Les allemands de VANDEN PLAS ont-ils mis à contribution leur longue parenthèse pour se ressourcer et donner un nouvel élan à leur musique ?
Car en 1999 avec l’arrivée d’un Far Off Grace trop démonstratif et beaucoup moins poignant que son prédécesseur, j’avoue avoir fait une quasi-impasse sur Beyond Daylight auquel j’ai prêté attention seulement quelques jours avant d’avoir entre les mains ce dernier né, le nommé Christ 0, un véritable concept-album basé sur le roman Le Comte de Monte-Cristo de notre bon vieil Alexandre Dumas. Christ 0 se révèle être une œuvre riche et remarquable dans ses arrangements symphoniques, nous retrouvons ici tout simplement un travail soigné, brilant et très personnel. Des morceaux heavy bien sûr comme à son habitude, incisifs, qui ont fait la renommée du groupe, et d’autres beaucoup plus subtils mariant metal progressif et éléments plus symphoniques particulièrement mis à contribution sur des titres comme le fabuleux Fireroses Dance ou le virtuose January Sun même si ce dernier peut souffrir quand même de quelques longueurs… La section rythmique n’est pas en reste comme peut en témoigner l'incroyable Shadow I Am où Torsten Reichert nous passe en revue tous ses talents de musicien. Et enfin, les vocaux d’Andy Kuntz avec Silently ou Somewhere Alone In The Dark qui sont le complément idéal de la musique jouée par le groupe, et comme il l’avait déjà fait entrevoir à sa plus belle époque, sa palette émotionnelle s’est largement étoffée pour atteindre véritablement le sommet. Et c’est à ma plus grande surprise que j’ai retrouvé les sonorités qui m’était familières depuis le moment où Vanden Plas a fait son entrée fracassante dans ma cdthèque avec The God Of Thing ou meme le premier Colour Temple.
Le travail d'écriture qui est développé par le groupe est tout bonnement bluffant et grisant avec des ambiances qu’il évoque, les solos de Stephan Lill dégagent une clarté incroyable et trouvent ici tout leur sens dans des athmosphéres sublimes et incroyables. A signaler que l’édition limitée contient le titre Gethsemane issu de l’opéra rock "Jesus Christ Superstar". En bref, Vanden Plas retrouve son identité propre, qu’il n’aurait jamais dû quitter, et cet opus risque de compter parmi les meilleures productions prog 2006.
Label : | Inside Out |
Sortie : | 10/04/2006 |
Production : | Markus Teske |
Discographie : |
Colour Temple (1995) |
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Notes des visiteurs :
Avis de death (20/04/06) | 92/100 |
excellent album,une attente bien recompensé une production de toute beauté,un album incontournable... | |
Avis de angelscry (12/04/06) | 94/100 |
Un album que je n'attendais pas particulièremet, mais qui m'a agréablement bien surpris. Après la déception qu'avait été pour moi "Far off Grace", l'impasse faite (à tort?) sur "Beyond Twilight", cette galette m' a fait renouer avec la musique des allemands.Sans égaler "The GodThing" (qui reste pour moi leur oeuvre la plus aboutie), cette nouvelle livrée 2006 a vraiment tout pour convaincre. Il aura fallu bien patienter, mais Vanden Plas nous offre de nouveau un magnifique voyage dans leur univer musical. Ne faites pas l'impasse dessus, vous le regretteriez! | |
Avis de manu-jo (05/04/06) | 99/100 |
Petit pincement au coeur car j'attendais ce cd avec impatience.J'amais bcp l'album beyond daylight qui à mon sens est leur meilleur.Et bien pas de déception à avoir quant à ce Christ O (gros son ) cela commence très fort pour en quelque sorte ne plus s'arreter.Silently quelle classe! Fireroses dance et Gethsemane merci Andy,chant(c'est Beau) magnifique.January sun,la compo. Il n'y a pas un titre à jeter.Les guitares sont puissantes et claires avec tout ce qu'il faut comme envolées.La section rythmique basse batterie est d'enfier.Et le travail des claviers est bcp plus présent qu'auparavant sans toute fois etre envahissant.Non vraiment la toute grande Classe. Et Andy chante mieux que jamais. Très beau travail d'ecriture.Vanden Plas n'est pas un groupe facile à écouter mais une fois conquis vous ne les lacherai plus.Seul petit bémol, certains refrains sont un peu moins mélodiques que dans beyond, mais cela reste du grand art. |
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