Passionné par les sonorités de la fin des Sixties, et, du début des Séventies, le groupe Californien trouve très vite la cohésion, compose, signe chez Atlantic, et, sort son premier CD, intitulé Before The Fire, en 2009. Pour défendre l'album, le groupe part en tournée en 2010, et, ouvre pour AC/DC ou Alice Cooper. 2011, sortie du deuxième opus qui a pour nom Pressure And Time, suivi d'une tournée internationale en première partie de Judas Priest, et, des participations à de nombreux festivals dont le Sonisphère Français. 2012, retour à l'Honey Pie Studio de Nashville pour enregistrer ce Head Down. Dès l'entame, avec Keep On Swinging, ça groove un max avec un riff bluesy très 70's, envoyé par la guitare de Scott Holiday, avant d'amorcer un riff plus haché sur le couplet chanté par la voix rauque et puissante de Jay Buchanan. Le refrain chanté en chœur est bien enlevé et le chorus de Scott Holiday chaud et incisif. Même climat sur des titres tels que Three Fingers avec son ambiance Cream/Hendrix, ou, encore Manifest Destiny avec son chorus, façon Wayne Kramer d'MC5. En plus rapide, on trouve Wild Animal avec encore un riff MC5 et un chorus sauvage, mais, aussi, We Want To avec son riff en wah-wah, style Ron Ashton des Stooges, et, enfin, All The Way, avec un bon gimmick basse/ batterie impulsé par Robin Everhart et Mike Miley. En plus heavy, saluons les deux excellents titres, très Free/Led Zep, que sont Run From Révélation, sublimé par la voix haute de Jay Buchanan, ainsi que la deuxième version du titre Manifest Destiny, avec son très long chorus au feeling proche de celui de Carlos Santana. Dans une atmosphère plutot Sixties, citons Until The Sun Comes avec un riff à la You Really Got Me des Kinks, mais, aussi, The Heist du type Poison Ivy des Coasters, avec son chorus réverbéré. Ensuite, on a droit à deux ballades. D'abord avec True qui permet à Jay Buchanan d'ouvrir sa voix à d'autres nuances, et, ensuite, avec Jordan, dont le refrain rappelle le With A Little Help From My Friends des Beatles, version Joe Cocker. Enfin, le quartet nous gratifie d'un instrumental intitulé Niva avec quelques accents orientaux et des passages Floydiens, complétés par des chants d'oiseaux qu'on peut, par exemple, trouver dans Cirrus Minor.
Bref, vous l'aurez compris, voilà un album bien vintage, mais, néanmoins d'une étonnante modernité de par la fraicheur originale qui s'en dégage. Une agréable surprise de la part de ce groupe en devenir, véritablement, déterminé à continuer de foncer tète baissée sur la route du succès.
Bref, vous l'aurez compris, voilà un album bien vintage, mais, néanmoins d'une étonnante modernité de par la fraicheur originale qui s'en dégage. Une agréable surprise de la part de ce groupe en devenir, véritablement, déterminé à continuer de foncer tète baissée sur la route du succès.
Label : | Earache Records |
Sortie : | 2012 |
Production : | N/A |
Discographie : |
Before the Fire (2009) |
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