Troisième opus pour Christophe Schoepp, alias Cris LUNA, guitariste et chanteur, originaire de Nancy, tombé dans la marmite du Rock dès l'age de 12 ans.
Après avoir gouté aux sonorités Anglo- Saxonnes, avec le Hard Rock, ou, le Heavy Métal des 80's, Cris Luna s’intéresse à la New Wave, et, au lycée, il monte son premier groupe, baptisé M.F.O (Other Face of Music). Le groupe prendra fin dans les 90's, avec la disparition tragique du claviériste Mathieu Gambs. Cris Luna s'écarte, alors, de la musique, mais, continue de cultiver son jardin créatif jusqu'en 2010. Influencé par des groupes allant des Stooges à Pink Floyd, en passant par David Bowie et les Smashing Pumpkins, Cris Luna revient avec un disque auto-produit, intitulé Babylon Child qui sortira en 2012.
Un exutoire de compositions Rock, aux multiples facettes, réalisé, dans la douleur, au prix d'un travail intense. 2014, sortie du deuxième opus, qui a pour nom Maelstrohm, produit par Laurent Lepagneau ( Ange). Une véritable réussite, rageuse, et, aboutie, saluée par la critique Belge et Française, à l'exemple de Rock'n'Folk, qui désigne ce disque comme l'une des meilleures autoproductions Hexagonales de l'année.
2016, retour aux Studios Dizzcover de Liverdun (54), avec Ben Cazullini (Ange) à la batterie et Nicolas Fageot à la basse, pour enregistrer ce Phoenix, sorti le 1er Novembre.
Dès l'entame, sur Bloody Fangs, le ton est donné. Un tempo hypnotique, un riff acéré, une voix rauque, un refrain mélodique efficace, bref, toute une atmosphère qui, par moment, rappelle, un peu l'univers des Boomtown Rats. Mème approche sur Neither Here Nor There, avec son riff envoutant, sa voix à la Bowie, et, ses accords dissonants, façon New Wave. En plus rapide, on se laisse happer par Play Me Over, avec son riff ravageur, et, son coté décadent, mais, aussi, sur Fuck Me! I'm a Banker, avec son riff qui bourdonne en wah-wah fuzzy, et, son chorus psyché chaud bouillant. En plus heavy, on se régale sur Heavy Metal Kid, avec son riff très 70's, son coté Joan Jett, mais, aussi, son passage chanté, façon Let There Be Rock d'AC/DC. En très rapide, on se laisse séduire par Lana, avec son refrain efficace rappelant, à la fois, Deep Purple et Led Zep, mais, aussi, par Love And Hate, avec son coté psyché, son riff fuzzy, et, sa voix ensorcelante aux accents Iggy Pop. En plus enlevé, style Pop Rock des 80's, on trouve, d'abord, There Will Be Love, avec sa voix aérienne et son climat ambiant rappelant The Cure, mais, aussi, Lords Of Luna, avec sa guitare clinquante et son bon gimmick vocal, ou, bien, encore, American Boy, avec ses ambiances fédératrices mélangeant Bowie, et, Iggy Pop. Enfin, Cris nous gratifie d'une superbe ballade aux harmonies Floydiennes, intitulée Exit, sur laquelle il adopte une voix sensuelle, feutrée, et, aérienne. Bref, vous l'aurez compris, voilà un disque compact, aux compositions variées, alliant, à la fois, énergie brute et climats envoutants, qui se laisse dévorer sans difficultés, et, avec plaisir. Nouveau coup gagnant, donc, pour Cris Luna qui aura à cœur de partir en tournée avec ses deux acolytes, accompagné, également, de Florent Latarche comme deuxième guitare, pour défendre, sur scène, cet album au Rock très éclectique.
Alors, si vous aimez, les références citées précédemment, laissez vous séduire par les différents univers qu'offre ce Phoenix, diversement sublimés, par le réel talent artistique de Cris Luna.
Discographie : |
Babylon Child (2012) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...