La route est longue entre Toulouse et Bordeaux, et le temps d’embarquer Terry à Mérignac c’est vers 21h40 que nous nous présentons devant le Black Room !
Au lieu de 21h ! Mais surprise, la queue à l’entrée indique que l’ouverture des portes vient de commencer, il y a le 1/4h h toulousain, y aurait-il un 3/4h bordelais ? On nous indique par la suite que des difficultés de dernière minute de réglage du son ont conduit à ce retard substantiel !
Un retard finalement bien venu qui nous permet de découvrir le premier groupe DUNAM dès le début de son set.
En toute logique dans l'ordre d'apparition, il s’agit du groupe le plus jeune, n’ayant à son actif, contrairement aux deux autres, aucun album déjà réalisé. Pour autant, n’en concluez pas qu’ils sont inexpérimentés, c’est même plutôt le contraire vu la cohésion qu’ils présentent sur scène. Après avoir consulté leur bio, il ressort que le groupe a été fondé par la chanteuse Line Sénium (auteur - compositeur - interprète en 2008, rejointe par Vincent au clavier puis Joël à la basse, Abi à la batterie, Zazar à la guitare et Maguelonne au violoncelle. Et donc DUNAM s’est rodé sur scène à différentes fêtes de la musique, à SALEM (Le Haillan), au Pôle Évasion (Ambarès), à l'Antidote (Bordeaux), sur O2 Radio (Cenon), à Bassens pour une scène ouverte, aux Runes et au Black Room (Bordeaux)… A noter aussi que lors du festival Wolfest, ils ont remporté au premier tour le Premier prix du jury à la Rock School Barbey, ce qui les a amenés à jouer en janvier 2013 au Rocher de Palmer (Cenon) !
Cette expérience est palpable sur scène, la petite scène du Black Room est bien occupée par les six jeunes musiciens qui ont chacun leur place, Line dans un style presque lyrique et calée dans les aigus, avec un chant en français, le couple rythmique Joël + Abi et Zazar à la guitare assurent la coloration plutôt métal, alors que Vincent au clavier et plus encore Maguelonne au violoncelle donnent une teinte symphonique parfois médiévale. Malheureusement le son n’était pas optimum au niveau du mixage, sans toutefois être désagréable. Au programme cinq titres aux structures progressives, ménageant des breaks et des changements de rythmes mais aussi beaucoup d’énergie. Ainsi nous avons droit dans l’ordre à Onir, Solipsisme, Vous faire Pendre, D'une âme et Inquiétude, ces deux derniers flirtant allègrement avec les sept minutes, avec des soli de guitare, violoncelle et claviers, soli sur lequel le public, bien qu’un peu clairsemé, participe largement en frappant dans les mains. Les applaudissements ne manqueront pas non plus à la fin du dernier titre, Inquiétude, une inquiétude qui n’est pas de mise pour ce jeune combo au très bon potentiel, qui, s’il reste soudé, pourrait bien se faire connaitre au-delà des vignes bordelaises !
Mais il est déjà l’heure pour les parisiens de ASYLUM PYRE, et j’avoue bien volontiers que le plaisir que j’ai eu à écouter leur dernier opus, Fifty Years Later, est largement pour quelque chose à ma présence ce soir à Bordeaux. Une petite nuance par rapport à la provenance du groupe en rapport à Chaos Heidi, la chanteuse, qui est d’Avignon et non de Paris comme le reste du combo. A noter aussi que à la batterie Jp Lecarpentier remplace Vince Kreyder et à la basse Olivier Louis-Servais remplace PEUCH Julien.
Ce nouvel album est bien entendu à l’ordre du jour, nous avons ce soir carrément droit à presque toute l’intégralité de l’opus, à l’exception du titre Any Hypothesis. Et le début du concert ressemble beaucoup au début de l’album avec les quatre premiers titres dans le même ordre, Will You Believe Me ?, Dead in Copenhagen, The Frozen Will, et le véritable hit de l’album, pour lequel je n’ai pu résister à faire une video (voir ci-dessous), le festif These Trees.
Bien que le son ne soit pas des meilleurs, on se laisse très vite prendre par le charme des mélodies et le punch du groupe. Chaos au chant se montre très à l’aise, derrière Jp Lecarpentier et Olivier Louis-Servais assurent une rythmique impeccable, tandis que Johann Cadot et Hervé Schiltz se partagent les guitares, assurant de chouette soli. Johann se charge en plus de la guitare du chant death ou du moins dans les graves, je vous rassure en version light, et vers la fin de Coral’s Riff, il dépose sa guitare pour s’emparer du micro, puis fait une incursion dans le public tout en chantant, puis vient obstruer l’objectif de la caméra (voir vidéo ci-dessous) manière d’appuyer son effet ! Retour en suite au nouvel album avec 4 autres titres dont l’éponyme Fifty Years Later, Just Before the Silence et The Herd qui ont fait l’objet des videos ci-dessous. C’est un classique du groupe, The Asylum Pyre, qui termine le set, une dernière occasion de faire participer le public qui ovationne le groupe .
Set-List :
1. Will You Believe Me ?
2. Dead in Copenhagen
3. The Frozen Will
4. These Trees
5. Fisherman's Day
6 Coral’s Riff
6. Against the Sand
7. Fifty Years Later
8. Just Before the Silence
9. The Herd
10 The Asylum Pyre
The Low Point, un des titres marquants du dernier opus ouvre le set. Sur un tempo rapide soutenu par Sébastien à la basse et Laurent à la batterie, et un riff très efficace de Florian, Lucile rentre dans le set de manière énergique, pas du tout impressionnée par sa nouvelle place dans le groupe, et elle s’approprie le titre sans difficulté, le public suivant comme un seul homme. Suit l’intro du classique Lost in the night pendant lequel le public scande le groupe (voir vidéo ci-dessous) , un titre à structure progressive alternant les phases speeds et des plages plus calmes, pendant le solo, les premiers rangs en profitent pour « pogoter ». The Box, un nouveau titre, calme un peu le jeu, une belle power ballade, qui laisse ensuite la place à un autre titre du même album, plus enlevé, Searching for Rest . Belle intro sur Birth of the king, le public frappe dans les mains, la machine s’emballe, c’est parti pour un titre épique de 7 mn qui ménage quelques breaks, Lucile en profite pour haranguer le public. Un autre point fort, qualifié par Lucile comme le tube du groupe, sera Lady of the Lake et sa très belle intro un brin celtique pendant laquelle le public frappe à nouveau volontiers dans les mains. Le riff très affuté de Left outside alone maintient la pression, puis c’est déjà l’heure du dernier titre, le magnifique Asmethee 2, sur lequel Florian accompagne brièvement Lucile au micro pour quelques "oh ooooh" , suit une petite présentation du groupe, et c’est déjà la fin, avec une belle ovation du public, ravi d’avoir passé une super soirée !
Set List
1. The Low Point
2. Lost in the night (
3. The Box
4. Searching for Rest
5. Birth of the king
6. Miss Fairy Lullaby
7. Anastasia
8. Lady of the Lake
9. Left outside alone
10. Asmethee 2
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