Les années se sont écoulées depuis le jour où Nightwish a remercié Tarja avec plus ou moins d'élégance !
La belle a entamé sa carrière solo en 2005 avec quelques concerts, avant de véritablement prendre son envol en 2006 avec Henkäys Ikuisuudesta, puis en 2007 avec le superbe My Winter Storm. A l’heure où elle vient de former un nouveau projet, Harus, revenons sur ce What Lies Beneath, troisième opus donc sorti en France le 29 novembre dernier dans une version collector exclusive, spécialement conçue pour le marché hexagonal. Présenté sous un luxueux digipak, l’album inclut 3 titres supplémentaires et un DVD bonus contenant 4 clips vidéo + un making of de 50 minutes.
La belle pochette de What Lies Beneath a été créée à partir d'une séance photo de Jens Boldt , Dirk Rudolph ayant créé la maquette finale.
Avec une production assurée par Tarja elle-même, et les morceaux mixés par le producteur britannique Colin Richardson (célèbre pour son travail avec Machine Head, Bullet For My Valentine et Slipknot, entre autres), autant dire que le son est à la hauteur de ce mélange unique de riffs, d’orchestrations, et de vocalises lyriques.
Au niveau créativité, la panne n’était pas à l’ordre du jour, Tarja a ainsi déclaré : "Nous avons travaillé sur 33 chansons, j'ai décidé d'en enregistrer 17," elle ajoute : "C’était formidable d'avoir la liberté de produire mon propre disque pour la première fois, ces séances ont été un vrai cadeau, un véritable processus d'apprentissage et une vraie joie. À bien des égards, c'est un peu comme la première fois ..."
Anteroom Of Death confirme en ouverture cette créativité par une belle envolée symphonique magnifié dans les chœurs par Van Canto, ce groupe allemand qui chante a capella des reprises du répertoire métal. Until My Last Breath monte en puissance, surement le plus accrocheur de l’album de part son refrain, qui a fait l’objet d’une des vidéos (voir ci-dessous), dans laquelle elle joue sur la thématique de sa disparition, jusqu’à son dernier souffle ! Et le tout aussi magnifique I feel immortal vient s’opposer à cette thématique, et par rapport à son développement sur l'immortalité, on peut anticiper que ses vocalises passeront probablement l’épreuve du temps. Tous les titres ne sont pas du même niveau, les ballades River of Lust et The Archive of Lost Dreams, s’étirent un peu, mais même quand les compositions faiblissent ainsi, Tarja parvient à maintenir l’intérêt de par son chant exceptionnel. Dans les réussites, citons par ailleurs le dynamique Little Lies au riff agressif, et Dark Star aux couleurs orientales et un duo surprise, avec Phil Labonte et ses grunts, qui fonctionne parfaitement. Sur le CD bonus, la traditionnelle reprise revisite Whitesnake, les puristes risquent d’être choqués, mais j’avoue que j’ai adhéré pleinement à ce Still of the Night qui ménage en son sein un long break symphonique, qui donne une toute autre coloration au classique du roi David.
Cette troisième mouture confirme tout le talent de Tarja, non seulement au chant, mais depuis Nightwish, plus grand monde n’en doute, mais aussi au niveau composition et production, un album au final hautement recommandable !
La belle pochette de What Lies Beneath a été créée à partir d'une séance photo de Jens Boldt , Dirk Rudolph ayant créé la maquette finale.
Avec une production assurée par Tarja elle-même, et les morceaux mixés par le producteur britannique Colin Richardson (célèbre pour son travail avec Machine Head, Bullet For My Valentine et Slipknot, entre autres), autant dire que le son est à la hauteur de ce mélange unique de riffs, d’orchestrations, et de vocalises lyriques.
Au niveau créativité, la panne n’était pas à l’ordre du jour, Tarja a ainsi déclaré : "Nous avons travaillé sur 33 chansons, j'ai décidé d'en enregistrer 17," elle ajoute : "C’était formidable d'avoir la liberté de produire mon propre disque pour la première fois, ces séances ont été un vrai cadeau, un véritable processus d'apprentissage et une vraie joie. À bien des égards, c'est un peu comme la première fois ..."
Anteroom Of Death confirme en ouverture cette créativité par une belle envolée symphonique magnifié dans les chœurs par Van Canto, ce groupe allemand qui chante a capella des reprises du répertoire métal. Until My Last Breath monte en puissance, surement le plus accrocheur de l’album de part son refrain, qui a fait l’objet d’une des vidéos (voir ci-dessous), dans laquelle elle joue sur la thématique de sa disparition, jusqu’à son dernier souffle ! Et le tout aussi magnifique I feel immortal vient s’opposer à cette thématique, et par rapport à son développement sur l'immortalité, on peut anticiper que ses vocalises passeront probablement l’épreuve du temps. Tous les titres ne sont pas du même niveau, les ballades River of Lust et The Archive of Lost Dreams, s’étirent un peu, mais même quand les compositions faiblissent ainsi, Tarja parvient à maintenir l’intérêt de par son chant exceptionnel. Dans les réussites, citons par ailleurs le dynamique Little Lies au riff agressif, et Dark Star aux couleurs orientales et un duo surprise, avec Phil Labonte et ses grunts, qui fonctionne parfaitement. Sur le CD bonus, la traditionnelle reprise revisite Whitesnake, les puristes risquent d’être choqués, mais j’avoue que j’ai adhéré pleinement à ce Still of the Night qui ménage en son sein un long break symphonique, qui donne une toute autre coloration au classique du roi David.
Cette troisième mouture confirme tout le talent de Tarja, non seulement au chant, mais depuis Nightwish, plus grand monde n’en doute, mais aussi au niveau composition et production, un album au final hautement recommandable !
Label : | Universal Music |
Sortie : | 26/11/2010 |
Production : | Tarja Turunen |
Discographie : |
Henkäys Ikuisuudesta (2006) |
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