’à là :smile:

Tracklist :
 1. Misguided Love
2. Be The Believer
3. Another Night
4. This Isn’t Love Feat. Vince DiCola
5. Gotta Get Out
6. Come Home
7. If I Could Fly
8. Destined To Survive
9. Scars To Prove It
10. What You Want From Me
11. Let Me Dream

am
Line Up :
Lars SÄFSUND (chant, clavier)
Robert SALL  (guitare, clavier)
Herman FURIN  (batterie)

Label :Frontiers
Sortie : 08/11/2019

Discographie :
Artwork (2008)
In Progress (2011)
Framework (2014)
Exhibits (2019)

SITE OFFICIEL

Notes des visiteurs :

Comments:

Commentaires   

+1 #1 Laigre 03-02-2021 23:50
Je rejoins l'avis de maënora, cet album est une pure merveille comme les précédents, Robert Sall s'impose comme un grand compositeur en plus d'être un superbe guitariste, Lars Safsund est toujours au top vocalement et se paye des envolées digne de Joseph Williams enfin Herman Furin montre l'étendue de son talent avec un jeu dans la veine du dieu Jeff Porcaro.

A noter la présence de Vince DiCola sur un morceau.

A acheter et écouter sans modération.

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