Voici un coup de cœur intemporel !
L'Allemagne n'est peut-être pas l'autre pays du fromage, mais elle fut l'autre pays du hard-rock, déjà, à la fin des années 70
A l'heure où SCORPIONS est embarqué dans une tournée d'adieu et a annoncé l'arrêt de ses productions discographiques, il n'est pas inutile de se souvenir qu'avant de devenir le roi des "slows qui tuent", le groupe teuton s'était bâti une réputation internationale grâce à des albums alternant certes les ambiances, mais résolument "énervés" !
Cet album est un classique, un album à part, oublié des plus jeunes d'entre nous.
Et particulier, Tokyo Tapes l'est à plus d'un titre :
• C'est un double album live... voilà une description lourde de sens à l'époque de sa sortie ! Passage obligé pour les groupes populaires, le concert au japon immortalisé sur double vinyle. La classe quoi !
• C'est aussi la fin d'une époque... Cet album clôt la période Uli Jon Roth du groupe, guitariste talentueux d'inspiration hendrixienne à la voix si, euh, atypique ? Le genre de guitar-héro bavard qui laisse échapper ses premières notes pour ne plus s'arrêter et inonder l'auditeur dans un océan de bonheur, un déferlement tourbillonnant, un hallucinant festival d'impro ! Une époque où les compos du groupe venaient d'ailleurs, étaient sans limites, sans balises,... sans commune mesure avec le formatage plus commercial (sans que ce soit péjoratif) que la paire Meine/Schenker allait ensuite produire avec le succès que l'on sait ;
• C'est enfin une setlist de furieux ! Les morceaux des premiers albums sont ici dynamités ! L'enchainement de All night long et Pictured Life donne le ton dès le départ ! In trance est à pleurer ! La face 3 est pharamineuse d'enthousiasme, d'énergie, de puissance ! Et la dernière face ne faiblit surtout pas, avec ce cadeau au public nippon (Kojo no tsuki) !!!!
• C'est aussi cet album sur un plan personnel qui m'a fait comprendre, alors que je découvrais la musique, qu'AC/DC n'était pas un cas isolé, et que j'allais au-devant de grande découvertes !
Cet album live est un modèle, et je pense sincèrement que peu lui arrivent à la cheville. C'est aussi un témoignage car ce sont les derniers concerts du groupe avec Roth qui ont ainsi été gravés. Il marque enfin la fin du scorpions des années 70.
Je m'en vais le ré-écouter de ce pas !
Highlights : TOUS !
Label : | RCA |
Sortie : | 1978 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Lonesome Crow (1972) |
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Comments:
Commentaires
C'est l'album qui m'a permis avec le live at Budokan du grand MSG de m'essayer à l'impro puis aux soli dans mon aprentissage ô combien cahotique de la guitare, cet instrument qui fait tant de bruit avant qu'on ne le maitrise et encore plus si on le dompte aussi majestueusement que le fait Uli sur cette double galette.
Et oui si les plus jeunes ne comprennent pas forcément cet attachement envers ce genre album il est normal pour ceux qui ont connu cette époque de continuer à en parler comme un banquier parlerait d'un lingot...
Effectivement tu as entièrement raison. Mais Mickael Schencker a joué dans Scorpions avant de créer le MSG. Mais c'est une super chro car c'est par ce double album que j'ai accroché cette musique. Bon il y a eu d'autres groupes à cette époque qui m'ont plu.
Maënora the ZOO oui, Mais il y a aussi comme dit Christophe Darras "kojo no tsuki" et cela m'arrive de siffler ce morceau. En fait ce double LP est un monument.
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