Après le colossal buzz des JO, ainsi que leur Grammy award, Gojira avait décidé de lancer une grande et vaste tournée Française de 13 dates, partout sur le territoire, essentiellement des Zéniths et Arenas, un truc plutôt ambitieux pour un groupe de Death Metal, propulsé par GDP pour l’organisation.
Entre 45 et 85 euros max, vu les tarifs actuels ça reste raisonnable.
Les avis et échos sur les dates précédentes étant dithyrambiques, direction l’Arkéa Floirac (Bordeaux) et ses 11000 places.
C'est une belle salle ultramoderne, surtout accessible pour se garer aux alentours (remember Bercy). La salle est déjà bien pleine, surtout quand déboule à 19 h 30 Neckbreakker jeune groupe norvégien de Death Metal. Ils sont au taquet, ça tombe bien le public aussi. Le son est plutôt pas mal, l’énergie bien présente, mais 25 mn plus tard ça se termine, heureusement parce que j’ai eu l’impression d’entendre toujours le même morceau (c’est juste mon avis) , casse burnes quoi, mais court !
20 h 15 Comeback Kid investit la scène pour 45 mn de show tonique. Les Canadiens avec leur punk hardcore vont emporter le morceau, leur hurleur Andrew Neufeld est une bête de scène, il ne cessera de haranguer le public pendant tout le set et ça marche, la fosse est déjà en feu, c'est un groupe idéal pour faire monter l’ambiance.
L’heure de Gojira approche, la fosse s’amuse en attendant au lancé de gobelets dans une ambiance hyper fun.
21 h 30 la sono vrombit sur un rythme tribal avec un mur de lasers et un fond de scène animé. Le groupe démarre avec Only Pain (bravo d’utiliser une courte intro je n’en peux plus de ces interminables ouvertures pompeuses). La salle est blindée et le son énoooorme et intelligible ; c’est simple, je n’ai pas utilisé de protections auditives. La setlist incroyable va passer en revue la déjà longue carrière du groupe, car ils n’ont pas de nouvel album à vendre, c’est le moment de fêter les 20 ans de « From Mars For Syrius » avec Backbone et Flyng Whales, qui sera le moment poétique de ce concert avec ces 2 baleines ondulantes au dessus de nos têtes, vraiment un grand moment, surtout que le groupe est vraiment techniquement au top. Joe Duplantier, orphelin de sa guitare, arpente l’immense scène de long en large et en hauteur pour rejoindre son Mario de frangin qui martèle sa batterie comme un damné.
Christian Andreu est clinique tout en efficacité, et il est suppléé sur la tournée par Greg Kubacki (Car Bomb) qui fait vraiment forte impression. Jean Michel Labadie à la basse tournicotera tout le concert, à fond dedans le gars. La scène, les lights, la pyrotechnie abondante et les animations sont impressionnantes, ils ont mis le paquet les bougres, sans que ce ne soit tapageur. Marina Viotti déboule sur l’hymne Mea Culpa dans une débauche révolutionnaire, elle reviendra faire vocaliser la salle sur « The Chant », un grand moment de communion là aussi. Quelques moments humoristiques comme Mario s’enfuyant à la lampe torche avec la Joconde sous le bras (le Louvre bordel !) ou l’échange d’instruments entre Joe et Mario. Le groupe heureux saluera longuement la foule, avec distributions de tee-shirts, après 1 h 45 de show monstrueux et époustouflant, sans temps morts. Gojira ne se fout pas de notre gueule, le plus grand groupe de Metal Français est bien parti pour dominer le monde, surtout avec la sortie en 2026 du nouvel album, qui j’espère l’installera au sommet de la hiérarchie mondiale, surtout qu’ils ont devant eux de nombreuses années pour performer, nous régaler et durer. Allez en 2026, on y retourne.
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