Le metal God est son équipe étaient en forme pour cette conférence de presse et se sont plutôt montrés bavards,
en opposition de phase avec les australiens d’Airbourne, beaucoup moins loquaces !
A noter que le vidéo report de RockMeeting a été relayé par la CNN du metal Blabbermouth.
L’intégralité de la conférence est dans la video ci-dessous, en résumé et pour les allergiques à l'anglais, les sujets abordés ont été les suivants.
A ma question sur la longévité possible de Judas (à 3'11''), à savoir est-ce que l’on peut espérer, comme les Rolling Stones qui ont maintenant autour de soixante-dix ans, qu’’ils soient encore sur scène à cet âge-là , Rob Halford, contrairement à Rudolf Schenker sur la même question, a bien compris le propos. Il me répond avec enthousiasme : " Si nous avons encore la possibilité de jouer, surtout de bien jouer et de faire de bons concerts qui font plaisir aux gens, oui, nous serons encore là. Il n’y a pas que les Rolling Stone. Regarde un peu Paul McCartney et The Who. Tu sais, le Metal et la musique Rock en général, c’est un univers à part. La nouvelle génération de Metalhead ne fait pas attention à l’âge des musiciens qui sont en face d’eux. Ils ne jugent que la qualité du show qui s’offre à eux. Donc oui, si un groupe qui a plus de quarante ans de carrière se sent capable de faire de la bonne musique et de bons shows, il n’y a pas de raison qu'ils arrêtent ! "
A propos du prix que Judas Priest a remporté aux Kerrang Awards, Rob Halford a déclaré toute sa satisfaction et rendu hommage aux fans du groupe.
Sur le concert à Paris juste avant le Hellfest, Ritchie Faulkner a répondu que « c’était cool, man ! » tout en rappelant que la dernière fois à Paris était en 2012 et que selon lui il y a une véritable histoire d’amour entre les Français et Judas Priest.
Sur le fait que par rapport au Hellfest précédent ils étaient ce coup-ci tête d’affiche, Ritchie Faulkner répond que ça ne change pas grand chose pour eux, et note par ailleurs avec satisfaction que le festival grossit d’années en années.
Sur l’absence de morceaux de l’album Rocka Rolla dans les set-lists, Rob Halford fait observer que ça a été fait lors de la tournée Epitaph Tour, avec « Never Satisfied ».
Sur la possibilité de tourner en Inde, Glenn Tipton affirme que le groupe aimerait jouer pour ses fans Indiens mais va où on nous propose d'aller... et Rob Halford signale qu’il faut qu’un promoteur Indien contacte leur manager à Londres et, là, ça pourrait arriver.
A la question de savoir si JUDAS PRIEST est influencé par des groupes plus jeunes, le guitariste Glenn Tipton a déclaré: "Je pense qu'il y a encore quelques grands groupes jeunes. Nous avons beaucoup de respect pour les jeunes groupes Nous les écoutons, nous apprenons ..... On peut toujours apprendre de groupes plus jeunes, parce qu’ils créent de nouvelles choses dans le heavy metal chaque année, tous les dix ans. Il y a des changements, mais l'épine dorsale reste quand même le heavy metal. "
Il a poursuivi:.. "Nous avons toujours été fiers de nous définir comme groupe de heavy metal D'autres croyaient que ce n’était pas à la mode et ont dédaigné cette étiquette, mais nous avons toujours été fiers de jouer chez JUDAS PRIEST du heavy metal, et si, ce faisant, nous avons inspiré certains jeunes groupes, ce qui est très bien, et on en est très fier. De la même façon, nous ne sommes pas stupides, nous écoutons les jeunes groupes, et nous apprenons d'eux ... Nous ne les plagons pas ni ne les les copions, mais nous en inspirons. Nous avons du temps à consacrer aux groupes plus jeunes. "
Le chanteur Rob Halford a également parlé de la façon différente pour les jeunes groupes de percer à l'ère des médias sociaux. Il déclare: "En substance, il n'y a pas de raccourcis Si vous êtes un nouveau groupe, peu importe quel genre de musique vous jouez, vous devez payer votre tribut. Vous devez jouer partout où c’est possible ....."
Il a poursuivi: "j’ai vu une photo, l'autre jour de ous en train de jouer quelque part en Angleterre en 1974, et le stade était à peu près aussi grand que cette table. Et c’est ce que vous devez faire. Vous devez travailler très dur , ce n’est pas facile. Et avec l'Internet, c’est facile de diffuser votre musique rapidement, de la diffuser dans le monde entier, mais c’est très difficile de sortir de la masse, de s’extraire du bruit ambiant. Donc, il faut vraiment travailler dur, être en tournée, jouer autant de concerts que vous pouvez. Les festivals sont supers, quand vous avez l’occasion. Maintenant il y a les réseaux sociaux et les gens vous regardent, via Instagram ou autre et mesurent vos progrès. Le support est différent, mais la méthode de base pour que l’évolution d’un groupe soit couronnée de succès n'a pas changé: vous devez travailler, vous devez jouer, vous devez tourner, et construire votre base de fans. "
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