Cinquième opus pour ce combo de Classic Rock, né en 2008, et, originaire de Long Beach en Californie.
Composé de Dave Beste à la basse, Michael Miley à la batterie, Scott Holiday à la guitare, Jay Buchanan au chant, le groupe pratique un Rock très coloré, à la fois Bluesy, Hard, et, Psychédélique. Une musique, avant tout, dominée par la voix soul, puissante, et, profonde de Jay Buchanan, souvent greffée sur des riffs néo-Zéppeliniens, finement charpentés par Scott Holiday.
Une marque de fabrique à l'explosivité débordante qui évolue d'albums en albums depuis Pressure In Time en 2011, Head Down paru en 2012, et, le plus récent, sorti en 2014, Great Western Valkyrie. 2016, retour aux studios de Nashville pour, en moins d'un mois, écrire les paroles, composer les musiques, répéter en improvisant, enregistrer, dans la foulée, et, pas plus de deux prises par morceau, ce Hollow Bones, sous la houlette de Dave Cobb, leur producteur fétiche.
Dés l'entame, sur Hollow Bones Part.1, le ton est donné. Une avalanche d'accords, façon AC/DC dans Sin City, suivi d'un riff mélodique à la Led Zep, avec ce qu'il faut d'espaces pour etre comblés par de solides breaks de batterie, façon John Bonham. C'est sur cette cohésion compacte que Jay Buchanan vient, avec plein de fougue, se faire entendre, tout en maitrise, avant de pousser sa voix sur un refrain fédérateur, ponctué par un gimmick vocal des plus efficaces, et, suivi d'un chorus psychédélique signé Scott Holiday. Meme approche heavy, d'abord, sur Tied Up, avec son coté Blues and Soul, et, son bel arrangement au vibraphone, mais, aussi, sur Thundering Voices, avec son riff à la Jimmy Page, puis, son chorus strident et incisif. En plus rapide, on se régale sur Baby Boy, avec son riff situé entre le Lemon Song de Led Zep, et, le Paperback Writer des Beatles, mais, aussi, avec ses effets spéciaux distillés par la guitare psyché de Scott Holiday. En plus enlevé, on se délecte sur Pretty Face, avec son coté 60's sur le couplet, et, plutot, 70's sur le refrain. En plus progressif, le quartette nous gratifie de trois pièces maitresses de toute beauté. D'abord, on trouve Fade Out, avec son coté I Want You des Beatles sur lequel Scott Holiday fait hurler sa guitare. Ensuite, on a Black Coffee, avec son coté Soul, son couplet genre The Jack d'AC/DC, ses voix gospels, le tout bien orchestré par les breaks et les tempos de Michael Miley, visiblement en pleine forme. Et, puis, cerise sur le gateau, on savoure le très atmosphérique Hollow Bones Part2, construit comme une improvisation, Bluesy et Zeppelinien, mais, aussi, doté d'une couleur envoutante, typée Temptations dans Papa Was A Rolling Stone. Un must! Enfin, le groupe nous gratifie d'une ballade intitulée All What I Want, sur laquelle Jay Buchanan, quasiment a cappella, vient, en toute intimité, poser sa voix émouvante et nuancée sur quelques accords de guitare acoustique qui s'électrifie, ensuite, sur un chorus discret de Scott Holiday, à mi chemin entre David Gilmour et Joe Bonamassa.
Bref, vous l'aurez compris, voilà un album bien produit, bien arrangé, certes, parfois déroutant, mais, sublimé par la batterie de Michael Miley, époustouflant de bout en bout. Artistiquement parlant, probablement, l'album le plus abouti à ce jour qui marque une nouvelle évolution dans la carrière du groupe. Peut être que certains fans trouveront à redire, néanmoins, les Rival Sons poursuivent leur destinée en se faisant plaisir album après album. Une remise en question qui n'est pas sans rappeler Led Zep ou Aérosmith qui faisaient évoluer leur musique à chaque enregistrement sans renier leur style. C'est ce qu'ont fait les Rival Sons.
Tracklist : | Line Up : |
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Jay Buchanan (chant ) Scott Holiday (guitare ) Robin Everhart(basse ) Michael Miley(batterie ) |
Label : | Earache Records |
Sortie : | 2016 |
Production : | N/A |
Discographie : |
Before the Fire (2009) |
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Album en ecoute complete ici.
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