Attention, naissance d’un bébé qui a tout du prodige !
Un bébé qui se sera fait attendre, six ans exactement depuis le précédent United States of Rock 'n' Roll . Je ne reviens pas sur le parcours du groupe depuis 2002, John Markus l’avait bien explicité dans sa chronique de United , ni sur les influences hard n heavy , entre autres Aérosmith et Guns'n'Roses, pour situer leur style. Depuis cet album, le line-up, qui n’a pas bougé depuis le changement de bassiste en 2010, a beaucoup tourné, je les ai vus pour ma part en 2014 à Toulouse en première partie de Kissin’ Dynamite, et j’avais déjà été impressionné par la cohésion et l’efficacité du combo. Ils se sont ensuite lancés dans l’élaboration de cet opus, en prenant tout leur temps pour fignoler les moindres détails.
La pochette n’est pas d’une esthétique à couper le souffle, à mon goût, mais en tout cas porteuse d’une symbolique, expliquée dans le communiqué du groupe : « L’Artwork est signé Noré Thelucky/ HEll Of a Ride, illustrant avec brio le nouvel enfant du Rock, nourrit de nos diverses influences, expériences et de notre amour éternel pour le style. Le nouvel enfant du Rock est bel et bien né ! Et il va faire du bruit ! »
Et dès le premier titre, Brotherhood , on comprend vite que le bébé en question est un surdoué ! Ce qui interpelle d’emblée, c’est la puissance du refrain, fédérateur au possible, avec des chœurs très soignés, un son énorme , du bon ouvrage dû notamment à l’ingénieur du son Brett Caldas-Lima (Ayreon, Devin Townsend et Megadeth) , et enfin un premier solo de guitare par Ben de haute volée. La suite ne faiblit pas, l’effort de composition est remarquable, tant au niveau des refrains, tous imparables, que de la diversité, dans le sens où il n’y a pas 12 morceaux qui se ressemblent, pas de linéarité donc, un des critèrse d’excellence pour ma part. Et pour abonder dans cette diversité, quoi de mieux que d’inviter monsieur Jeff Scott Soto himself (Yngwie Malmsteen, Journey, Talisman), un très gros coup médiatique mais pas seulement, les vocaux de Jeff subliment Wake Up , qui est déjà à la base un excellent titre ! Dans le rayon hard rock en fusion, The Danger Zone permet apprécier toute l’efficacité de la section rythmique, tandis que Damned Me joue la carte plus heavy. En plus léger, Benjamin, dont la performance vocale est brillante tout au long de l’opus, sans accent marqué, s’essaie au registre crooner sur Boogie Wave, ou encore sur la superbe power ballade Concession Time, ou part en délire sur le très fun Chemical Trip, à base de guitare acoustique. Separate Ways clôt la galette sur une touche plus bluesy, avec une nouvelle fois de superbes chœurs !
Alors oui, il s’est fait attendre ce petit dernier, mais le résultat est à la hauteur, du hard rock de haute volée, ne passez pas à côté de cette galette, n’hésitez pas a l’acheter et soutenir ce groupe, il le mérite plus qu'amplement ! Et on croise les doigts pour que le bébé soit suivi de beaucoup de petits frères et sœurs !
Label : | Dooweet/ Season of Mist |
Sortie : | 29/09/2017 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Have a Beer! (2002) |
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