Peu optimiste sur l'évolution de notre société, le sombre et charismatique leader d'Iced Earth s'est penché sur les œuvres cinématographiques qui dépeignent des sociétés dictatoriales où l'humain n'a sa place que s'il accepte d'être mouton. Les paroles de ce nouvel album s'en font l'écho, quand ce ne sont pas les titres des morceaux eux-mêmes ("V", "Dark City", "Equilibrium",...).
Cela donne une dizaine de titres particulièrement sombres, directs, et compacts (45 minutes au total), ce qui marque une rupture avec les dernières productions du groupe, dont le caractère épique allait crescendo, à force de choeurs omniprésents et souvent grandiloquents.
Ici, les morceaux ne sont plus alambiqués, et les quelques chœurs qui apparaissent de ci de là se veulent plus martiaux qu'épiques. Musicalement, Dystopia c'est un peu "back to basics". On retrouve donc les influences historiques de Schaffer, qui passe au mixer le meilleur de la NWOBHM (Maiden, Saxon, mais aussi souvent Judas Priest) et du hard-rock américain (on pense à plusieurs moments au meilleur de Manowar notamment). Le tout alterne entre hard rock/metal speed, mid-tempo, ou power-ballades. Si la première moitié de l'album est particulièrement convaincante, le morceau Dark City évoque trop Iron Maiden pour emporter l'adhésion (intro, soli, choeurs), et les deux morceaux qui s'enchainent ensuite Equilibrium et Days of rage sont un peu trop bourrins et linéaires, marquant une baisse d'inspiration. Le groupe se reprend heureusement sur les deux derniers titres, même si l'on regrettera que Tragedy and triumph s'achève - et donc l'album aussi - sur un fade-out plutôt que sur un bouquet final explosif.
Dystopia est un très bon album de métal/hard. ICED EARTH ne se pose pas de question et envoie comme peu le font dans ce style aujourd'hui, avec hargne et énergie. On doit féliciter à ce titre le nouveau chanteur du groupe, Stu Block, qui prend avec maestria et conviction la relève de Matt Barlow, le chanteur historique du groupe à la voix si chaude, mais se permet aussi quelques convaincantes poussées à la Rob Halford. Transfuge du groupe canadien INTO ETERNITY, Stu se fond dans ICED EARTH comme s'il en avait toujours fait partie, et n'est pas étranger à l'entrain et la belle résussite de cet album.
Si vous n'avez jamais écouté ICED EARTH, Dystopia peut faire office d'excellent point de départ.
Alors que l"hiver arrive, voila un album qui ne vous laissera pas......de glace !
(Chronique également en ligne sur www.hardforce.fr)
Cela donne une dizaine de titres particulièrement sombres, directs, et compacts (45 minutes au total), ce qui marque une rupture avec les dernières productions du groupe, dont le caractère épique allait crescendo, à force de choeurs omniprésents et souvent grandiloquents.
Ici, les morceaux ne sont plus alambiqués, et les quelques chœurs qui apparaissent de ci de là se veulent plus martiaux qu'épiques. Musicalement, Dystopia c'est un peu "back to basics". On retrouve donc les influences historiques de Schaffer, qui passe au mixer le meilleur de la NWOBHM (Maiden, Saxon, mais aussi souvent Judas Priest) et du hard-rock américain (on pense à plusieurs moments au meilleur de Manowar notamment). Le tout alterne entre hard rock/metal speed, mid-tempo, ou power-ballades. Si la première moitié de l'album est particulièrement convaincante, le morceau Dark City évoque trop Iron Maiden pour emporter l'adhésion (intro, soli, choeurs), et les deux morceaux qui s'enchainent ensuite Equilibrium et Days of rage sont un peu trop bourrins et linéaires, marquant une baisse d'inspiration. Le groupe se reprend heureusement sur les deux derniers titres, même si l'on regrettera que Tragedy and triumph s'achève - et donc l'album aussi - sur un fade-out plutôt que sur un bouquet final explosif.
Dystopia est un très bon album de métal/hard. ICED EARTH ne se pose pas de question et envoie comme peu le font dans ce style aujourd'hui, avec hargne et énergie. On doit féliciter à ce titre le nouveau chanteur du groupe, Stu Block, qui prend avec maestria et conviction la relève de Matt Barlow, le chanteur historique du groupe à la voix si chaude, mais se permet aussi quelques convaincantes poussées à la Rob Halford. Transfuge du groupe canadien INTO ETERNITY, Stu se fond dans ICED EARTH comme s'il en avait toujours fait partie, et n'est pas étranger à l'entrain et la belle résussite de cet album.
Si vous n'avez jamais écouté ICED EARTH, Dystopia peut faire office d'excellent point de départ.
Alors que l"hiver arrive, voila un album qui ne vous laissera pas......de glace !
(Chronique également en ligne sur www.hardforce.fr)
Label : | Century Media |
Sortie : | 17/10/2011 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Iced Earth (1991) |
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