2ième jour du festival ou 1ier jour du Hellfest ? Dur à dire tellement – pour ceux qui étaient là la veille – la Knotfest avait une sensation de Hellfest, mais comment aurait-il pu en être autrement ?
Avec un site en commun et toutes les infrastructures identiques, « Knotfest meets Hellfest » aura été un bon warm up ! Dans tous les cas, on n’a pas le temps de se poser la question car vers 9h00 du matin, la news tombe, la tête d’affiche du jour, les autoproclamés « Kings Of Metal » ont pris leurs slips et leur capes (ha ha ha…) et sont repartis du site suite à un « différent » avec les organisateurs du Hellfest. Nous n’en reparlerons pas (ou très peu) dans le compte rendu dans le sens ou, à l’heure d’aujourd’hui, nous n’avons aucune information sur le pourquoi du comment (même s’il y a de nombreuses rumeurs). En tout cas, cela aura été le sujet de conversation de quasiment tout le monde pendant 3 jours et je suis sur qu’on en entendra encore parler pendant un bon moment. Procès avec communiqués agressifs ? Résolution à l’amiable avec reprogrammation de Manowar sur une prochaine édition ? Tout est possible !
BLACKRAIN – Mainstage (par Oso Garu)
Les Français de Blackrain seront mon premier concert du jour. C’est leur premier passage au hellfest, en effet, ils avaient été programmés il y a quelques années mais leur manager de l’époque avait trouvé que le créneau proposé n’était pas assez haut et le groupe avait donc été déprogrammé. Quelques albums plus tard (et un changement de manager) et voilà enfin les Annéciens à Clisson ! Ils ont un créneau de 40 minutes pour convaincre au milieu d’une programmation 100% française sur la Mainstage plutôt orienté hardcore/extrême. Leur glam/hard rock dénotant un peu par rapport au reste de la scène frenchie. Mais cela ne les arrête pas et ils choisissent même de jouer la carte du local en arrivant sur une intro folklorique. Je ne les avais pas vu depuis une bonne dizaine d’année et je dois dire qu’en fait, ça n’a pas trop changé. C’est extrêmement bien fait, très pro, très propre, tout est en place mais on s’ennuie un peu. Les influences sont très bien digérées (Motley Crue, Guns ‘N Roses, W.A.S.P.), le mix glam/heavy est parfait, mais il manque un truc. C’est difficile à décrire, peut être le côté « dangereux » qui doit aller avec le style. Au final, le concert est quand même très plaisant et l’ambiance monte d’un cran avec la reprise de Twisted Sister (« We’re Not Gonna Take It ») qui prouve la qualité d’interprétation du combo.
Ci-dessous une interview par le FERNANDO ROCK SHOW et des extraits live à partir de 7 mn.
SONATA ARCTICA Mainstage 1 (par Metalden)
Hasard du calendrier, c'est ce 21 juin que le nouveau single, A Little Less Understanding, via une vidéo officielle, est dévoilé, sachant que les Finlandais sortiront leur dixième album, Talvyiö, via le label Nuclear Blast Records, le 6 septembre 2019. Compte tenu du créneau assez cout, 40 mn, la set-list ne fera aucune place à ce futur album, ou a une version live de ce nouveau single, et dans la set-list de 6 titres, le groupe nous propose les deux premiers titres du dernier opus, The Ninth Hour, avec Closer To An Animal en ouverture, et Life en final. Par rapport à mon dernier concert avec eux, en mars 2017 à Toulouse, changement de coiffure, raccourcie, pour le chanteur Tony Kakko , mais toujours une grande cohésion du combo, toujours très mélodique, même si moins pêchu dans ses nouveaux titres que par le passé, de quoi à satisfaire les nombreux fans devant la mainstage 1, avec un plaisir plus axé sur l'auditif que les circle pits et autrtes manifestaions reservées aux groupes plus extremes ! Un bon show même si un peu trop bref !
LOFOFORA (Par Metalden)
Lofofora fête cette année son trentième anniversaire, une déjà belle et longue carrière, jalonnée de 9 albums, le dernier en date étant Simple Appareil . Je connais assez mal le groupe, n'étant pas très fan au départ du côté rock fusion metal, avec son phrasé rappé et les envolées punk, et un chant assez rugueux, ceci dit j'en profite, dans le cadre de cette journée spéciale métal français, pour revoir ma copie ! Et force est de constater que le groupe déborde d'énergie, et embarque largement le public au travers de son Elixir très efficace, après une ouverture avec Le fond Et La forme (video ci-dessous), et bien que ce soit le fond ou la forme, dans les deux cas le combo envoie du lourd !
NO FUN AT ALL – Warzone (par Oso Garu)
Changement de décors et direction la Warzone pour les suédois de no Fun At All. Formés en 91, ils n’ont que 5 albums à leur compteur et ne sont guère productifs en sorties (2 albums en presque 20 ans). Ceci explique surement le fait que sur les 18 titres joués cette après-midi, 16 sont issus de leur discographie comprise entre 94 et 2000 ! Ils pratiquent un punk rock mélodique très joyeux et entrainant parfait pour siroter une petite bière sous le soleil. On est très proche de la Californie (Green Day ou Offspring pourraient être leurs cousins plus gentils outre Atlantique) et les refrains font mouche sur des rythmes souvent très rapides. Le groupe est bien en place même si on a l’impression que le chanteur est plus en répétition que sur une scène. Le concert de 50 minutes passe comme l’éclair et les 2 titres (« Out of Bounds » et « Master Celebrator ») qui concluent leur set sont issus de leur premier album finalisent un set qui file la banane pour la journée.
POWER TRIP – Altar (par Oso Garu)
Maintenant, direction la Altar pour une bonne dose de thrash/hardcore made in Texas. Après un premier passage en 2016 à la Warzone, cette année, ils sont sous une tente pour 40 minutes qui ne vont laisser aucun spéctateur présent indemne. La Altar est bien remplie pour les accueillir et l’énergie déployée par le combo est phénoménale. Si le chant est orienté hardcore, musicalement, on penche férocement vers un thrash ultra efficace et incisif qui écrase tout sur son passage. Riley Gale (chant/casquette/sauts) est déchainé, et on ne compte plus le nombre de fois ou son micro tombe tellement il semble possédé par la musique. Le dernier album en date (« Nightmare Logic ») est bien représenté avec 6 titres et des titres comme « Firing Squad » ou « Crucifixion » sont vraiment taillés pour la scène et renvoient aux meilleures heures du thrash. On parle ici du thrash agressif, crade et dangereux quand le mouvement est apparu, pas du thrash surproduit qui inonde le marché ces dernières années. A mon avis, ils auraient amplement mérité une Mainstage le dimanche avec tous leurs amis thrasheurs. Dans tous les cas, c’est un groupe à suivre de très près !
DEMONS & WIZARDS – Mainstage (par Oso Garu)
Dur dilemme de choisir entre Demons & Wizards, Diamond Head et The Interrupters. Pour ma part, ce sera direction la Mainstage pour le retour en France après 19 ans (leur dernière et unique date française était à l’Elysée Montmartre en 2000). Avec 2 albums au compteur, ce side project de luxe qui réunit le guitariste/compositeur Jon Schaffer (Iced Earth) et le chanteur/compositeur Hansi Kürsch (Blind Guardian), n’était pas forcement destiné à durer. En effet, à l’époque, les 2 leaders du groupe avaient profité de différentes pauses dans leurs groupes respectifs pour « s’amuser » un peu. Le résultat donnait un mix assez équilibré entre les riffs rageurs d’Iced Earth et le coté plus heroic fantasy et ses ambiances sombres à la Blind Guardian. Depuis plus de 10 ans, des rumeurs surgissent régulièrement pour un éventuel nouvel album et cette fois c’est la bonne : l’album est annoncé pour 2020 et une tournée estivale européenne vient célébrer ceci. Pas de nouveauté aujourd’hui donc : le groupe vient juste se rappeler à notre bon souvenir en venant interpréter 5 titres du très inspiré premier album éponyme et 3 titres du second (que je trouve pour ma part moins percutant). Très plaisant de réentendre ces titres après toutes ces années, « Rites of Passage » ou « Heaven Denies » sont toujours aussi efficaces. Néanmoins – et malgré une interprétation sans failles – le concert peine un peu à décoller. Les 2 reprises interprétées en milieu de set, le puissant « Burning Times » (Iced Earth) et le speed « Welcome to Dying » (Blind Guardian) prouvent également à quel point le niveau n’est pas le même, et réveillent le public. Le set se conclu par la très prenante power balade « Fiddler on the Green » (peut être leur plus beau morceau) et laisse au final une très bonne saveur en bouche. La suite de leur éventuelle carrière dépend maintenant principalement de la qualité du futur album.
DIAMOND HEAD -Temple (par Metalden)
43 ans de carrière pour ce combo britannique réputé pour avoir notablement influencé Megadeth et Metallica à leurs débuts, notamment avec les chansons : Am I Evil, Helpless, It's Electric, The Prince et Sucking My Love, que Metallica reprend durant cette période. Et les trois premières citées sont toujours dans la set-list du jour ! Par ailleurs leur nouvel album, intitulé « The Coffin Train », est sorti il y a à peine un mois, le 24 mai 2019. Ils nous en proposent très généreusement trois titres, sur les huit de la set-list, à savoir Death By Design, Belly Of The Beast et The Messenger. On n’a pas l’impression quand on découvre le combo sur scène, de voir de vieilles légendes, usées par la scène, pour la bonne et simple raison que Brian Tatler, le guitariste, est l’unique fondateur du groupe, les autres membres, beaucoup plus jeunes, ont pris du service en 2000 et 2002, quant à Brian, à 59 ans, il garde un look plutôt jeune. Et l’énergie est là, autant sur les classiques que les nouveaux titres, au final un point fort de cette première journée, pour moi, et manifestement le public de la Temple.
PESTILENCE – Altar (par Oso Garu)
Retour sous la Altar pour une bonne dose d’extrême avec les Hollandais de Pestilence. En 2019, nous en sommes à la 3ième « incarnation » du groupe. Celui-ci ayant splitté 2 fois (1994 et 2014), il n’y a dans les rangs du combo qu’un seul membre d’origine, Patrick Mameli, aux guitares et au chant, qui porte le groupe à bout de bras. Même si un album (« Hadeon ») est sorti en 2017, un seul titre sera interprété pendant le set et le groupe se focalisera principalement sur la période la plus connue avec 7 titres de « Consuming Impulse » (dont le backdrop représente la pochette d’ailleurs) et 3 de « Testimony of the Ancients ». Et c’est ce que les fans attendent ! Le groupe est assez statique mais tous les regards sont portés sur Patrick Mameli et sa guitare minuscule (presque pas de manche) qui fait du headbanging de tresse lorsqu’il ne chante/hurle pas. Le public (assez clairsemé) répond bien présent et l’accueil est chaleureux. Pestilence propose un death aussi technique que puissant et remporte en cette fin d’après midi un bel accueil malgré un son pas suffisamment précis. Pour ma part, mention spéciale aux 2 titres qui concluent le set « Out of the Body » et « Land of Tears ».
Les marseillais débarquent dans la MAINSTAGE 02 à 17h40, pour 50 minutes de show. Comme Lofofora, je connais assez mal le combo, spécialisé dans le death metal mélodique, qui est loiin d'être mon style de prédilection, ceci explique cela. Ils ont sorti leur premier album intitulé Dagoba en 2003. Pour la petite histoire le nom du groupe est un hommage à Star Wars, il se réfère au nom de la planète Dagobah où vit le sage Yoda dans l'épisode V. Leur dernier et septième opus, Black nova, est sorti le 25 août.
Le groupe ouvre les hostilités avec le titre I, Reptile (vidéo ci-dessous) et les premiers Circle Pit accompagnent l’énergie féroce du combo. Dans la set-list de 8 titres, nous avons droit à 2 titres du dernier opus, Inner Sun et The Infinite Chase, dans un style tout aussi brutal, un peu trop à mon gout, surtout au niveau du chant, mais le public en délire, lui, ne fait pas la fine bouche comme votre serviteur, et en redemande.
Comme en 2014, Shawter demande au public de reproduire l’un des plus gros Wall Of Death du Festival ! Le public se partage en deux jusqu’en haut de la tente des consoles de mixage, accompagné par un brulant The Sunset Curse .
Le concert s’achève avec The Things Within sous les acclamations du public, contrat bien rempli pour les marseillais !
DREAM THEATER - Maintage (Par Metalden]
18h40 les maitres du metal progressif s’installent sur la Main Stage 1 ! Troisième passage à Clisson après 2007 et 2009, et pour ma part leur dernier concert datait de 2007, c’était au Phare à Tournefeuille, avec à l’époque derrière les futs le charismatique Mike Portnoy. Depuis beaucoup d’eau a coulé, Mike Mangini l’a remplacé en 2011, et cinq albums sont sortis, dont le tout dernier, de bonne facture, Distance over Time (chronique ICI). Et promotion oblige, le groupe débute son set avec un nouveau titre Untethered Angel. Le mixage des instruments est parfaitement équilibré, en rapport avec le brio des musiciens, toujours aussi impressionnant. Le jeu de Mangini est en deçà de celui de son illustre prédécesseur, mais correct, à noter la hauteur de ses cymbales qui donne une certaine originalité à son un jeu scénique. Le plus connu As I Am permet de raccrocher les vieux fans, avant de repartir sur le nouvel opus, avec coup sur coup et dans le même ordre que l’album Fall Into the Light et Barstool Warrior. Après deux classiques, le groupe referme le set avec un 4eme nouveau titre, celui qui clôture aussi le nouvel opus, Pale Blue Dot, un titre qui résume assez bien tout le savoir-faire du combo en matière de composition, punch, refrain catchy, brio technique sans tourner à la démonstration. Un autre point fort de la journée pour ma part, ravi d’avoir retrouvé le groupe dans une si belle forme et avec un répertoire brillamment renouvelé.
Me First And The Gimme Gimmes – Warzone (par Oso Garu)
Changement de scène, changement de style : retour sur la Warzone pour faire la fête avec « Me First And The Gimme Gimmes ». On est toujours dur de passer un bon moment avec eux : en effet, leurs sets sont composés principalement de reprises des années 50/60/70/80 à la sauce punk rock. Impeccables dans leurs costumes jaunes (pantalon blanc et lunettes de soleil) du plus bel effet, le set commence par 2 reprises de Cher et de Blondie. Des fois, on reconnait le morceau mais on n’arrive pas à mettre un nom dessus mais on a envie de chanter. La Warzone est quand même bien garnie en cette fin d’après midi et tout le monde est prêt pour une « American party ». Les morceaux sont assez courts et pour le coup, les enchainements sont un peu longs. Spike Slawson (chant) comble les blancs en répétant régulièrement qu’ils sont les « Me First And The Gimme Gimmes » de San Francisco, California, United States of America. A part ces blancs, le set est quand même assez bien fourni en « hits ». Sur l’heure de jeu dont ils bénéficient ils ont le temps de jouer 18 titres en passant par tous les styles (en vrac, ils reprennent du Boyz II Men, du Dolly Parton, du Elton John, du Billy Joel, etc…). Il y en a pour tous les gouts, mais quoiqu’ils reprennent, ils l’adaptent à leur sauce pour que ça sonne punk. Membre temporaire sur certaines tournées, nous aurons aujourd’hui à la basse le légendaire CJ Ramone, toujours sympa à voir. « I Will Survive » et « End of the Road » concluront un set fun mais un poil longuet surtout due aux pauses.
ULTRA VOMIT Mainstage 2 (Par Metalden)
Sur ce créneau de 19h40, je fais le choix de me partager entre Ultra vomit sur la Main Stage 2 et Graveyard sous la Walley, manière de continuer à gouter au spécial Frenchies, mais aussi un style un peu plus vintage par ailleurs. Le groupe de metal parodique français, qui nous vient de Nantes, pas bien loin de Clisson donc, est fidèle à sa réputation, avec ses paroles humoristiques énième degré, et ses reprises du Top 50, un mélange de styles qui trouve rapidement son public, qui reprend en chœur les refrains, avec pogo, Slams … Niko de TAGADA JONES après avoir rejoint NO ONE INNOCENT, s’invite aussi avec ULTRA VOMIT au micro. Bref trêve de discours, voir ci-dessous les deux vidéos RockMeeting et le concert complet par ARTE pour revivre ces instants de folie.
GRAVEYARD (Par Metalden)
Les hard rockers suédois de Graveyard avaient un bon rythme entre 2007 et 2015 avec 4 albums à leur actif. Las, en 2016 le groupe annonce sa dissolution, invoquant une certaine lassitude. Mais l’énergie est finalement revenue, et le combo fait son retour en 2018, avec un nouveau batteur et un nouvel album, Peace (sorti via Nuclear Blast, voir ici).
C’est le 2eme passage à Clisson, après 2013. Pour la partie à laquelle j’ai assisté, il ressort assez rapidement que le hard rock sans fioriture du combo tient pas mal sur les épaules du guitariste chanteur, frontman, Joakim Nilsson, c’est lui qui imprime le rythme. Ceci étant, les autres ne déméritent pas pour autant, le bassiste Truls Mörck prenant par moment le chant à son compte, tandis que Jonatan Larocca-Ramm envoie des soli incisifs. Du hard rock classique et bien en place auquel j’essaierai de consacrer plus de temps sur un prochain concert … j’espère !
HANK VON HELL – Warzone (par Oso Garu)
Il est maintenant temps d’accueillir sur la Warzone le légendaire Hank Von Hell. Légendaire… pour une poignée de fans présents. En effet, la concurrence avec les Dropkicks Murphys sur la Mainstage aura vidé la scène. C’est donc devant un parterre de fans clairsemé que le groupe fera son set de 60 minutes. L’ex chanteur de Turbonegro est de retour en France (et de retour tout court) pour la première fois depuis plusieurs années. Après son départ de Turbonegro en 2010, il avait fait un groupe à la carrière express (Doctor Midnight & the Mercy Cult) avant de disparaitre des écrans radars. Le voilà donc enfin de retour aux affaires avec un excellent premier album solo dans les bagages : le très recommandable « Egomania ». Celui-ci sera bien défendu ce soir avec pas moins de 8 titres interprétés sur les 10 de l’album. Force est de constater que ces morceaux passent très bien l’épreuve du live, « Egomania », « Pretty Decent Exposure » ou autres « Wild Boy Blues » sont des tubes instantanés. On reconnait bien évidemment la patte Turbonegro et les refrains sont tous aussi efficaces. En revanche, tous les refrains et les chœurs sont sur bande. Ceci est complétement étrange et dommage, les musiciens ne faisant même pas semblant : qu’ils soient 1 ou 3 à faire les chœurs, ils sonnent toujours parfaitement. Dommage pour un show rock n roll ! Le line up est bien en place, et emmené de main de maitre par Major Sam à la guitare et aux maquillages et Jean Genus à la basse et à la moustache. Le morceau composé pour l’Eurovision « Fake It » cartonne lui aussi en live et « Bum to bum » est un hit instantané ou Hank nous demande de nous cogner le derrière avec nos voisins, parfait en fin d’après-midi. Impossible de le cacher, les gens attendaient aussi quelques reprises de Turbonegro, et ils ne seront pas déçus : « Selfdestructo Bust » a fait monter la température d’un cran, « I Got Erection » a rendu la fosse déchainée et le « All My Friends Are Dead » final a achevé un set parfait. La seule interrogation pour la suite est le départ de Cat Casino (parti reformer DeathStar) qui était l’architecte principal du premier album mais nul doute qu’après un tel retour, Hank Von Hell n’est pas près de s’arrêter là. A revoir au plus vite !
SABATON – Mainstage (par Oso Garu)
Place maintenant à la « tête d’affiche » officielle du jour. À la suite de l’annonce de l’annulation de Manowar, le Hellfest a eu une proposition de la part des membres de Sabaton : rejouer leur set complet ce soir en remplacement de dernière minute à la place de Manowar. En effet, en tant que fans de Manowar, ils avaient demandé à leur tourneur de ne rien leur programmer ce soir afin de pouvoir rester au Hellfest et… assister au show de Manowar. L’initiative étant acceptée par les organisateurs du Hellfest, revoila donc Sabaton pour le 2ième soir consécutif sur une Mainstage du Hellfest : joli coup ! Au lieu du château de Manowar, nous avons donc droit aux décors de guerre de Sabaton, rangées de barbelés devant, tank à l’arrière et panneau « The Great War » en hommage au dernier album.
A la tombée du rideau, le groupe arrive sur 2 titres qui ont fait leurs preuves en live, le classique « Ghost Division » et le heavy « Winged Hussars » (malheureusement noyé dans des nappes de claviers dégoulinantes). Le groupe parait en grande forme et très heureux d’être là et c’est après un « Resist and Bite » efficace que Joakim Brodén (chant) prend le micro pour annoncer (ou essayer d’annoncer) que sa voix est « completely fucked up ». Effectivement, il a du mal à parler sans que sa voix parte dans les aigus mais il arrive quand même à expliquer qu’ils ne pouvaient pas rater l’occasion de jouer ce soir et que ce seront les 2 guitaristes Tommy Johansson et Chris Rörland qui assureront le chant ce soir. Tommy ayant une voix plus aigue et Chris une voix plus grave, ils se sont réparti les morceaux en fonction de leur timbre de voix et alternent donc suivant les morceaux et les parties. Joakin quitte la scène à ce moment la mais reviendra vite haranguer la foule et… scotcher les paroles des morceaux au sol au fur et à mesure que le set avance.
A partir du 5ième morceau « The Price of a Mile », un chœur de militaires viendra se positionner à voter de la batterie pour donner de la voie et de la puissance sur les refrains. Ils resteront jusqu’à la fin et feront qu’entre eux et les 2 guitaristes, Sabaton arrivera à assurer une tête d’affiche sans chanteur. Chapeau les gars ! La setlist est assez bien répartie entre les différents albums avec quand même une bonne mise en avant de « Heroes » (3 titres) et surtout « The Art of War » (4 titres). Seulement un titre du nouvel album sera joué ce soir, étrange. Le chanteur reviendra remercier le Hellfest plusieurs fois (par moment, il avait retrouvé un peu sa voix), il remerciera également énormément le public et il remerciera aussi son groupe ! Il peut, en effet, peu de groupes peuvent assurer un set au pied levé en faisant chanter ses musiciens. Les classiques s’enchainent, « Carolus Rex », « 40:1 » avec moultes projections de guerres sur les écrans géants et pyrotechnie. Mais c’est déjà « Primo Victoria » qui annonce le début du rappel. Le set finira sur les sautillants « Swedish Pagans » et « To Hell and Back » où le public reprend en chœur les mélodies. Sabaton, ce soir, a réussi à convaincre un public qui ne les attendait pas forcément et à surtout démontrer un professionnalisme dont certains feraient bien de s’inspirer.
GOJIRA - Mainstage 2 (par Metalden)
0hh45 : après le bis repetita de Sabaton en remplacement de Manowar, le public est nombreux et compact pour assister au set du combo qui clôture la série française. Les landais ont droit au grand jeu, avec les écrans latéraux et l’écran arrière, puis quelques effets pyro et feux d’artifice pour une conclusion flamboyante. La set-list balaye toute la discographie, incluant deux titres issus du petit dernier, Silvera et The Cell. Ambiances brutales et interludes instrumentaux atmosphériques ont tôt fait de convaincre le public, qui ne sera pas avare dans son ovation finale, concluant ainsi en beauté ce special Metal Français, qui visiblement n'a plus rien a envier au Metal international.
KING DIAMOND – Temple (par Oso Garu)
Retour pour la dernière fois de la journée sous la Temple pour – en ce qui me concerne – la tête d’affiche du jour. Pour son 3ième passage au Hellfest, le roi est programmé sous une tente contrairement aux 2 fois précédentes ou il était en Mainstage. Qu’à cela ne tienne, les afficionados du heavy occulte se retrouvent donc massés à la barrière en attendant l’arrivée du groupe. Le nouveau décor est un asile, annonciateur du futur (double ?) album que King Diamond enregistre en ce moment et qui s’appellerait « The Institute ». L’intro ne tarde pas à retentir, (c’est une nouvelle introduction, celle du futur album ?), un médecin amène King Diamond sur un brancard et le dépose au milieu de la scène. A son réveil, le groupe balance un « The Candle » phénoménal de précision et de puissance. King Diamond est très en voix et la voix de la choriste qui l’aide dans les aigues - comme sur les précédentes tournées - est parfaitement équilibré dans le mix. Comme c’est la première date de la tournée, en plus de découvrir le décor qui représente un asile sur 3 niveaux, nous découvrons également le nouveau show et il va y avoir plusieurs surprises. La précédente tournée rendait hommage à l’album « Abigail » en le jouant en entier, ce soir il n’y aura que 3 titres issus de cet album, ce qui laisse de la place pour ressortir des vieilleries comme « Voodoo » et sa danseuses possédée ou « The Invisible Guest », non joué depuis sa dernière tournée en salle en 2006 avant ses problèmes de dos. Le line up est relativement stable avec le pilier Andy LaRocque aux guitares accompagné de Mike Wead (guitare) et Matt Thompson (batterie). Depuis l’éviction de Hal Patino en 2014, c’est Pontus Egberg à la basse et, ce soir, il est tout simplement déchainé. Les protagonistes utilisent les 3 niveaux de la scène reliés par des escaliers et touchent presque le plafond de la tente lorsqu’ils sont au dernier niveau. Arrive sur scène une petite fille avec une capuche/sac sur la tête et King Diamond nous annonce qu’ils vont jouer un titre du prochain album pour la première fois ce soir : « Masquerade of Madness ». Ce Titre est excellent et donne un très bon avant-gout du prochain album si tout le reste est de ce niveau. Mais les surprises ne s’arrêtent pas la puisque 3 raretés sont aussi incluses dans le set de ce soir : « Behind These Walls » (de l’album « The Eye ») joué ce soir pour la première fois, « Tea » (de « Them ») joué une seule fois depuis 1990 et « The Lake » (tiré du EP « The Dark Sides ») non interprété sur scène depuis… 1986 ! Quels beaux cadeaux pour les fans ! Le show déborde allégrement sur l’horaire. Il devait jouer une heure, mais au final nous aurons droit au show complet avec 1h20 environ au compteur. Un « Black Horsemen » viendra clôturer un show parfait de bout en bout et la porte de l’asile se referme sur l’ensemble du groupe. Phénoménal. Merci King Diamond pour cette clôture de première journée.
Rappel des infos précédant le festival ci-dessous.
22/03/2019 - Les Running Orders des 3 jours ci-dessous.
26/11/2018 - L'annonce promise ce 22 est en ligne ci-dessous ! Enjoy & share hellbangers !
Vendredì 21 juin 2019
MANOWAR
DROPKICK MURPHYS
DREAM THEATER
DEMONS & WIZARDS
GODSMACK
SONATA ARCTICA
GLORYHAMMER
LAST TEMPTATION
GOJIRA
MASS HYSTERIA
ULTRA VOMIT
DAGOBA
NO ONE IS INNOCENT
LOFOFORA
BLACKRAIN
KLONE
TREMPLIN VOICE OF HELL
KING DIAMOND
HELLHAMMER
VENOM INC.
IMPALED NAZARENE
DIAMOND HEAD
TROLLFEST
UADA
AORLHAC
KHAOS-DEI
CARCASS
POSSESSED
PESTILENCE
KVELERTAK
POWER TRIP
DAUGHTERS
SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION
CULT LEADER
FREITOT
SUM 41
DESCENDENTS
ME FIRST AND THE GIMME GIMMES
NO FUN AT ALL
HANK VON HELL
THE INTERRUPTERS
THE DWARVES
THE RUMJACKST
STINKY
FU MANCHU
UNCLEA ACID AND THE DEADBEATS
GRAVEYARD
ALL THEM WITCHES
NO SLEEPING KARMA
RADIO MOSCOW
CONAN
VALLEY OF THE SUN
THE NECROMANCERS
Samedi 22 Juin 2019
KISS
DEF LEPPARD
WHITESNAKE
RIVAL SONS
DEADLAND RITUAL
TICHIE KOTZEN
KORITNI
FM
ZZ TOP
WITHIN TEMPTATION
ARCHITECTS
BOHSE ONKELZ
EAGLES OF DEATH METAL
THE FEVER 333
WHITECHAPEL
SKINDRED
LIKE A STORM
THE SISTERS OF MERCY
CRADLE OF FILTH
COMBICHRIST
MYRKUR & FOLKESANGE
CARACH ANGREN
PUNISH YOURSELF
DOOL
WOLFHEART
SHAARGHOT
BLOODBATH
DARK TRANQUILLITY
CANDLEMASS
MOONSPELL
ARCHSPIRE
ALLEGAEON
TREPALIUM
CYPECORE
DAWN OF DISEASE
THE ADICTS
LE BAL DES ENRAGES
SHAM69
LES WAMPAS
THE LIVING END
MAD SIN
BATMOBILE
THE CREEPSHOW
BANANE METALIK
CULT OF LUNA
ENVY
THE OCEAN
CAVE IN
MANTAR
SUMAC
WILL HAVEN
FIEND
COILGUNS
Dimanche 23 juin 2019
TOOL
LYNYRD SKYNYRD
SLASH
STONE TEMPLE PILOTS
CLUTCH
BLACKBERRY SMOKE
EISBRECHER
NOVA TWINS
SLAYER
LAMB OF GOD
ANTHRAX
TESTAMENT
TRIVIUM
DEATH ANGEL
MUNICIPAL WASTE
INSANITY ALERT
ALIEN WEAPONRY
EMPEROR
TORMENTOR
CARPATHIAN FOREST
SKALD
WIEGEDOOD
BLISS OF FLESH
LUCIFER’S CHILD
CEMICAN
HYRGAL
DEICIDE
CANNIBAL CORPSE
ULTIMAS
IMMOLATION
VOMITORY
REVOCATION
DEVOURMENT
PSYCROPTIC
EMBRIONIC CELLS
REFUSED
ENTER SHIKARI
CANCER BATS
NASTY
BEARTOOTH
MORNING AGAIN
EMPLOYED TO SERVE
BRUTUS
THE AMSTERDAM RED LIGHT DISTRICT
PHILIP H. ANSELMO & THE ILLEGALS
THE OBSESSED
YOB
EMMA RUTH RUNDLE
MESSA
GOLD
DDENT
22/11/2018 - PREPAREZ VOUS, L'ANNONCE DE LA PROGRAMMATION DU HELLFEST 2K19 AURA LIEU LE LUNDI 26 NOVEMBRE AU CREPUSCULE !
Le code a été déchiffré .... comme le jeune Colin Andrews et son père disparu, nous allons tous être aspirés dans un vortex dimensionnel appelé Hellfest!
#C0D32K19 #hellfest
En plus ds groupes SLAYER, MASS HYSTERIA, MANOWAR, CARCASS et DROPKICK MURPHYS déjà annoncés, TOOL a été confirmé.
25/06/2018 - CLISSON - Lors de la soirée du 24 Juin, juste après le concert d'Iron Maiden, un petit film a été projeté sur les écrans (voir vidéo ci-dessous) annonçant les prochaines dates (21 au 23 juin), et les premières annonces de groupe. SLAYER a annoncé qu'il jouera son "dernier show français" au Hellfest de l'année prochaine.
L'édition 2019 du festival annuel aura donc lieu du 21 au 23 juin et comprendra également MANOWAR (Joey DeMaio, leader du groupe , est monté sur scène pour l’annoncer dans la foulée), CARCASS, MASS HYSTERIA et DROPKICK MURPHYS, entre autres.
Dans une annonce vidéo sur Facebook, le bassiste / chanteur de SLAYER, Tom Araya, a déclaré: «Nous jouerons notre dernier concert français au Hellfest l'été prochain.
Le guitariste Kerry King ajoute: "L'année prochaine, au Hellfest, nous ferons notre toute dernière performance en France, je m'attends à vous voir tous là-bas, envoyez-nous des clichés, des bières, des klaxons - tout ce que vous avez."
L'étape nord-américaine de la tournée «d’adieu» de SLAYER a débuté le 10 mai à San Diego.
SLAYER a des dates réservées aux États-Unis jusqu'au 26 août à San Jose, en Californie. Le groupe se lancera dans l'étape européenne de la tournée à l'automne.
SLAYER a été en tournée à l'appui de son dernier album, "Repentless", qui a été publié en Septembre 2015 via Nuclear Blast. Cet effort marque la première sortie du groupe depuis la mort du guitariste co-fondateur de SLAYER, Jeff Hanneman.
Hanneman a contracté la fasciite nécrosante, également connue sous le nom de maladie mangeuse de chair, en janvier 2011 à cause d'une morsure d'araignée dans son jardin. L'infection a ravagé la chair et les tissus du bras d'Hanneman, entraînant de nombreuses interventions chirurgicales, des greffes de peau et d'intenses périodes de réadaptation qui l'ont forcé à la semi-retraite et l'ont laissé près de la mort à plusieurs reprises.
Hanneman est finalement décédé en mai 2013 d'une cirrhose du foie liée à l'alcool. Il est crédité pour avoir écrit de nombreuses chansons classiques de SLAYER, y compris "Angel Of Death" et "South Of Heaven".
Le batteur originel de SLAYER, Dave Lombardo, a été limogé du groupe après avoir participé à la tournée australienne du groupe en février / mars 2013 en raison d'un différend contractuel avec les autres membres de SLAYER. Il a depuis été remplacé par Paul Bostaph, qui était précédemment batteur de SLAYER de 1992 à 2001 et a enregistré quatre albums avec le groupe.
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