Ça commence à faire un bail que je fais des chroniques régulières sur Last Autumn’s Dream et c’est vrai que j’ai la sensation de devoir me répéter un peu.
Répéter pour deux raisons qui sont le fait que ces chroniques soient très rapprochées au vu du rythme du combo à sortir des galettes et que la qualité est souvent au Rendez Vous et que d’un album sur l’autre on ne fait que répéter les mêmes arguments. Paintings est le 12ème opus du groupe et c’est une bonne fournée pour la bande à Erlandsson.
J’avais trouvé assez moyen le précèdent Level Eleven , celui-ci est bien supérieur, bénéficiant de compos aux mélodies inspirées, même s’il n’y a rien de révolutionnaire là-dedans et qu’on reste toujours dans le plus pur style du groupe.
Peter Soderstrom qui a remplacé Andy Malecek s’affirme plus ici. Je l’avais trouvé assez emprunté sur le précèdent mais je pense qu’il lui a fallu deux essais pour totalement se fondre dans le moule même s’il n’a pas la dextérité du gratteux de Fair Warning. Erlandsson est toujours lui au top et sa voix est toujours magique à écouter sur des morceaux comme My Mistake To Made, Wont’cha Stay The Night ou bien Too Late et son final au saxo assez bluffant. Comme souvent avec le groupe qui avait repris du Talisman, du Sweet et du Cheap Trick entre autres sur les précédents, il reprend là du Reo Speedwagon avec Take It On The Run bien fidèle à l’original et qui prouve encore qu’une bonne chanson, même de 1981, demeure en 2016 une bonne chanson. Quand je vous aurais dis que la production est excellente et qu’il n’y a pas de mauvais titres à part peut-être le Rock Star Crazy de la fin, les fans se jetteront surement sur cette galette si ce n’est déjà fait. Pour les autres, hermétiques depuis le départ, rien de nouveau pour eux.
Année:2016
Label:AOR Heaven
Production:Ulf Walhberg
Discographie : |
Last Autumn's Dream (2003) |
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