Premier opus pour ce Power Trio de Heavy Blues Psychédélique, originaire de Bordeaux, et, né en 2009.
Composé de Jean-Baptiste Mallet à la Batterie, Jérémy Saigne à la guitare, Nicolas Sauvey à la basse, et, au chant, le groupe puise son inspiration dans des sonorités 70's proches de Led Zeppelin /Black Sabbath, ou, encore, dans d'autres, plus récentes, comme Queens Of The Stone Age. En 2010, rencontre avec Jean Marc André, dit "Chinoi" ( Noir Désir, Mano Negra, Négresses Vertes) pour enregistrer une démo de 9 titres, intitulée Eden Sensuality, sortie en CD, chez Bramar Records. 2012, les Datcha Mandala écument toutes les salles Bordelaises, participent, aussi, à des tremplins locaux, qu'ils remportent, et, partagent l'affiche avec les Shaka Ponk, les Datsuns, ou, les Bellrays. 2013, ils accompagnent le guitariste/chanteur des Fishbone, Dre Gipson, dans un projet solo. Mars 2014, sortie de leur EP 5 titres, et, ouvrent pour les Blues Pills, De Wolff, ou, encore, Inspector Cluzo. 2015, le groupe entre au Studio Berduquet, à Cenac (33) pour enregistrer plusieurs compositions, et, démarre une tournée Européenne. 2016, petit avant gout avec la sortie d'un EP deux titres, baptisé Anahata. Début 2017, tournée en Angleterre, pour 22 dates, avec les Hayssed Dixie. Fin Juin, les Bordelais participent au Festival de la Nuit de l'Erdre, à Nort, en Loire Atlantique, et, rencontrent les INSUS. Les deux groupes se retrouveront à Chambery, puis, à Boulazac, en Dordogne. Tombés sous le charme de nos trois héros, les ex-Téléphone les invitent au Stade de France, pour ouvrir leur concert du 15 Septembre. Le Jour J, le Power Trio effectuera son set devant 30000 personnes.
Enfin, le 10 Novembre 2017, les Datcha organisent, à Bordeaux, un concert exceptionnel pour la sortie de leur premier album, baptisé ROKH (oiseau légendaire de la mythologie Iranienne). Comme cela se faisait dans les 70's, ce disque a été enregistré en analogique par le Britannique Clive Martin (Queen, The Cure, Midnight Oil), et, masterisé à Londres, au 3345 Studio, par Noel Sommerville. Dès l'entame, sur Have You Seen The Light, le ton est donné. Roulement de tambour pour Jean Baptiste, ligne de basse mélodique tissée par Nicolas qui fait gémir sa voix haute et claire, avant de poser sa voix à la manière de Geddy Lee de RUSH. Ensuite, phrasé Zeppelinien de Jérémy qui embraye sur un riff rapide avec une accélération à la Black Sabbath, avant de distiller un chorus de guitare à la fois bouillant, et, mélodique. Meme approche progressive sur le sublime Loot. Un patchwork d'atmosphères diverses qui démarre avec un riff d'intro, façon No Quarter de Led Zep, mélé de voix harmoniques aux paroles Africaines. Après, arrive un passage rapide qui rappelle les Canadiens de Rush, puis, d'autres ambiances élaborées à la manière de Pink Floyd ou des Doors, sublimées par la voix de Nicolas. En plus heavy, on se gargarise sur Da Blues, un titre électrique, et, syncopé, façon Led Zeppelin, sur lequel Nicolas "love" véritablement Robert Plant, et, pousse sa voix à son paroxysme. En plus rapide, on se régale, d'abord, sur Anahata, mené tambour battant par Jean Baptiste, avec un chorus parfaitement ciselé par Jérémy, mais, régal, aussi, sur le superbe Uncommon Travel, avec son riff qui bourdonne, son refrain fédérateur, et, son gimmick vocal final qui ne vous lache plus. En plus enlevé, on se délecte avec Human Free, coloré de Blues à l'intro, évoluant, par la suite, vers un climat plutot World Music, melant des harmonies Tibétaines, et, Orientales sur un refrain entetant qui nous invite au voyage. Enfin, on savoure, aussi, deux magnifiques ballades très mélodiques. D'abord, Misery, sur laquelle Nicolas joue du piano, et, développe, vocalement, une belle charge émotionnelle à la Freddy Mercury, sur un morceau, à la fois, dense, et, intense. Ensuite, Smiling Man qui démarre comme une bande son de Western, doté d'un bel arrangement de cordes, et, d'un bon gimmick vocal. Bref, vous l'aurez deviné, voilà un album bien produit, avec des compositions solides, aux arrangements subtils, et, soignés qui s'écoute très agréablement. C'est une véritable palette de vibrations 70's remises au gout du jour, avec un beau supplément d'ame, que nous ont concocté ces trois talentueux musiciens, dont la démarche sincère, et, généreuse leur confère, à présent, un statut d'artistes vrais.
Le chemin qui peut les mener dans la cour des grands est, désormais, tout tracé, et, l'oiseau Rokh n'a plus qu'à déployer ses ailes pour les y conduire. Probablement, l'album Rock Héxagonal de l'année!
Label : | Auto prod |
Sortie : | 2017 |
Production : |
Dätcha Mandala & Clive Martin |
Discographie :
Eden Sensuality (2011)
Datcha Mandala (2014)
Rokh (2017)
Hara (2020)
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL | MYSPACE |
https://datchamandala.bandcamp.com/releases
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