VENDREDI – Metal Queen’s Day
Idem que la veille, le vénézuélien qui nous réveille à moitié à venir nous parler à peine il voit notre tente bouger ! :lol: Bref il est 8h est on est déjà couché à l’ombre de la tente tellement il fait chaud, la journée va être longue pour moi qui déteste la chaleur. On décide tout de même de se bouger un peu, on refait donc un grand tour du festival, on ira même jusqu’à acheter de l’eau (uniquement pour s’en verser dessus je vous rassure) avant de se rendre à la Bullhead Circus. On regardera le concert des français de Benighted, mais c’est clairement pas ma tasse de thé… 30 minutes assez longues pour moi mais à l’ombre au moins. Je profite ensuite du fait qu’il y ait moins de monde aux stands officiels pour acheter le DVD de l’édition précédente. Comme toujours pas vraiment de groupes à voir on décide de visiter un peu ce qu’en temps normal on ne peut pas faire. On ira donc faire un tour au stand American Spirit qui possède un balcon en hauteur afin d’admirer l’ampleur du site, et on se rend quand même compte que c’est assez grand hein. Depuis ce stand on peut même apercevoir les concerts des Main Stage. Retour obligatoire au camping après la réception d’un sms me disant que j’avais les phares de ma voiture allumés. Vraiment très content de cette attitude, beaucoup n’aurait pas pris le temps de m’écrire, du coup apéro pour les remercier. Puis en repartant sur le site on croise misa-misa, Fully ainsi que YvesZ au coin VIP, d’ailleurs ce dernier ne s’est pas gêné de me raconter de nombreuses anecdotes sur Maiden ou Skid Row d’une époque où je n’étais encore même pas né.
On décide d’aller tous ensemble voir le concert de GOJIRA pour mon plus "bonheur" bien sur, mais finalement le concert n’aura pas été si horrible que ça, contrairement aux autres fois en tout cas. :D Je retrouve en même temps Marine, une fille rencontré au Bang Your Head, c’est fou ce Wacken dis donc plus c’est gros et plus tu retrouves du monde. Nos chemins se séparent à la fin du concert puisque de notre côté on ira voir POWERWOLF. En attendant le groupe on décide de se prendre une glace par cette chaleur. Mais mauvaise idée, car la bière qui a suivi était du coup imbuvable. Puis c’est enfin l’heure des allemands de Powerwolf. Enorme concert de leur part, bien que le groupe soit plus taillé pour la nuit et non à 15h, mais superbe présence scénique. Et surtout des titres taillés pour le live. De plus une set list bien cool, avec 4 titres du nouvel album Preachers of the Night sorti quelques semaines plus tôt qui passent parfaitement l’épreuve du live mais aussi 3 titres de chasun des 2 albums précédents : Bible of the Beast et Blood of the Saints. Je n’ais malheureusement pas eu le courage de tenir jusqu’à la fin à cause de cette horrible chaleur, du coup je m’éclipse juste avant Lupus Dei qui sera finalement la dernière chanson du concert. Et direction le points d’eau, où je m’asperge d’une énorme quantité de flotte. Du coup petit repos au coin VIP pour profiter de l’ombre et des bières bien fraiches. :up: Ce sera aussi l’occasion de découvrir la propreté des chiottes de ce côté du festival, un petit bonheur de pouvoir chier sur des chiottes bien propres et sans manquer de PQ. :D Et aussi toujours le lieu des rencontres cet endroit (le bar VIP, pas les chiottes ! ) puisque cette fois on discute avec un mec qui a vécu en France et qui a malheureusement perdu l’audition lors d’un concert de Motorhead. :/
Et arrive l’heure de PRETTY MAIDS que je ne veux surtout pas louper après justement être passé à côté au Bang Your Head à cause d’une petite séance de dédicace de Saxon. Le concert commence tranquillement avec 2 chansons du dernier album Motherland, et qui finalement seront les 2 seules de cet opus. Vraiment un super concert malgré un son pas au top, mais comme pour le concert précédent la chaleur me fait abandonner le concert avant la fin. J’aurais tout de même le plaisir d’entrendre 2 chansons, I.N.V.U. et Little Drops of Heaven, de Pandemonium qui est un album que j’ai beaucoup apprécié. Mais sinon la set list tournera plutôt autour de l’album Future World. Mais comme je disais je suis partie encore un coup avant la fin et rebelotte direction le point d’eau. Petit passage ensuite devant Soilwork mais impossible de rentrer dans l’ambiance, alors je décide d’aller voir un concert sous une tente pour profiter de l’ombre. Une bonne suprise en arrivant puisque je tombe sur le groupe HEAVEN'S BASEMENT que j’avais beaucoup aimé au Hellfest il y a 2 mois. Et je reste sur le même avis, c’est un très bon petit groupe à revoir dans de meilleurs conditions bien sur, et surtout plus longtemps. Le prochain concert sur les grandes scènes étant Sabaton et que la WET Stage est assez loin des Main Stage je pars malheureusement avant la fin.
Je retrouve donc mon pote pour voir SABATON car c’est toujours assez énorme en live, et une fois de plus ça le sera. Il est déjà 19h45 donc la chaleur est tout à fait supportable cette fois ci, et il le faudra car Sabaton ils savent mettre l’ambiance. Du coup ça bougera beaucoup dans le public, et surtout on sautera beaucoup. On se place juste devant les régies mais la foule est déjà bien compacte même derrière nous. Comme pour chacun de leur concert on a droit à Final Countdown en guise d’intro et direct on rentre dans le vif du sujet avec un public qui répond présent. Le concert débute réellement avec Ghost Division où le groupe démontre déjà toute son énergie avec un Joakim qui court dans tous les sens à l’image d’un Bruce Dickinson. :up: Le groupe enchaine avec Gott Mit Uns suivi de Carolus Rex. Finalement d’un concert à l’autre c’est assez similaire sur de petits détails, comme par exemple le chanteur qui boit une bière cul sec juste après Carolus Rex comme à Siegen ou au Sonisphere. Pour la suite, manque de bol on aura le droit à la version suédoise de The Carolean's Prayer qui a vraiment cassée l’ambiance. :( Mais bon vu le programme de la deuxème partie du concert l’ambiance revient assez vite avec Swedish Pagans, puis Midway. Avant Cliffs of Gallipoli le chanteur échangera sa veste avec un fan du public qui avait repéré que ce dernier portait la même, petit geste sympa pour ce fan en tout cas. Et puis sacré final avec l’enchainement de The Art of War et Primo Victoria, et finir en beauté avec Metal Crüe. :rock: Une superbe claque comme d’habitude par un groupe heureux sur scène et délivrant un set très énergique.
Le groupe attaque avec I Know How To Die du dernier album en date en attendant la sortie du prochain pour cet automne. Le concert se poursuit par Damage Case et Stay Clean avec un Lemmy en sorte de pilotage automatique, par sur qu’il soit vraiment conscient à le voir, et puis aucuns déplacements superflus. Lemmy entamne un speech avant Metropolis qui est assez incompréhensible, il s’étale guère et la chanson démarre avec un chant qui commence à devenir limite. :/ Changement cette fois ci c’est Phil qui parle et Lemmy reste accoudé contre la batterie avant d’enchainer par Over the Top. Malheureusement à la fin de cette dernière Lemmy part de la scène sans rien dire. Phil revient seul sur scène pour effectuer son solo de guitare plus tôt que prévu, pour une fois on sait à quoi sert le solo. Mais peu d’optimisme quand le solo termine et que Lemmy se fait attendre sur scène. Il fini par revenir et le groupe ne traine par pour délivrer The Chase Is Better Than the Catch qui se termine par un simple « bye bye » de Lemmy, là c’est sûr c’est la fin après une petite trentaine de minutes. C’est confirmé le concert n’aurait pas dû avoir lieu… Pfff Plus qu’à espérer que Lemmy se rétablisse comme il faut...
L’avantage du concert écourté c’est qu’on a le temps de passer par le ravitaillement sans se presser pour le concert suivant, à savoir la Metal Queen. DORO avait été annoncée sur les grands géants en 2012 dans les premiers noms pour l’édition suivante, mais surtout était annoncée comme pour concert anniveraire afin de célébrer ses 30 ans de carrière, et je dois dire que c’était aussi une bonne raison de venir ça car j’avais pas revu l’allemande depuis fin 2010 lors d’un concert en Suisse dont je garde d’énormes souvenirs. On arrive à se faufiler devant, environ 4/5ème rang. :) Et quoi de mieux pour commencer un concert que I Rule the Ruins, qui s’avère être ma chanson préférée de Warlock. On découvre alors une superbe scène très bien décorée pour l’occasion, mais aussi premier concert de la journée de nuit de la journée avec en plus une production au niveau des jeux de lumière bien chouette.
On continue dans le répertoire de Warlock avec Burning the Witches, avant que le groupe ne dégaine le très efficace Rock Till Death. :bang: L’avantage des concerts anniversaires de Doro c’est bien sur le nombre d’invités pendant le show, et ça commence fort avec Chris Boltendahl qui n’est autre que le chanteur de Grave Digger. :up: Avant de repartir de plus belle avec Warlock et East Meets West, nos 2 chanteurs allemands questionnent le public sur leur provenance, alors certes pas de questions pour la France mais quel ambiance pour les allemands ! Le groupe enchaine avec The Night of the Warlock, précédé par une chouette vidéo, qui sera la seule chanson de sa carrière solo (hors chansons extraites de Raise Your Fist son dernier album) et qui s’avère aussi être une de mes préférée extraite de ses derniers albums en plus. En tout cas belle production durant cette chanson avec de la pyro histoire de réchauffer encore plus l’atmosphère. Malheureusement ensuite on a le droit au dispensable We are the Metalheads l’hymne de Wacken, on retrouve sur scène une sacré troupe de fan qui ont gagné un concours de vestapatch précédent le festival et surtout gagné le droit de monté sur scène pour cette "superbe" chanson. :lol: 2 ème extrait du dernier album avec Raise Your Fist in the Air où l’on découvre une batterie qui s’élève dans les airs laissant appaitre un énorme point fermé pour illustrer la chanson. Pendant que la batterie est en hauteur Johnny Dee en profite pour nous pondre un solo de batterie. Un solo finalement pas si mauvais et surtout qui aura eu le mérite de faire participer le public en reprenant un passage de Kiss avec ces célèbres « yeah, yeah, yeah ». Ensuite un autre invité rejoint la scène, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Biff Byford. Mais la surprise c’est surtout qu’il vient interpréter Denim and Leather. Alors je sais pas si j’étais le seul ravi d’entendre cette chanson, mais j’ai surtout eu l’impression d’être le seul à chanter. Moment de détente avec Für Immer décicacé à Ronnie James Dio, mais aussi avec Uli Jon Roth comme guest pour ce titre. On continue avec les invités avec cette fois le chanteur (enfin je crois) de Subway to Sally qui monte sur scène pour remettre un trophé à Doro avant de reprendre Metal Tango de Warlock. On reste dans le thème invité spécial, mais là c’est Phil Campbell qui la rejoint afin de nous délivrer un super Breaking the Law du Priest qui démarre sur un tempo assez lent mais pour finir en beauté, un vrai moment de bonheur que de voir Phil et Doro ensemble pour cette chanson. :bang: Ca enchaine direct par All We Are avec les chanteurs de Subway to Sally et Sabaton, mais aussi Covus Corax. Pas les guests rêvé pour cette chanson, mais un grand moment tout de même. Malheureusement c’est déjà venu l’heure de la dernière chanson, c’est ainsi que le concert s’achèvera en beauté par Earthshaker Rock plein de pyrotechnie. :bang: Bon bah rien à dire, un concert anniversaire comme il se doit avec des invités de qualités, une production extra et un public au rendez vous. La claque de la journée pour ma part sans hésitations.
Il est déjà minuit, et poutrant GRAVE DIGGER joue seulement dans deux heures. Bref il va falloir patienter alors qu’aucuns groupes intéressants pour ma part ne se présentent. Du coup se sera apéro au coin VIP devant l’écran diffusant le concert d’ASP en même temps sur la Main Stage. Au final le temps passe assez vite et on rejoint le site, plus précisément la True Metal Stage. La seule fois où j’ai vu Grave Digger c’est ici même il y a 3 ans pour les 30 ans du groupe, un concert expetionnel où Tunes of War fut interprété en intégralité, donc j’attends ce groupe avec impatience. Malheureusement j’ai du mal à entrer dans l’ambiance par une entame plutôt molle avec 2 extraits du derniers album Clash of the Gods à savoir le titre éponyme et Death Angel & the Grave Digger. Mon enthousiasme remonte un peu grâce à l’excellent et burné Hammer of the Scots qui déclenchera aussi plusieurs mosh pit. Par la suite la set list sera très bien équilibrée avec un enchaînement de Knights of the Cross, Wedding Day, Ballad of a Hangman, The House et enfin un medley. Arrive enfin le premier grand moment du show avec Excalibur. Ensuite on a le droit à Highland Farewell qui bénificie d’une intro de grand classe avec The Badpiper et sa belle cornemuse crachant du feu.
Et puis un final exceptionnel composé de Rebellion avec Joakim de Sabaton, qui en profitera d’ailleurs pour regarder sous le kilt de Chris, et enfin et surtout Heavy Metal Breakdown… :bang: Alors malgré un début en deçà de de mes espérances, un concert extra par un groupe très énergique et bien classe, mais surtout taillé pour le live. Un poil déçu par l’affluence lors de ce show, enfin cela s’explique certainement par l’heure tardive. Car c’est pas le tout mais il est déjà 3h quoi. Un dernier passage par le bar et dodo.
Psyko Killer
Les deux autres épisodes de ce live report :
- report 1
- report 3
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