Les champions Finlandais du « Cross-Over », cette discipline particulière qui consiste à fusionner à peu près tous les styles dérivés du rock, pop ou métal, sont de retour après l’excellent Blood Sample sorti au printemps de l’année dernière.
Je ne reprends pas la thématique que j’avais écrite pour l’occasion (voir la chronique), je rappelle simplement que WALTARI balaye les étiquettes et se place dans le contexte des années 1970, une époque où l’esprit de chapelle n’avait pas l’importance actuelle, où l’on pouvait passer du rock au pop en passant par le progressif de manière naturelle.
Autrement dit, si vous n’avez pas l’esprit généraliste, si vous êtes puriste ou adepte du dernier style à la mode sur les médias, il vaudra mieux passer votre chemin.
Pour les autres, accrochez vos ceintures et apprêtez vous à un voyage extraordinaire dans un tourbillon musical étourdissant. Dans les méandres de ce tourbillon, un aspect progressif plus prononcé que sur l’opus précédent s’inscrit dans l’intro de Cityshamaani, ce long développement de trente cinq minutes comprenant cinq chapitres pouvant être écoutés indépendamment les uns des autres, ou encore Sex In The Beergarden. Ce long titre comprend aussi avec Colgate County Showdown une envolée spatiale et électro, à base de synthés, analogue au voyages interstellaires du navire HAWKWIND dans les années 70, l’esprit de Silver Machine n’est pas bien loin. The Incarnation Party constitue la ballade, mais une ballade à la sauce Waltari, aux climats évolutifs pendant plus de treize minutes, alternant des ambiances atmosphériques, des envolées lyriques, des choeurs et chants sublimes, des soli inspirés pour se terminer au piano classique. Get Stamped s’amuse lui à mélanger un rythme indus à un refrain pop très festif, en passant par un break atmosphérique, une entrée en matière préparatoire à ce voyage hors normes. Le refrain de Big Sleep s’avère tout aussi imparable, au travers de lignes musicales plus progressives baignant dans des nappes de clavier. Let's Puke Together avec un tempo heavy speed, puis THD avec un riff lourd à la RAMMSTEIN, mélangent allègrement séquences death et punk à des soli et des refrains mélodiques, qui me font aimer ces deux styles, auxquels je suis habituellement réfractaire. Wish I Could Heal clôture ce magnifique album à nouveau avec de l’electro pop festif.
Ce treizième album, synonyme de maturité, démontre manifestement que les Finlandais maîtrisent leur art avec maintenant vingt ans de carrière, la fusion des styles donne une originalité certaine, mais jamais au détriment des mélodies qui restent toujours le fil conducteur, et c’est bien ce que l’on apprécie avant tout, et au diable les étiquettes !
Autrement dit, si vous n’avez pas l’esprit généraliste, si vous êtes puriste ou adepte du dernier style à la mode sur les médias, il vaudra mieux passer votre chemin.
Pour les autres, accrochez vos ceintures et apprêtez vous à un voyage extraordinaire dans un tourbillon musical étourdissant. Dans les méandres de ce tourbillon, un aspect progressif plus prononcé que sur l’opus précédent s’inscrit dans l’intro de Cityshamaani, ce long développement de trente cinq minutes comprenant cinq chapitres pouvant être écoutés indépendamment les uns des autres, ou encore Sex In The Beergarden. Ce long titre comprend aussi avec Colgate County Showdown une envolée spatiale et électro, à base de synthés, analogue au voyages interstellaires du navire HAWKWIND dans les années 70, l’esprit de Silver Machine n’est pas bien loin. The Incarnation Party constitue la ballade, mais une ballade à la sauce Waltari, aux climats évolutifs pendant plus de treize minutes, alternant des ambiances atmosphériques, des envolées lyriques, des choeurs et chants sublimes, des soli inspirés pour se terminer au piano classique. Get Stamped s’amuse lui à mélanger un rythme indus à un refrain pop très festif, en passant par un break atmosphérique, une entrée en matière préparatoire à ce voyage hors normes. Le refrain de Big Sleep s’avère tout aussi imparable, au travers de lignes musicales plus progressives baignant dans des nappes de clavier. Let's Puke Together avec un tempo heavy speed, puis THD avec un riff lourd à la RAMMSTEIN, mélangent allègrement séquences death et punk à des soli et des refrains mélodiques, qui me font aimer ces deux styles, auxquels je suis habituellement réfractaire. Wish I Could Heal clôture ce magnifique album à nouveau avec de l’electro pop festif.
Ce treizième album, synonyme de maturité, démontre manifestement que les Finlandais maîtrisent leur art avec maintenant vingt ans de carrière, la fusion des styles donne une originalité certaine, mais jamais au détriment des mélodies qui restent toujours le fil conducteur, et c’est bien ce que l’on apprécie avant tout, et au diable les étiquettes !
Highlights : Sympathy, The Incarnation Party, Get Stamped, Big Sleep, Let's Puke Together, Wish I Could He
Label : | Dockyard1 |
Sortie : | 28/02/2007 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Mut Hei - EP (1989) |
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