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volbeat rewind replay rebound

Variété au sens noble du terme… Et consistance. Voici les principes fondateurs qui ont régit la mise en orbite de la fusée VOLBEAT 2019 cette fois promise à voler haut dans le ciel européen !

 Michael Poulsen est un type formidable, capable de vénérer Elvis et Johnny Cash tout en ayant baigné dans la culture Metal ambiante de Scandinavie depuis tout petit, entre Mercyful Fate et Metallica / Danemark et Lars Ulrich oblige… Mais parvenir à cette synthèse-là dans l’univers cloisonné des chapelles du Metal est sacrément gonflé, il l’a pourtant fait en révélant disques après disques un talent particulier pour l’écriture de chansons à potentiels universels. Voilà ce qui m’avait frappé en voyant VOLBEAT pour la première fois au GMM en 2011 sur la tournée Beyond Hell. Ils avaient déjà tout pour eux et plus encore : Une science des riffs plombés mais fédérateurs ( le propre des grands groupes ), les vocaux déterminés et chantés de Poulsen mais surtout des hymnes inspirés/ inspirants susceptibles de mettre le feu aux âmes. VOLBEAT ferait bientôt partie des futures têtes d’affiches des festivals européens prêts à relever le défi des glorieux aînés AC/DC, Aerosmith ou Metallica oui mais… Pas en France.

Ici certains reprochent à VOLBEAT de réciter une partition établie sauf qu’avec Rebound, Replay, Rewind VOLBEAT parvient justement à se réinventer tout en restant lui-même. Et c’est salutaire pour quiconque souhaite éviter l’écueil AC/DC ( période 82-88 ), Airbourne ou Nashville Pussy. Si de prime abord l’écrin des chansons paraît plus léger ne vous y fiez surtout pas, Michael Poulsen ne lâche rien en terme de créativité et il a trouvé en la personne de Rob Caggiano un allié de choix tant au niveau des solos inspirés ( qui manquaient aux 3 premiers VOLBEAT ) que de son talent d’ingénieur du son. Faut-il rappeler que Caggiano avait lui-même enregistré le très bon We ’ve come for you all d’Anthrax ? Mais surtout Poulsen et son équipe dédiée restent un modèle de fabrication artisanale, pas un calcul d’algorithmes sans queue ni tête sensé toucher le plus grand nombre par le hasard des données statistiques.
Last day under the sun avec sa structure délibérément pop fait éclater la force universelle des mélodies de VOLBEAT, Pelvis on Fire est en plein dans la tradition des A Warriors call et Hallelujah goat, Rewind the Exit contient un refrain imparable pour les radios ( dont Oui FM ), When we were kids est juste ce qu’il faut de nostalgique avec son pont opératique époustouflant, Die to Live au parfum résolument old-school bénéficie d’un featuring de Neil Fallon ( de Clutch ) très bienvenu. Sorry Sack of bones est un titre assez surréaliste qui emprunte directement à The Cramps jusqu’à son refrain lumineux, Cheapside Sloggers et son break Sabbatien en diable ( hé hé ! ) constitue l’écrin parfait d’un solo puissant de Gary Holt ( Exodus, Slayer ). Au rayon artillerie lourde, The Everlasting n’aurait pas dépareillé sur Guitar gangsters & Cadillac blood…

Au final avec 10 titres parfaits sur 13, je ne vois vraiment rien à reprocher à VOLBEAT si ce n’est son ambition de vouloir sortir de l’ornière par la seule force de ses chansons. Mais il y aura toujours des esprits chagrins, des éternels insatisfaits ou des nostalgiques de leurs propres jeunesses et ça, on y peut strictement rien ! Perso je serai à l’Olympia le 06 Octobre prochain, c’est certain.


Tracklist :
01. Last Day Under The Sun
02. Pelvis On Fire
03. Rewind The Exit
04. Die To Live (feat. Neil Fallon)
05. When We Were Kids
06. Sorry Sack of Bones
07. Cloud 9
08. Cheapside Sloggers
09. Maybe I Believe
10. Parasite
11. Leviathan
12. The Awakening of Bonnie Parker
13. The Everlasting
14. 7:24..


am
Line Up :
Michael Schon Poulsen (chant, guitare)
Robert Caggiano (guitare)
Anders Kjolhom (basse)
Jon Larsen (batterie)

Label : Republic Records
Sortie : 02/08/2019

Discographie :
The Strength, The Sound, The Songs (2005)
Rock The Rebel / Metal The Devil (2007)
Live : Sold Out ! - DVD (2008)
Guitar Gangsters & Cadillac Blood (2008)
Beyond Hell/Above Heaven (2010)
Outlaw Gentlemen & Shady Ladies (2013)

Seal The Deal & Let's Boogie (2016)
Rewind, Replay, Rebound (2019)

Liens multimédia - videos - SITE OFFICIEL

Parmi les dates de la tournée européenne de VOLBEAT avec BARONESS et DANKO JONES :

06 oct. - Paris, FR - Olympia






 

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Commentaires   

#2 MetalDen 01-10-2019 20:17
wow ! Fab enthousiaste sur un album metal ! Pas si surprenant que ça quand on connait le groupe qui a déjà été tête d'affiche du Hellfest en 2013, et qui a l'art d'associer les riffs metal avec un chant on ne peu plus mélodique. Et c'est vrai que ce Rewind, Replay, Rebound est excellent ! Un nouvel d'exemple d'album emblématique de la vocation de RM, de la pop au métal, capable de réunir deux franges apparemment éloignées, mais finalement pas tant que ça !
+1 #1 Fab 01-10-2019 18:31
Autant Face Book a le don de m’énerver profondément sur certains aspects que je ne détaillerais pas là, autant je le remercie pleinement de me faire découvrir, par le biais d’amis même virtuels, des artistes ou des groupes qui m’étaient totalement étranger. Volbeat en est le meilleur exemple. C’est vrai que de prime abord ces Danois ne semblaient pas rentrer dans mes cases musicales jusqu’à ce que je découvre sur le net des vidéos mises en lignes avec des commentaires élogieux venant de personnes aux gouts musicaux surs. Du coup, je me suis penché sur ce combo et sur la nouvelle galette qui sortait, Rewind, Replay, Rebound. Putain quelle belle découverte !!! Ce groupe est un savant mélange entre rock musclé et pop mélodique qui fait que mon adhésion est totale même si par moment ça part un peu en cacahouète pour moi cf. le break sur Cheapside Sloggerss. Si tout était de cet acabit, vous ne liriez pas cette chronique. Par contre pour le reste que du bonheur. Des titres pop rock melodiques comme Last Day Under The Sun, When We Were Kids, Maybe I Believe ou bien The Awakening Of Bonnie Parker. Que des tubes magnifiés par la superbe voix de Michael Poulsen qui n’a rien d’un métalleux, tout du moins dans la voix. Son timbre fait beaucoup pour le côté pop du groupe. Même les titres le plus rentre dedans me plaisent avec le rock endiablé de Die To Live genre Little Richard ou Jerry Lee Lewis sous ecstas ou bien Pelvis On Fire hommage au King. Ça dépote grave mais ça reste toujours mélodique comme le prouve également Sorry Sacks Of Bones qui démarre comme une Bo de Tarantino pour un refrain aéré et mélodique. Un des albums de l’année à n’en pas douter. Un opus qui fait du bien, qui aère les oreilles. Vraiment dans tous les genres, les Scandinaves sont vraiment trop forts.

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