Troisième opus pour ce combo Britannique de Hard Rock, né au début des années 2000, et, originaire de Lowestoft dans le comté du Suffolk.
Après deux albums sortis en 2003 et 2005, le bassiste Franckie Poullain quitte le groupe et, sera suivi, un an plus tard, par Justin Hawkins le chanteur et guitariste, victime d'un problème de santé. En 2007, des projets naissent de part et d'autres. Justin monte British Wale et Hot Leg, le reste du groupe change de nom pour s'appeler Stone Gods. Trois ans plus tard début 2011, le groupe se reforme avec Ritchie Edwards à la basse et retour en studio au Printemps pour enregistrer ce Hot Cakes. Dès l'entame, avec Every Inch Of You, on se délecte avec un riff bien entrainant, à la Malcom Young, servi par la guitare de Dan Hawkins, soutenu par une rythmique efficace. Justin Hawkins vient greffer sa voix haute et aigue, puis, nous gratifie d'un refrain façon Uriah Heep, avant de laisser la place à un chorus du type Aérosmith. Même approche avec Everybody Have A good Time avec son gimmick très efficace dans un esprit très AC/DC. En plus rapide, on trouve Nothin's Gonna Stop Us avec son gros riff baroque bien syncopé et son refrain qui rappelle la faconde utilisée jadis par les Sparks. Il y a aussi With A Woman avec ses harmonies couleur Queen et la basse clinquante de Ritchie Edwards, ainsi que She Just A Girl, Eddie, ou encore, Concrete, tous deux conjugués à la mode du Rock FM des Eighties. Dans la série des riffs galopants, on appréciera Keep Me Hangin' On avec sa mélodie très Beatles ainsi que la superbe reprise de Radiohead qui s'intitule: Street Spirit ( Fade Out), menée tambour battant par le tempo d'Ed Graham. En plus enlevé, notons Living Each Day Blind, dans un style proche de celui de Tom Petty, avec un chorus aérien à la Boston, mais, encore, Forbidden Love avec son chorus trituré par des doigts torturés. Enfin, le combo nous gratifie d'une petite bluette très mélodique, sans rythmique, qui fait la part belle à la voix harmonieuse de Justin Hawkins. Bref, voilà un album où la mélodie est omniprésente, et, dont les arrangements sont bien soignés. Peut être la raison pour laquelle Lady Gaga a souhaité que The Darkness fasse ses premières parties durant l'été dernier.
Alors, certes, quelques fans, séduits, jusqu'alors par les disques précédents, trouveront, peut être, à redire sur ce recentrage musical, mais, les innombrables petites trouvailles harmoniques sont telles que cet album a toute sa place pour figurer en bonne place, dans notre point de rencontre des Rocks mélodiques. Goutez ces Cakes bien chauds, ils ne seront que meilleurs!
Label : | Canary Dwarf |
Sortie : | 20/08/2012 |
Production : | Justin Hawkins, Dan Hawkins, Nick Brine |
Discographie : |
Permission to Land (2003) |
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