HAKEN, BETWEEN THE BURIED AND ME et CRYPTODIRA étaient à l'affiche sur 4 dates en France, dont ce 15 mars au Connexion Live, bien rempli pour le coup.
Contrairement à la date parisienne de 2015 relayée par Patrice Du Houblon ici, où BETWEEN THE BURIED AND ME était tête d'affiche, sur cette tournée c'est HAKEN qui aura l'honneur de clôturer les débats. En première partie, il y a tout d'abord CRYPTODIRA, un groupe de death metal/post metal progressif US de Long Island. Le groupe est composé de Scott ACQUAVELLA (chant, guitare), Shane KENNEDY (basse), Mike MONACO (guitare) et Matt TAIBI (batterie). Ils ont sorti leurs deux premiers EP ' en 2012 et 2013. Mais l’aspect death et le chant growlé, font qu'au final j'ai zappé le set !
Les choses débutent donc pour moi avec BETWEEN THE BURIED AND ME en version quatuor car le guitariste Dustie Warings n'a pu assurer cette tournée pour raison de santé. Il a quand même pré enregistré ses parties de guitare comme backing tracks pour la tournée, du coup, la précision des musiciens calée sur ces backing tracks s'avère redoutable.
La setlist est pas mal axée sur sa discographie récente, à partir de Parallax II (2012) , et du petit dernier, Colors II, sont extraits « Revolution in Limbo » / « Fix The Error » « Never Seen Future Shock » « Bad Habits » / « The Future is Behind Us ».
Le chanteur Tommy Rodgers communique peu, mais alterne efficacement le chant hurlé et le chant clair, ce dernier, comme signalé par Patrice dans le report mentionné ci-dessus, a de loin ma préférence, pour moi aussi, le growl, c'est si possible à dose homéopathique ! Paul Waggoner (guitare) se joue des styles, avec notamment le jazzy « Voice of Tresspass », qui clôt le set devant un public ravi !
Haken - L'avant dernier album studio du groupe, Virus , est sorti en 2020, voir détails ici, durant la pandémie de Covid, du coup la tournée de soutien a été reportée et arrive un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais dit-on ! Et depuis le groupe a sorti Fauna (voir ici) ce 3 mars, ce qui fait 2 albums à promouvoir d'un coup !
Et donc sept titres sur les neuf de la set-list de ce soir sont extraits de ces deux derniers albums et le groupe ne va jouer qu’un seul titre de The Mountain. Côté line-up, petit changement puisque Pete Jones, premier claviériste du groupe (en 2007 et 2008) est de retour suite au départ de Diego Tejeida.
Le mixage privilégie un peu trop à mon gout la batterie au détriment du .chant de Ross Jennings, mais pas suffisement pour gâcher le plaisir du public enthousiaste.
Les musiciens font preuve d'une belle unité stylistique, tous vêtus d’une chemise à fleurs aux couleurs de Fauna. Côté musique le line-up fait preuve d'une belle cohésion, avec une belle complémentarité des guitaristes Charlie Griffiths et Richard Henshall. Sur le final de Messiah Complex, l'ambiance atteint son paroxysme, Ross Jennings tend son micro au public qui chante bruyamment puis aclame le groupe à la fin du set (voir vidéo ci-dessous).
Merci à HIM Media et Regarts !
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