SAMEDI – Le jour de la boue.
Un réveil un poil plus tard que les jours précédents, mais un p’ti dej de qualité au son de Candlemass. Malgré quelques gouttes à 10h, la chaleur fait vite son apparition. Balade traditionnelle du matin jusqu’au stand de merch officiel. Je décide d’aller faire un tour aux dédicaces puisque rien ne m’intéresse pour le moment, et quel bonheur de voir que Candlemass fait ses dédicaces dans une grosse quinzaine de minutes ! Je me lance donc à faire la queue, mais vu les personnes qui attendent j’ai finalement un gros doute, et mon doute se vérifie quand c’est Trivium qui se pointe ! Candlemass est programmé en fait en fin d’après-midi, bref pas grave : mon pote voulant tout de même faire celles de Trivium, on reste !
C’est l’heure de notre premier concert du jour, FEAR FACTORY. On retrouve YvesZ dans le public, mais il enregistre le concert et comme perso je me fais royallement chier devant ce groupe je fais que raconter des conneries, du coup il s’avance pour s’éloigner de nous !!! Les passages au chant clair me font tellement peur que je décide m’éclipser. J’en profite donc pour faire un tour au Metal Market avant de retourner au coin VIP pour l’apéro avec les autres du forum en attendant Lamb of God. Et maintenant direction la Black Metal Stage pour les américains que j’ai enfin l’occasion de voir. Et puis aussi un plaisir de voir Randy sur scène 1 an après avoir vu Testament ici même avec de grosses banderoles demandant sa libération. Le groupe attaque très fort avec Desolation et Ghost Walking du dernier album, de nombreux mosh pit se forme et forcément je participe au carnage. :bang: J’arrive même à croisé un pote dans tout se bordel, du coup photo galère en plein milieu pour immortaliser ça. Le groupe enchaînera ensuite avec Walk with Me in Hell et Set to Fail. Malheureusement après vingt minutes de concert la pluie fait son apparition, ce qui semble être une simple averse au départ se transforme en déluge et je me retrouve trempé en l’espace de cinq minutes.
Ayant mon appareil photo ainsi que mon téléphone dans mes poches je décide de partir, mais étant en plein milieu de la foule cela s’avère compliqué... Alors rien de plus simple qu’un slam pour sortir de du public sans problèmes. Etant le premier concert du groupe à Wacken et vu le début de concert qu’ils viennent de lâcher, ça me fait quand même un peu chier de quitter le concert. Et hop rapidement je rejoins le coin VIP afin de m’abriter et où je retrouve aussi mon pote qui aura tenu encore moins longtemps que moi. La pluie continuera de tomber pendant environ 30 minutes avant de s’arrêter définitivement et même de voir revenir le soleil. Un petit passage rapide à la tente pour poser ma vestapatch trempée et repartir de plus belle pour Anthrax. Un petit tour sur le camping suffit pour se rendre compte des nombreuses flaques d’eau qui se sont crées en l’espace de 45 minutes. Une fois revenu devant les Main Stage on s’aperçoit rapidement que la foule est un peu moins massive qu’au début de Lamb of God, la pluie a déjà fait une belle sélection, et que le terrain est bien trempé.
Il est maintenant 17h et ANTHRAX arrive sur scène. Il faut avouer que leur set list varie peu, en effet le concert commencera simplement non par deux, mais trois extraits de Among the Living qui sont dans l’odre Among the Living, Caught in a Mosh et Efilnikufesin (N.F.L.). Mais bon ça dépote comme départ au moins. ! Une scène toujours décorée aux couleurs de Worship Music, un Joey Belladonna un peu faiblard autant niveau voix que déplacement je trouve, mais en revanche un Scott Ian toujours autant déchaîné! :) En tout cas les premiers mouvements dans le public ont commencé à transformer le terrain en boue… Le groupe poursuit avec In the End, tiré du dernier album en date, qu’ils dédient à Dio et Dimebag Darrell dont on retrouvera leurs portraits sur de nouveaux drapeaux venant cacher les pentagrams orangés. Un titre avec lequel j’ai un peu de mal en live, et qui surtout ici coupe un peu le groupe dans sa lancée. Et moi boulet jusqu’au bout, j’ai bien entendu déposé ma veste quelques minutes plus tôt mais oublié de récupérer la batterie supplémentaires de mon appareil photo, et bien sur c’est en plein concert que la batterie me lâche. Je profite donc de la reprise d’AC/DC, T.N.T, pour effectuer un rapide aller retour à la tente. Certains auront du mal à me comprendre mais bon il s’agit d’une des trois fois où je vois Anthrax cet été, et les deux autres j’ai vu le concert entier, alors je me permets un petit écart ! Et l’avantage d’être au camp VIP c’est bien entendu la proximité mais aussi de ne pas avoir de bouchons au niveau de la sécurité. Je suis donc de retour pour le début de Fight 'Em 'Til You Can't, second et dernier extrait de Worship Music, et je profite de cette chanson pour me lancer dans l’énorme circle pit. Mais pas facile de courir dans la boue en évitant ceux qui se "baignent", alors forcément je suis victime de nombreuses chutes.
Malgré la boue qui commence à bien me recouvrir, je continuerai à m’amuser pendant I Am the Law et Madhouse. En revanche pour Antisocial, la dernière chanson du concert, leur célèbre reprise de Trust je retrouve mon pote resté en retrait qui hallucine un peu de me voir revenir dans un tel état. Ce qui est d’ailleurs assez inhabituel chez moi, car je n’aime pas trop revenir crade dans ma tente ou ma voiture, mais bon ça fait partie du festival. Le groupe quitte ensuite la scène par Long Live Rock 'n' Roll de Rainbow en guise de fond sonore. Rien à dire sur la prestation des thrasheurs américains qui ont su motiver le public malgré une boue bien présente devant les Main Stage de quoi ralentir les moins téméraires.
Pas le temps de bouger que les écrans font apparaître le logo "Wacken 2014", c’est donc enfin venu l’heure de découvrir les groupes pour l’année prochaine. A savoir : Apocalyptica, Arch Enemy, Behemoth, Children of Bodom, Prong, mais aussi Emperor qui effectuera un show spécial pour les 20 ans de In the Nightside Eclipse. Enorme joie pour moi au moment de l’annonce de Iced Earth et King Diamond qui visiblement n’est pas le cas de tout le monde vu le peu d’ambiance comparé à l’annonce d’Amon Amarth et Avantasia. Et même pour Kreator ce n’est pas l’extase chez les Allemands. En tout cas cette annonce suffira pour vendre les 80.000 billets en 48 heures…
Après ce petit avant-gout de 2014 il est l’heure de faire un tour vers la Party Stage où les californiens de DEVIL DRIVER se produisent dans quelques minutes. On fera une petite pause le long du chemin en passant près d’une grand flaque d’eau pour regarder le spectacle de gogol, à savoir des mecs qui se roulent dans la flotte, ou alors s’amusent à faire le poirier la tête dans l’eau, ou même se sautent dessus, enfin c’était tout de même drôle de les voir prendre de belles gamelles !
Au départ j’avais le choix entre Danzig et DevilDriver, et je choisirais ce dernier alors que je les ai déjà vu il y a quelques mois et que j’ai loupé Danzig au Hellfest. Choix étrange mais comme c’est toujours aussi bon en live, j’en reprends sans hésiter ! Le concert débute exactement de la même façon qu’au printemps lors de la tournée avec Cannibal Corpse, à savoir l’enchainement de End of the Line, Cry for Me Sky, et Dead to Rights. J’ai même la chance de voir une vesteapatch des plus true qui existe, en effet une jolie veste avec très peu de patch mais de qualité : Michael Jackson, Batman et Twilight… On c’était pourtant placé assez en retrait, mais avec un tel début de concert je mets pas très longtemps pour me glisser dans le pit. C’est par un extrait du nouvel album, Winter Kills, qui sort dans quelques jours que le groupe poursuit le concert. Et c’est donc la toute première fois qu’ils jouent le titre Ruthless en live. Et ce titre est vraiment bien taillé pour le live avec une intro parfaite pour lancer un circle pit tout en douceur avant de déclenché le bordel. Comme à son habitude le groupe est en grande forme et Dez ne cache pas ses nombreux sourires. La set list est donc sensiblement identique à la précédente tournée malgré quelques exceptions comme It's in the Cards, Before the Hangman's Noose ou encore The Appetite qui sera le second et dernier extrait du prochain album. Et puis quel fin de concert, autant sur scène que dans le public, avec entre autres I Could Care Less et Head on to Heartache avant de voir débouler Clouds Over California. Lors de cette dernière c’est circle pit non stop, et comme pour Anthrax je fais malheureusement quelques glissades dans la boue. Et enfin le concert se termine sur Hold Back the Day que je verrai en retrait au même endroit où j’avais laissé mon pote au début du show. Bon et bien vivement la sortie du l’album, et en espérant une tournée européenne pour sa promo.
Pour la suite c’est retour aux Main Stage pour TRIVIUM. Je décide d’accompagner mon pote puisque j’ai plutôt bien accroché à ce groupe lors de leur passage l’année dernière au Hellfest. Mais alors là je dois dire que je n’arrive vraiment pas à entrer dans le concert malgré un très bon son, si ce n’est peu être un chanteur pas très en voix. Ce concert me permet au moins de découvrir le thème du prochain album grâce à ce nouveau décor glacé. Ouai bon, quand ça ne va pas, ça ne va pas. Alors j’en profite pour faire mes besoins, mais aussi faire un nouveau tour au merch officiel (comment ça c’est mon vice?). L’avantage de cette petite ballade c’est que le concert passe super vite.
Le soleil commence doucement à se coucher sur Wacken, et la machine à noms nous annonce l’arrivée soudaine du maître du Theatre of Death, M. Vincent Furnier alias Alice Cooper ! Il y a trois ans, je voyais ce groupe pour la première fois dans ce même festival, j’étais donc très heureux à l’idée de le revoir ici jusqu’à ce que sorte le running order m’annonçant qu’ils allaient jouer pendant Candlemass. :( C’est donc un choix difficile à faire, mais comme j’ai vu Candlemass il y a un peu moins d’un mois dans le cadre du Bang Your Head je relativise sur la situation, qui pourrait être pire par exemple. C’est donc avec un énorme backdrop cachant la scène que l’intro démarre avant de tomber, et suivi d’un joli feux d’artifice en prime, pour nous faire découvrir le groupe déjà présent sur scène qui entame direct avec Hello Hooray. Alice Cooper est bien entendu vêtu de son costume rouge et noir, avec sa canne comme seul accessoire, en dehors du micro. Perso je pense que ce n’est pas le meilleur choix pour lancer le concert dans les meilleures conditions, mais ça permet au moins de prendre le temps de découvrir la sublime Orianthi. Le groupe enchaîne direct avec House of Fire, et un premier lancé de canne dans le public, qui est nettement plus entraînante et reprise par la foule pour débuter un show comme il se doit avec en prime le premier solo de la p’tite blondinette qu’on a déjà du mal à ne pas regarder. On remarque ensuite sur le début de No More Mr. Nice Guy qu’Alice Cooper s’éclate et que les musicos vont dans la même direction. :) On se retrouve aussi à côté d’une cougar allemande qui semble un peu nous chauffer ! Un public assez calme dans ses mouvements, mais qui participe assez bien au concert, mais à noter le début d’une longue série de slam. Le show se poursuit avec les titres Under My Wheels, I'll Bite Your Face Off et Billion Dollar Babies où Alice Cooper fait voler de nombreux billets de dollars. Arrive ensuite le second extrait du dernier Welcome 2 My Nightmare, à savoir la chanson Caffeine qui est tout aussi négligeable que I'll Bite Your Face Off. :D Puis Hey Stoopid où le gratteux qui débarque avec sa chouette Flying V mais surtout son refrain scandé par le public. :up: Je profite de l’angouement du public pour faire mon 1er slam du concert, et l’avantage des grosses foule comme ça c’est qu’on peut se ballader un moment dans les airs. :D C’est ensuite sur Dirty Diamonds que les 1ers rangs peuvent récupérer des colliers lancé par Alice Cooper himself, et que le batteur en profitera pour faire son solo assez simple mais où il nous montre qu’il gère bien le roulé de baguette. :lol: Les gratteux reviennent et Orianthi nous balance un p’ti solo avec un peu de tapping au passage, décidement tout ce qu’elle fait elle le fait bien. :amour: Ensuite c’est avanlache de tube et spectable avec chaise électrique, zombie géant, camisole de force, guillotine, etc… :up: :up: Le petit plus de cette tournée c’est les 4 reprises qui sont respectivement Break On Through (to the Other Side) des Doors, Revolution des Beattles, Foxy Lady de Jimi Hendrix et enfin My Generation des Who. Je ne me lasserais pas de faire des slams durant les 3 premières avant de revenir au calme pour cette 4ème et dernière reprise. Pour illustrer le tout lors de chaque chanson apparaît en guise de backdrop le nom de la personne, sur une pierre tombale avec bien entendu les dates de naissance et mort, à qui ils dédient la chanson. Et enfin c’est un final grandiose avec d’abord I'm Eighteen, où je dois bien avoir passé l’ensemble de la chanson à regarder la guitariste, puis Poison et son ambiance indescriptible et ses slams à n’en plus finir, la folie… Petite pause avant de terminer en beauté avec School's Out et un slam pour m’éclipser du pit !
Et voilà un putain de concert excellent !!!
Et maintenant besoin de repos, donc retour au camping pour boire un coup après toute cette folie, malheureusement on ne doit pas être les seuls à être allé voir Alice Cooper puisque c’est la grosse file d’attente pour le retour. On la retrouve à sa tente et elle nous raconte comment elle à réussi à choper une canne pendant le concert ! Marine nous rejoint, et on décide de poursuivre au bar. Malheureusement il fait nuit et forcément je ne vois pas la rubalise qui sert à la délimitation des allées du camp, donc je me prends les pieds dedans et me retrouve à plat ventre dans la boue, et Marine qui saute autour de moi pieds nu ! Ensuite c’est mini « ballroom » au bar au son d’Iron Maiden, Judas Priest, Motley Crue, AC/DC, etc.
Il est minuit passé mais il reste encore quelques concerts qui m’intéressent (alors que mon pote est déjà parti au lit), et notamment RAGE de suite sur la Main Stage. Par contre il s’agit de Rage avec l’orchestre Lingua Mortis et je dois dire que ça m’emballe beaucoup moins que le groupe seul déjà vu au Bang Your Head en plus. Je reste l’instant de deux chansons et je vais voir ce que donne MESHUGGAH sur la Party Stage. Et là non plus ce n’est pas convaincant du tout, je n'ai jamais été fan de leur musique mais là je dois dire que c’est vraiment spécial. De plus les stroboscopes non stop façon boîte de nuit me donnent mal à la tête donc je me casse aussi, et je décide de déjà de partir attendre HARDCORE SUPERSTAR qui clôturent la Headbangers Stage. J’en profite pour passer par les containers où les festivaliers échangent leur billet contre le bracelet pour essayer d’avoir un « full metal bag » puisqu’en tant que VIP on n’y a pas droit. J’explique donc à la gonzesse que j’en ai pas eu ce à quoi elle répond «it’s horrible» et m’en donne un direct. De 1 je n’aurais pas qualifié la situation aussi dramatiquement, et de 2 je ne pensais pas que ce serait aussi facile !
Ce soir la grosse tente "bullhead city circus" est entièrement décoré sur le thème Alice Cooper, comme chaque soir avec la tête d’affiche, et je dois dire que c’est pas grand chose certes, mais ça fait son effet !
Cette fois c’est parti pour mon dernier concert de ce Wacken 2013, et je dois dire que j’ai plutôt bien choisi le groupe. Le concert commence direct avec Moonshine que j’adore et qui me met donc bien dans l’ambiance. Un groupe très en forme, et comme souvent à Wacken un très bon son, même sous tente. Le groupe se déchaîne vraiment, et la set list tourne quasiment qu’autour de l’album éponyme alors que j’aurais bien aimé entendre les chansons du dernier album C'mon Take on Me, sorti un peu plus tôt cette année. Je ne vois absolument pas passer les 45 minutes, et le concert à rien avoir avec celui du Hellfest que j’avais pourtant déjà trouvé très bon. Ils ont quand même de très bons hymnes heavy. :rock: Le concert se termine par un joli «we are Hardcore Superstar, probably the best band in the world»… :lol: Et bien sur le coup j’en serais pas loin d’approuver !
C’est donc l’heure de rentrer ce coucher. Je repasse devant les Main Stage où joue actuellement SUBWAY TO SALLY qui me donne envie d’aller me coucher encore plus vite. C’est bien pour les allemands ce genre de groupes, quoi ! En revanche sur fois dans la tente et vu mon état je décide que je ne peux pas me coucher comme ça sans prendre une douche.
Et c’est ainsi que pour la première fois, j’ai pris une douche lors d’un festival. Bon il faut aussi dire que je n’ai jamais été dans un tel état. Mais je dois quand même avouer que ça fait du bien ! Par contre c’est moins drôle une fois propre de devoir remarcher dans la boue...
DIMANCHE – Home sweet home
Réveil dur, très dur. Un petit message à Ekplise pour savoir si on doit toujours ramener Joel. On déjeune, on range le tout, et malheureusement toujours sans nouvelles d’Eklipse après un peu plus d’une heure on décide de partir. Elle nous répondra en fin de journée pour nous dire qu’elle avait oublié de nous prévenir qu’il nous attendait au supermarché… :o :lol: De notre côté, comme d’hab on s’arrête au Burger King sur le chemin du retour pour y trouver la bouffe dégueulasse. Un comble non après un festival ? :P Et chose surprenante, pas de bouchons pour repartir cette année, alors que les 2 fois précédente j’ai toujours eu au moins 2/3h de bouchons entre Wacken et Hambourg ! Bref, content tout de même d’être de retour à la maison…
Les deux autres épisodes de ce live report :
- report 1
- report 2
WACKEN RAIN OR SHINE
Psyko Killer
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