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HOWARD 

HOWARD a franchi un palier avec son nouvel album Event Horizon. Cela nous a donné envie d’échanger avec le groupe pour en savoir plus sur la réalisation de ce disque, son mode de fonctionnement, son passé et son avenir. 
Rencontre avec un trio fort sympathique en attendant de les retrouver sur scène, le 6 janvier 2023 au Backstage By The Mill (Paris), pour la release party du nouvel album.

Votre nouvel album Event Horizon est sorti il y a quelques semaines. Quelle est la signification de ce titre ?

Raphaël : on a voulu faire un parallèle entre l’horizon des évènements qui est, en astrophysique, une sorte de limite que même la lumière ne peut pas dépasser ou alors, en dépassant cette vitesse de la lumière on peut aller au-delà d’un horizon des évènements. C’est ce qui se passe avec l’expansion de l’univers qui, avec l’éloignement des galaxies, fait que la lumière n’a plus le temps de nous parvenir.

On a voulu faire un parallèle entre ça et notre société actuelle où tout va très vite, on consomme beaucoup, on ne se pose plus beaucoup et si on continue d’aller aussi vite dans cette course perpétuelle, on va finir par atteindre cette limite et on n’en a jamais été aussi proche.

Quels sont les thèmes abordés dans ce nouvel album ?

JM : on y dénonce, par exemple, le consumérisme avec Need, Want, Get. Il y a Bankable Sermon qui aborde aussi les différents types d’arnaques qui peuvent exister sur internet et les dérives de cette course aux clics et à la consommation.

Raphaël : avec Bankable Sermon, on fait référence aux arnaqueurs 2.0 qui traquent les gens pour leur vendre tout et n’importe quoi dans le but de faire toujours plus d’argent au détriment de l’humain.

En 2020, vous avez choisi de vivre le confinement ensemble, dans un endroit où les conditions étaient réunies pour jouer, composer et réfléchir autour du projet HOWARD. On pouvait penser que le nouvel album allait sortir rapidement mais il s’est écoulé finalement deux ans. Est-ce que ce délai vous semble long ?

JM : le ressenti est hyper long car les morceaux étaient prêts depuis un moment. A partir du moment où tu les as enregistrés, tu as la phase du mix qui peut être longue surtout qu’on aime bien passer énormément de temps en studio et il y a encore des délais de production, de promotion qui font que cela rajoute des mois et des mois alors que ta musique est prête, que tu as envie de la jouer et de la partager. Le temps est ressenti comme extrêmement long mais deux ans entre deux albums ce n’est pas déconnant.

Raphaël : de toute façon, on n’aurait pas pu le faire plus tôt parce que la situation était compliquée à cause du covid et il y avait peu de concerts. C’est compliqué de sortir un album s’il n’y a pas de concerts derrière surtout pour un groupe autoproduit comme le nôtre qui profite de ces occasions pour faire vivre notre disque et le vendre. C’est différent pour des groupes qui bénéficient d’une large distribution ou de millions de streaming pour vendre leurs albums.

Ce délai nous a aussi permis de prendre notre temps pour l’enregistrement car on n’a pas tout fait à la suite. Ça permet de mixer des morceaux avant d’en enregistrer de nouveaux, d’avoir une oreille neuve à chaque fois.

JM : pour le 1er album, on avait en gros une semaine et demie d’enregistrement. Du coup, on faisait tous les morceaux en même temps. Pour Event Horizon, on a travaillé titre par titre. Toute notre énergie était dirigée vers une seule émotion, celle du morceau et ça change complètement la manière de bosser.

Raphaël : ça a permis de faire évoluer des titres et de revenir sur certains d’entre eux lorsque, avec le recul, le résultat ne nous plaisait pas. C’est un luxe d’avoir ce temps-là et c’est grâce au fait que le studio est partenaire de notre projet sinon les coûts auraient été trop importants.

Les compositions sont signées de manière collégiale. Comment se passe le travail de composition ?

Tom : comme on était ensemble pendant le confinement, il y a pas mal de choses qui sont venues sous forme de jams. Ce n’est pas notre habitude de procéder ainsi mais c’était l’occasion d’essayer et tout s’est construit petit à petit, des bouts de structures les uns après les autres. Tout s’est fait à trois et de manière équitable.

Raphaël : chacun arrive aussi avec des idées, un thème, un riff, une mélodie et on les développe ensemble. En même temps, on était enfermés ensemble pendant des mois alors ça aurait été difficile de faire chacun de son côté (rires).

JM : je ne m’étais pas rendu compte de ça mais quand je fais de la musique chez moi et que je trouve un riff, j’ai envie d’en faire une chanson et j’embraye sur un couplet, un refrain. Alors que là, on était tout le temps ensemble et quand on jouait de la musique c’était ensemble. Cette phase se faisait naturellement à trois avec la possibilité de tester directement une idée.

Raphaël : même si des morceaux peuvent être plus développés par l’un de nous trois, on les signe ensemble car on fait tout à trois, le disque, la tournée…. C’est plus simple et équitable de faire comme ça car, finalement, si le morceau vit c’est grâce à tout le monde.

Vous allez essayer de reproduire le même de fonctionnement pour le prochain album ? Vous retrouver à trois dans un endroit isolé pour travailler ensemble ?

Tom : on n’y a pas encore pensé mais ce que tu décris c’est l’idéal.

JM : je trouve ça hyper cool de composer à trois même si, parfois, tu peux avoir envie d’être tout seul et d’avoir le temps de réfléchir à des idées ou même ne pas faire de musique du tout. C’était particulier d’être dans cette petite maison ensemble pendant deux mois mais ça a apporté beaucoup de richesse aux compositions car tu as instantanément le regard critique des deux autres sur les idées que tu proposes et ça te pousse à faire toujours mieux.

On sent une vraie symbiose entre vous. Comment vos relations et les interactions entre vous ont-elles évolué depuis la sortie d’Obstacle en 2020 ?

JM : je dirais que le plus gros changement depuis cette période est que Tom et Raphaël ont maintenant les cheveux longs comme moi. C’est une vrai symbiose (rires).

Tom : ce qui était fort, c’était de vivre ces évènements qui ont marqué tout le monde. Vivre cette période tous les trois de cette manière a permis de tisser des liens plus profonds.

Raphaël : le travers est que je n’arrive plus à me projeter, à m’imaginer faire de la musique avec d’autres personnes.

Tom : oui, c’est soit tout seul soit ensemble.

JM : c’est la même chose pour tous les trois sauf si quelqu’un a un groupe caché (rires).

Cela signifie que vous êtes bien ensemble et que vous avez envie de faire évoluer le groupe

JM : oui et on a l’impression d’avoir franchi une étape avec ce nouvel album. Avec Obstacle, on a surtout composé avec nos influences communes. Sur Event Horizon, on a voulu apporter et essayer d’autres choses. On prend beaucoup de plaisir à créer et jouer cette musique et voir qu’elle est bien reçue, ça nous donne envie d’aller encore plus loin.

En 2021, vous avez publié une reprise de Waiting For The Sun de THE DOORS. Quelles sont les reprises que vous l’habitude de faire lorsque vous jammez entre vous ?

Tom : ce ne sont jamais des morceaux mais plutôt des petits plans qu’on joue. Comme je te le disais, on n’est pas trop un groupe à jams d’ordinaire même si, lors de notre dernière répétition, on s’engouffrait dans chaque possibilité d’essayer des trucs.

JM : on ne part jamais d’une reprise même quand on a commencé à jouer ensemble aux débuts du groupe. Le fait de s’essayer à faire des reprises est arrivé tardivement.

Raphaël : c’est arrivé la 7ème semaine de confinement (rires)

JM : quand un groupe débute, le set est composé de compos persos et de reprises mais on a toujours fait que nos compos. Et puis, on s’est dit qu’on allait essayer et Waiting For The Sun est cool à jouer, en plus les DOORS sont une méga influence.

Sur disques, vos compositions ont généralement une durée standard. Sur scène, vous n’hésitez pas à les étirer ce qui leur confère plus d’ampleur et permet d’exposer tout leur potentiel. Pourquoi ne pas adopter un format plus long sur disque, comme vous l’avez fait sur le titre Event Horizon (7min30s) ?

JM : ça dépend des morceaux, il y en a qui s’y prêtent et d’autres non comme Need Want Get qui est plus un titre punch. Il y a aussi le moment du live qui fait que la durée des solos sont indéfinies. Il y a des soirs où un titre va avoir la même durée que sur disques et d’autres soirs où ça part plus loin parce que le moment veut ça. Il y a des titres qu’on a écrit et enregistré sous une certaine forme à un moment T et qu’on a réarrangé ensuite.

Tom : tous les titres ont un cycle et on les retravaille au bout d’un moment parce que nos envies ont évolué.

Raphaël : Gone (Obstacle), par exemple, a pas mal changé. On a arrêté de la jouer à un moment puis on l’a ressorti en changeant des trucs. On l’a étiré sur scène où elle dure presque 10 minutes.

La production est l’œuvre d’Arthur Gouret. Comment s’est passée votre collaboration ?

Raphaël : Arthur est un vrai partenaire et on travaille avec lui depuis notre Ep (2018). On est comme quatre musiciens en studio et il n’y a aucune hiérarchie. On se connaît depuis longtemps maintenant et il s’occupe aussi de notre son en concert.

JM : on a enregistré au studio Sextan qui est partenaire de notre projet. Arthur est résident dans ce studio et, comme c’est « sa maison », il te permet d’être tout de suite dans l’artistique sans perdre trop de temps à régler les micros, le son etc…. Il a aussi une culture musicale immense qui lui permet d’être très bon et efficace dans ce qu’il fait. On parle le même langage et il nous incite souvent à tester de nouvelles choses, il a un vrai apport musical et pas seulement technique.

Tom : on partage la même vision du son. On progresse ensemble et on se nourrit mutuellement.

La collaboration va même au-delà du son puisqu’il est aussi le personnage principal du clip de Bankable Sermon. Il est aussi acteur ?

(rires) Raphaël : le réalisateur ne voulait pas nous séparer et que l’un de nous soit la victime des deux autres arnaqueurs. Quand il nous a demandé si on connaissait un acteur on a pensé à Arthur. On sait qu’il a fait une pub pour une eau minérale étant enfant alors on lui a proposé de tourner dans la vidéo.

JM, tu as réalisé la pochette de l’album. Qu’est-ce qu’elle symbolise ?

On trouve que c’est une représentation intéressante d’Event Horizon et de cette fuite en avant. Je vais être un peu technique mais c’est une photo presque macro de circuits électriques. Du coup, tu as une profondeur de champ très réduite ce qui rend net tout ce qui est proche et flou ce qui est lointain. On trouvait qu’avec la symétrisation ça donnait une convergence vers un point central et une impression de vitesse. Comme tu as le parallélisme, ça va aussi avec le fait de dépasser l’Event Horizon et ce qu’il y a de l’autre côté. Est-ce la même chose ou dans l’autre sens ? On ne sait pas. J’aime bien prendre des photos et manipuler des images.

L’album sort sous l’étiquette Delta Fuzz Electronics alors que Obstacle était sur Klonosphere. Pourquoi ce changement ?

JM : Klonosphere n’était pas vraiment un label pour nous car il s’occupait de notre relation presse.  Delta Fuzz Electronics est l’association derrière HOWARD. On fonctionne en autoproduction pour plusieurs raisons notamment parce qu’aucune major n’est venue nous voir avec un gros contrat juteux (rires). Mais ça nous permet de ne pas avoir de compte à rendre et tous les fonds avancés sont utilisés pour le groupe. En avançant dans notre projet, on découvre aussi toutes les autres facettes du métier, les jobs qui tournent autour, c’est intéressant de pouvoir développer cela et tout regrouper dans une même structure. Et qui sait, peut-être que dans le futur nous sortirons des disques qui ne sont pas uniquement les nôtres.

Vous avez abandonné l’idée de signer sur un label connu ?

Raphaël : non mais jusque-là ce qui nous a été proposé ne nous intéressait pas alors on s’est dit qu’on allait le faire nous-mêmes mais avec des partenaires autour. Il y a NRV Promotion qui s’occupe du management, des relations presse et qui nous aide aussi dans l’organisation de la release party de l’album. Il y a Laurent Cléry (ndr : ancien chargé de développement chez Epic/Sony) qui nous donne pas mal de conseils et qui gère les demandes de synchros (ndr : la synchronisation de musique à l’image consiste, pour un artiste, à avoir sa musique utilisée dans une publicité, un documentaire ou un film) et on vient de signer avec Epic Tour qui est une agence de booking.

La signature avec cette agence devrait vous ouvrir des opportunités. Mais des groupes annulent les tournées ou vont éviter de tourner dans les prochains mois compte tenu des difficultés économiques actuelles. Dans ce contexte, vous gardez le moral malgré tout ?

Raphaël : oui, toujours.

JM : on est des gars assez résilients.

Il veut mieux être résilients pour avoir sorti Obstacle, le vendredi 13 mars 2020 soit juste avant le confinement général.

Oui mais ça on ne le refera pas, on a compris la leçon (rires).

Avez-vous déjà des opportunités de tourner en dehors de la release party prévue le 6 janvier au Backstage By The Mill (Paris) ?

Tom : ça se dessine petit à petit pour 2023. On va aussi essayer de participer à des festivals et Epic Tour va nous aider dans ce sens donc on espère que ça va marcher.

Votre présence serait justifiée à l’affiche de festivals comme le Hellfest ou le Raismes Fest car votre musique peut plaire au public Hard Metal qui aime les sonorités 70’s.

Raphaël : on meurt d’envie de faire le Hellfest et il y a des discussions en cours mais il y a énormément de demandes.

Tom : le Raismes Fest est aussi dans les tuyaux.

Trois titres de l’album ont fait l’objet de vidéos. Vos vidéos sont toutes réalisées avec soins là où beaucoup de groupes, même établis, se contentent d’une ‘vraie’ vidéo par album et ensuite de simples lyric-vidéos. A quel point est-ce important pour vous ?

Tom : je pense que ça tient au fait qu’on aime faire les choses correctement et aller jusqu’au bout de ce qu’on entreprend.

Raphaël : on fait aussi attention avec qui on travaille et on n’hésite pas à donner notre avis, à faire un peu les pinailleurs sur des détails car on ne laisse rien passer. Soit tu n’aimes pas et tu laisses passer parce que tu as peur de froisser et faire le chieur, soit tu n’hésites pas à faire des remarques et au final, tout le monde y gagne.

JM : ce projet c’est une grosse part de nos vies alors on ne peut pas faire les choses à la légère.

Raphaël : on investit beaucoup de temps, ça nous rapporte peu, mais c’est important d’être satisfait de tout ce qu’on produit.

A vous entendre, j’ai l’impression que vous avez à cœur de gérer tous les aspects qui sont liés à la vie d’un groupe.

JM : il y a deux aspects. Comme on disait, c’est important pour nous alors on se sent forcément très impliqués. Ensuite, il y a des choses que tu commences à faire, que tu découvres et tu te dis que si tu passes un peu de temps à travailler la technique tu arriveras peut-être à faire certaines choses toi-même.

On fait confiance aux gens avec qui on bosse, et on ne va pas s’improviser monteur vidéo par exemple, mais on a notre regard critique sur ce qu’on nous propose.

Raphaël : c’est normal qu’une personne qui arrive dans le projet ait besoin d’être guidé. Mais si on donne les clés à des personnes différentes à chaque fois, à la fin, tu te retrouves avec un patchwork sans cohérence.

Vous allez fêter la sortie de l’album à l’occasion d’une release party au Backstage By The Mill à Paris le vendredi 6 janvier. J’imagine que vous avez hâte d’autant plus que la date était prévue initialement le 3 décembre mais a été repoussée à cause de la coupe du monde de football.

JM : oui on a hâte et c’est rien de le dire ! La release est un gros rendez-vous pour nous et c’est comme si on nous annonçait que Noël était décalé d’un mois. On a été déçus le jour où on l’a appris mais on en a vu d’autres, on est résilients (rires).

Raphaël : c’est chiant parce tout était calé, les flyers imprimés. Il a fallu gérer les remboursements et tout reprogrammer mais ce sont des évènements qui arrivent.

Vous aurez vos pyramides sur scène ?

Raphaël : oui, on en a deux. Ce sont des thérémines géants, des structures pyramidales en bois avec une antenne au-dessus qui s’allument avec les morceaux et qui sont placés de chaque côté de la scène.   

JM : le thérémine est un instrument qu’on utilisait déjà sur scène. Raphaël d’abord et moi ensuite. Ça me permet de faire des trucs fous de synthé tout en jouant ma partie de guitare. On s’est dit autant les rendre beaux.

Raphaël : on avait besoin d’une scéno qui change des instruments classiques mais il fallait que ce soit facilement réalisable et transportable pour les tournées. Pour ça, on a fait appel à un ami, Maxime, qui a une boîte qui s’appelle Heavy Seas et qui fabrique des amplis, des pedalboards en bois…

La fin de l’année approche et avec, l’heure des bilans. A ce sujet, quel bilan faites-vous de votre parcours depuis la sortie du EP HOWARD en 2018 ?

JM : comme je le disais, la différence capillaire qui est très importante (rires)

Raphaël : c’est une incroyable aventure humaine (rires)

Tom : c’est très prenant, on apprend énormément de choses, on rencontre plein de gens, il n’y a pas mieux.

Raphaël : on a mûri, on n’est plus obnubilés par le matériel comme avant et la musique est vraiment au centre. En termes de chiffre, la release party sera notre 100ème concert ensemble !

Rendez-vous le 6 janvier au Backstage By The Mill (Paris) pour la release party de l’album Event Horizon car le groupe prend toute sa dimension en live. En attendant, vous pouvez vous délecter les oreilles à l’écoute de la discographie d'HOWARD disponible, entre autres, sur le Bandcamp du groupe.

 Line Up :
JM Canoville : Voix / Guitares
Raphaël Jeandenand : Orgue Hammond / Synthétiseurs / Basse / Thérémine
Tom Karren : Batterie / Samples / Glockenspiel / Flûte

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HOWARD - Interview, dans le cadre du nouvel album, Event Horizon - Release party à Paris 06/01/2023 - 5.0 out of 5 based on 3 votes

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