S'il y a bien un mythe féminin qui à travers les décennies perdure, c'est bien celui de MARILYN MONROE.
Née NORMA JEANE dans la ville des anges, cette jeune fille a connu un destin hors du commun. Mélange de gloire et de paillettes qui n'ont hélas pas suffi à surmonter un mal-être qui la rongeait de l'intérieur. Son désir d'être aimé n'a jamais connu de repos, ni à travers ces différents mariages, ni avec sa relation avec JFK...jusqu'à sa fin tragique.
De nos jours encore, elle reste une icône et un sexe-symbole.
Ce disque est donc un concept album sur la vie de MARILYN et il faut bien l'avouer c'est plutôt inhabituel pour un disque de Hard Rock. Cela nous change des histoires de princesses, de preux chevaliers et des forces du mal qui veulent engloutir le monde dans les ténèbres.
L'album débute avec une plage instrumentale, The Girl : Norma Jean où un saxophone chaleureux et inspiré nous plonge dans un univers dans lequel le Hard Rock se veut mélodique et racé.
The Orphan : Whither The Wind Blows est un mid-tempo bourré de chœurs que MEAT LOAF ne renierait pas, cela colle parfaitement avec la voix de STEVE BETTNEY.
ISSA est l'invitée de marque du titre suivant, The Dreamer : Hold On, une jolie ballade sublimée par le saxophone et la voix de la Norvégienne.
Autre guest de renom, ROBIN BECK qui enflamme The Model : Make This Body Work, titre nerveux au refrain particulièrement dynamique et réussi.
The Actress : Who Am I s'impose comme une des pièces maîtresses de ce cd. Cela commence comme une ballade puis cela vire au Hard Rock avec un solo d'orgue majestueux. A noter que le duo BECK/OVERLAND fait des étincelles sur cette chanson, un régal.
The Wife : Love Like A Razorblade grâce à son univers progressif nous ramène sur les terres des flamands roses.
Les mélodies de guitares sur The Patient : Break The Spell, nous rappelle la grande époque de la NWOBHM, avec un son plus moderne.
Ensuite, deux ballades se succèdent avec comme point commun ROBIN BECK.
The Mistress : Not For Sure penche du côté acoustique du genre alors que The Forsaken : Feel Like Going Home a un côté plus vintage. Ce titre me fait penser par l'ambiance qu'il dégage et ses sonorités d'un autre âge au grandiose I'd Rather Go Blind de la talentueuse ETTA JAMES. L'émotion qu'arrive à transmettre ROBIN est bouleversante, un autre très grand moment de cet album.
Retour au Hard Rock pur et dur avec The Witness : Unfinished Life qui reste le morceau le plus puissant du disque et rétablit l'équilibre après les 2 titres précédents.
Ce concept album s'achève sur The Woman : Marilyn qui reprend le thème de l'instrumental de départ, la boucle est bouclée. Jusqu'à la plage fantôme qui est de toute beauté avec le retour du saxo, pour mon plus grand plaisir, car j'adore cet instrument et je trouve que sur les quelques morceaux où il apparaît, il est judicieusement utilisé.
A noter que l'intégralité de ce concept album a été composé par ROB BENDELOW qui, en plus d'être un guitariste doué, se révèle ici comme un sacré compositeur. Pour moi ce cd est une très agréable surprise de cette fin d'année. Son univers musical que je rapprocherais de MEAT LOAF m'a littéralement transporté grâce à son subtil mélange de superbes mélodies et de guitares acérées.
Label : | Escape Music |
Sortie : | 2011 |
Production : | Martin Krolund |
Discographie : |
Heroes, Saints and Fools (1980) |
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Comments:
Commentaires
Les influences Uriah Heep de l'album précédent se sont ici estompées, même si Steve Bettney fait toujours penser à Byron et qu'il y a parfois quelques touches de classic keyboards de Paul Bradder. La modernité dans le son, la présence de ROBIN BECK est un sacré plus, et les compos de ROB BENDELOW sont béton. Bref je rejoins complètement Eric et Rémi, superbe album, vive Marilyn !!!
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