Depuis, chaque sortie est guettée par les fans en espérant retrouver le lustre d’antan car objectivement les albums qui ont suivis ce premier essai sont de moins bonne qualité. Alors attention, ils ne sont pas mauvais mais juste en dessous du premier qui frôlait la perfection.
Le groupe a changé de personnel depuis Worlds Collide en 2010 et se retrouve avec les membres d’origine et le comeback de Marc Free, le chanteur devenu Marcie maintenant. En 2014 Down The Rabbit Hole ravivait un peu la flamme pour un EP un brin foutraque ou plusieurs styles étaient proposés avec des approches parfois assez pop ce qui n’étaient pas pour me déplaire mais qui en avait fait fuir certains.
Can’t Go Home arrive donc cette année chez Frontiers et je dois dire que personnellement j’ai beaucoup aimé. Pourtant, on est loin, très loin du premier album sauf peut-être sur le dernier titre Someday Somehow qui se veut le plus proche du hard FM proposé sur le premier. Pour le reste, je dirais qu’on est plus sur un projet comme World Tade que Guy Allison, Bruce Gowdy et Jay Schellen avait fondé avec le chanteur Billy Sherwood avec un très bon premier opus éponyme en 1989. On est dans l’ensemble sur des mids tempos qui proposent des titres assez déstructurés par rapport à la norme AOR et donc rappelle parfois le rock Progressif. Marcie Free même si il se lâche parfois dans des envolées est tout en sobriété comme d’ailleurs tous les autres musicos qui jouent tous leur partitions à l’unisson. Cet essai propose un paquet de titres addictifs surtout grâce à des qualités mélodiques au-dessus de la moyenne et surtout un travail sur les vocaux et les chœurs monstrueux. J’aime ça et j’en redemande comme sur les 3 premiers morceaux absolument somptueux avec The Only One, Four Eleven et Driving Into The Future. Après tout n’est pas de ce niveau et c’est vrai que des titres comme Get On Top ou bien Sunlit Sky sont un peu au-dessous mais des balades comme She Cant Go Home rattrapent le coup et rappellent le You Are My Everything du premier. Autres petit bémol peut être vient de la production qui est à l’image de l’opus un peu en mid tempo. D’un autre coté plus de peps aurait peut-être nuit aux structures des titres car en effet quand vous avec fini l’album et que vous enchainez par exemple avec le dernier Eclipse ça va vous faire bizarre au niveau du son !!! Malgré ces petits défauts, j’ai beaucoup aimé cet album qui est d’une délicate finesse. Visiblement il n’a pas fait l’unanimité, on verra dans les commentaires ce qu’il en sera mais je pense que ça sera très partagé.
Ceux qui attendaient une redite du premier en seront pour leur frais, ceux qui comme moi aiment le travail bien fait par des types incontournables seront addictif à cette galette qui là aussi évite complètement les poncifs de l’AOR classique.
Le groupe a changé de personnel depuis Worlds Collide en 2010 et se retrouve avec les membres d’origine et le comeback de Marc Free, le chanteur devenu Marcie maintenant. En 2014 Down The Rabbit Hole ravivait un peu la flamme pour un EP un brin foutraque ou plusieurs styles étaient proposés avec des approches parfois assez pop ce qui n’étaient pas pour me déplaire mais qui en avait fait fuir certains.
Can’t Go Home arrive donc cette année chez Frontiers et je dois dire que personnellement j’ai beaucoup aimé. Pourtant, on est loin, très loin du premier album sauf peut-être sur le dernier titre Someday Somehow qui se veut le plus proche du hard FM proposé sur le premier. Pour le reste, je dirais qu’on est plus sur un projet comme World Tade que Guy Allison, Bruce Gowdy et Jay Schellen avait fondé avec le chanteur Billy Sherwood avec un très bon premier opus éponyme en 1989. On est dans l’ensemble sur des mids tempos qui proposent des titres assez déstructurés par rapport à la norme AOR et donc rappelle parfois le rock Progressif. Marcie Free même si il se lâche parfois dans des envolées est tout en sobriété comme d’ailleurs tous les autres musicos qui jouent tous leur partitions à l’unisson. Cet essai propose un paquet de titres addictifs surtout grâce à des qualités mélodiques au-dessus de la moyenne et surtout un travail sur les vocaux et les chœurs monstrueux. J’aime ça et j’en redemande comme sur les 3 premiers morceaux absolument somptueux avec The Only One, Four Eleven et Driving Into The Future. Après tout n’est pas de ce niveau et c’est vrai que des titres comme Get On Top ou bien Sunlit Sky sont un peu au-dessous mais des balades comme She Cant Go Home rattrapent le coup et rappellent le You Are My Everything du premier. Autres petit bémol peut être vient de la production qui est à l’image de l’opus un peu en mid tempo. D’un autre coté plus de peps aurait peut-être nuit aux structures des titres car en effet quand vous avec fini l’album et que vous enchainez par exemple avec le dernier Eclipse ça va vous faire bizarre au niveau du son !!! Malgré ces petits défauts, j’ai beaucoup aimé cet album qui est d’une délicate finesse. Visiblement il n’a pas fait l’unanimité, on verra dans les commentaires ce qu’il en sera mais je pense que ça sera très partagé.
Ceux qui attendaient une redite du premier en seront pour leur frais, ceux qui comme moi aiment le travail bien fait par des types incontournables seront addictif à cette galette qui là aussi évite complètement les poncifs de l’AOR classique.
Label : | Frontiers |
Sortie : | 2017 |
Production : | Bruce Gowdy/Guy Allison |
Discographie : |
Unruly Child (1992) |
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Comments:
Commentaires
"Get on top" pour moi fait par contre partie des meilleurs titres de l'album, morceau bien Hard US comme on en faisait à l'époque. "When love is here" est superbe aussi, et beaucoup de relents à la "Who cries now" dans l'aspect mélodique qui est devenu une totale marque de fabrique du groupe d'ailleurs.
La production est top ; Eclipse verse dans une production moderne, alors que le Unruly Child s'inscrit dans le son du début des années 90, y a pas de mieux ou moins bien pour moi, on voit que Unruly Child reste roots dans l'approche.
Résultat, excellent album effectivement. Un coffret doit bientôt sortir avec notamment le "Down the rabbit hole" dedans sur CD au passage.
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