Cette visite au cœur du Béarn n'était pas le fruit du hasard, le groupe ayant tissé des liens avec les Palois champions du Wild Rock, les Boneshaker, c'est presque devenu une habitude pour les uns de recevoir les autres et vice versa ! C'était donc au tour de Boneshaker de recevoir les parisiens pour soutenir la promo de leur nouvel album. Entre copains, la question épineuse de la tête d'affiche fut vite expédiée, il fut décidé qu'Aesthesia jouait après Naur, et avant Boneshaker, de manière à ce qu'il puisse tenir le "merchandising" pendant le concert des Boneshakers, étant un jeudi, certains travaillaient le lendemain ! Mais pas question entre copains que le groupe qui ouvre ait droit à un son pourri, en l'occurrence, l'Ampli a une bonne réputation, et ce soir, le son était parfait, premier point fort, les vidéos ci-dessous le restitue assez bien. L'équipe à Nico attaque avec un des morceaux hard du nouvel opus, District Of Swine. D'emblée la cohésion du groupe frappe les esprits, ce line-up maintenant stabilisé apparait très soudé, l'ancien Mike Marcia à la batterie, donne le ton d'une section rythmique très efficace, répartie entre la basse de Johnny Lips et la guitare rythmique de Jetblack. Le style de Mike, tout en décontraction, n'est pas sans me rappeler celui de Charlie Watts, il semble habité par un flegme tout britannique, sans que le tempo n'en souffre le moins du monde. Les deux frontmen sont en forme, Julien Gatter nous régale de ses soli, quand à Nico, notre Axl national, il est en voix, mais qui plus est apparait comme une vraie bête de scène, avec un jeu qui manifestement ne laisse rien au hasard. Une grosse majorité des titres est consacrée, comme il se doit au nouvel album, Rattlesnake Preacher, Greed Machine, Hoodoo Queen, la ballade Daydream, le véritable hit Under 16, et l'entrainant Lyna Red en clôture, sans oublier le classique du groupe, Cold Case. Un album en tout point remarquable, des prestations scéniques très carrées, Aesthesia possède maintenant tous les atouts pour s'imposer, n'hésitez pas à aller les voir et acheter leur album, ils le méritent.
Pour les Boneshaker, la situation se stabilise aussi petit à petit, Pierre le chanteur est maintenant bien intégré dans le groupe. Reste encore à stabiliser le poste de batteur, ce soir c'est Steph qui s'y colle. Quand au Frontman, le bassiste Lahuche, il se remet petit à petit de quelques ennuis de santé, il s'agit de son deuxième concert après une intervention chirurgicale quelque peu épuisante. Comme Aesthesia, le gang apparait très soudé, grâce aux nombreuses heures de répétition, la mécanique est parfaitement huilée et déploie un wild rock très tonique, basé sur les grands classiques comme Don't Turn Around, qui fait partie des titres ré enregistrés sur l'EP avec Pierre, Naked Lady, You're Wrong, Can't Play The Blues.. Cette set list nous permet de découvrir quelques nouveaux titres, à paraitre sur le deuxième opus, j'aime particulièrement Fireball et Bad Seed Bad Man.Les reprises sont toujours à l'ordre du jour, classique, comme The Bitch, avec LaHuche qui se défend pas trop mal dans ce style au chant, beaucoup plus original avec le tube de Abba, Waterloo, mis à la sauce hard avec talent, et puis le festif Nice Boyz des Rose Tattoo, qui termine en fanfare une super soirée hard rock n' roll. Voici les vidéos :
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