Si pas mal de sujets de sa gracieuse majesté étaient occupés par le mariage princier en ce 29 avril 2011, quelques uns, surement très minoritaires, devaient considérer la date du 25 avril comme plus importante !
Et à défaut de la reine, c’est la sortie du premier album du Roi Lézard qui coïncide avec cette dernière date, un drôle de roi qui prône la décadence, pas vraiment en phase avec la couronne royale. Autre bizarrerie, cela correspond au retour du hard rock sleaze au Royaume Uni, un genre délaissé au profit des pays nordiques avec Hardcore Superstar et autres Crashdiet, voire de la France, via Aesthesia ou Blackrain. Si ce combo a été formé en 2002, le line-up ne se stabilise vraiment qu’en 2008. C’est le vocaliste Flash Roxx qui est à l’origine de la création du groupe alors qu’il n’avait que 19 ans. Sky London (batterie), le guitariste franco-israélien Niro Knox (ex Skintight Jaguars) et le bassiste italien Alice Rain (il vient de Rome) complètent le quatuor basé à Londres. C’est en passant au Quizmania sur ITV que le combo attire l’attention, les membres du King Lizard vont squatter l’antenne et jouer live lors du dernier épisode du ITV1.
Puis King Lizard, avec un EP auto-produit Late Night Dynamite, commence à jouer dans des festivals et ouvre même pour Blaize Bayley, puis fait sold-out au célèbre Underworld à Camden à Londres. Un DVD, tiré de cette prestation, et intitulé Live N Red Raw , est vite épuisé. King Lizard se met alors en recherche de producteurs pour enregistrer son premier album. Son choix s’arrête sur Chris Tsangarides (Judas Priest, Ozzy Osbourne, Thin Lizzy, Glyder…). Les sessions de « Viva La Decadence » commencent mais, rapidement le groupe ne se satisfait pas du son que Chris Tsangarides est en train de lui donner. King Lizard fait alors appel à Andy Brock pour apporter une sonorité plus métal à l’album. Dès les premières mesures de Viva La Decadence, on comprend instantanément la raison de ce choix, pas question de faire dans l’édulcoré, le hard sleaze des anglais vous saute à la figure, et tous les titres suivants ne lâchent pas l’emprise, l’énergie est presque punk, le tempo est soutenu, les riffs à la fois mordants.et aux sonorités modernes. Flash Roxx s’illustre dans les aigus, dans lesquels il rappelle parfois Axl Rose, c’est particulièrement vrai sur la ballade Not For Me, qui du coup prend une sérieuse allure de Gun n’s Roses. Dans ce torrent d’énergie, le milieu de l’album permet un peu de souffler, outre cette ballade intéressante, Never Be Mine et Riot calment un peu le jeu dans le mid tempo, avant de laisser la place à un Taste The Hate énervé, pour se terminer avec la reprise énergétique du standard de Chuck Berry : Johnny B. Good en guise de bonus.
Puis King Lizard, avec un EP auto-produit Late Night Dynamite, commence à jouer dans des festivals et ouvre même pour Blaize Bayley, puis fait sold-out au célèbre Underworld à Camden à Londres. Un DVD, tiré de cette prestation, et intitulé Live N Red Raw , est vite épuisé. King Lizard se met alors en recherche de producteurs pour enregistrer son premier album. Son choix s’arrête sur Chris Tsangarides (Judas Priest, Ozzy Osbourne, Thin Lizzy, Glyder…). Les sessions de « Viva La Decadence » commencent mais, rapidement le groupe ne se satisfait pas du son que Chris Tsangarides est en train de lui donner. King Lizard fait alors appel à Andy Brock pour apporter une sonorité plus métal à l’album. Dès les premières mesures de Viva La Decadence, on comprend instantanément la raison de ce choix, pas question de faire dans l’édulcoré, le hard sleaze des anglais vous saute à la figure, et tous les titres suivants ne lâchent pas l’emprise, l’énergie est presque punk, le tempo est soutenu, les riffs à la fois mordants.et aux sonorités modernes. Flash Roxx s’illustre dans les aigus, dans lesquels il rappelle parfois Axl Rose, c’est particulièrement vrai sur la ballade Not For Me, qui du coup prend une sérieuse allure de Gun n’s Roses. Dans ce torrent d’énergie, le milieu de l’album permet un peu de souffler, outre cette ballade intéressante, Never Be Mine et Riot calment un peu le jeu dans le mid tempo, avant de laisser la place à un Taste The Hate énervé, pour se terminer avec la reprise énergétique du standard de Chuck Berry : Johnny B. Good en guise de bonus.
Cette décadence là n’est pas celle du Sleaze, bien au contraire, le nombre de groupes qui s’y remettent augmente régulièrement, les anglais de King Lizard sont bien placés pour se tailler la part du lion, et pas celle du lézard !
Label : | Bad Reputation |
Sortie : | 25/04/2011 |
Production : | Andy Brock |
Discographie : |
Viva La Decadence (2011) |
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