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AC/DC  Rock Or BustQuinzième opus studio pour nos légendaires Australiens qu'on ne présente plus, et, qui reviennent sur le devant de la scène,

6 ans après la sortie de leur précédent album, Black Ice, vendu à près de 8 millions d'exemplaires, et, qui fut classé n° 1 dans une bonne trentaine de pays.  Au Printemps 2014, alors que le groupe s'apprête à partir au Canada, pour enregistrer ce Rock Or Bust,  AC/DC connait son premier coup dur avec le forfait du guitariste Malcom Young, qui doit abandonner, définitivement, la formation, pour de graves raisons de santé. C'est Stevie Young, neveu de Malcolm, et, d'Angus qui le remplace. Il l'avait, d'ailleurs, déjà remplacé, en 1988, lors d'une tournée Américaine, lorsque Malcolm avait été hospitalisé pour une autre raison. Mais, après l'enregistrement, au moment de tourner, en Angleterre, les clips promotionnels de l'album, le batteur Phil Rudd manque à l'appel. Inculpé par la justice Néo-Zélandaise dans une affaire de meurtre, innocenté, mais, libéré sous caution, Phil Rudd, se retrouve, néanmoins, poursuivi pour détention de stupéfiants. Sur les vidéos, c'est, donc, Bob Richards qui joue à la place de Phil Rudd, en attente d'un jugement qui pourrait, peut-être, le priver de la tournée 2015. Si c'était le cas, Phil Rudd serait remplacé, et, la tournée aurait bien lieu, avec un concert, à Paris, programmé le Samedi 23 Mai 2015, au Stade de France.

Mais, en attendant, on peut, toujours, écouter ce Rock Or Bust, enregistré au Warehouse Studios de Vancouver, et, produit par Brendan O'Brien. Dès l'entame, le ton est donné, avec Rock Or Bust, le titre éponyme de l'album. Une intro de Stevie Young, qui découpe un riff façon Back In Black, sur un tempo sobre, made in Phil Rudd, bien soutenu par la basse ronde de Cliff Williams. Tout est en place pour que Brian Johnson vienne greffer sa voix éraillée dans les hauteurs qu'on lui connait, avant qu'Angus Young ne distille un chorus chaud, mélodique, et, enlevé, dans son style si caractéristique. Même approche sur Sweet Candy, avec son riff tranchant, et, son refrain efficace. En plus rapide, on se régale avec Rock The Blues Away, sur lequel Brian Johnson chante à la manière de John Fogerty, l'ex Creedence Clearwater Revival, mais, aussi, sur, deux titres de type Aérosmith, Miss Adventure, avec son gimmick vocal, ou, encore, Baptism By Fire, avec son chorus enflammé, signé Angus. On se gargarise, aussi, avec le refrain fédérateur de PlayBall, actuellement, utilisé par la chaine de TV Américaine, Turner Sports, comme générique, et, gingle, des matches de Base Ball. Dans un esprit, plus Rock'n'Roll, on headbangue sur Got Some Rock'n'Roll Thunder, avec la belle ligne de basse de Cliff Williams, mais, aussi, avec Hard Times, sur lequel la voix de Brian Johnson se rapproche de celle de Robert Plant. Toujours dans le Led Zep, un style, probablement, cher à Stevie Young, on mesure sa contribution dans des titres tels que le superbe Dogs Of War avec son refrain efficace, mais, aussi, Rock The House, avec son coté Muddy Waters, ou, encore, Emission Control, au riff proche de The Ocean, du fameux Dirigeable.  Bref, voilà un album qui devrait faire parler de lui, ne serait-ce que par le contexte dans lequel il a été élaboré,  la sobriété retenue pour les compositions, ou, la conception du son, sans parler du retour vers les fondamentaux basiques du Rock façon 70's. Onze morceaux, et, à peine 38 minutes de musique, dont, le morceau le plus long ne dépasse pas les 3'45. Certains titres, d'ailleurs, auraient bien mérité un peu plus de longueur, car, par moment, on reste un peu sur sa faim. Angus a raccourci ses chorus, Phill Rudd, et, Cliff Williams assurent le service minimum. Néanmoins, un mal pour un bien, citons la présence bénéfique de Stevie Young qui apporte ce côté introspectif à l'album, mais, surtout, la présence inspiratrice de Brian Johnson, qui, s'impose comme le Boss, en offrant des tessitures variées, avec des lignes vocales bien mélodiques, que ce soit sur les couplets, ou, sur les refrains.


Au final, un album qui s'écoute très agréablement, avec 11 titres, efficaces, et, bien ficelés, quasi tubesques. Compte tenu des circonstances, ou, des évènements passés, AC/DC sauve les meubles, et, limite les dégâts. Ne serait-ce que pour ça, les fans devraient surement apprécier, et, auront, peut-être, à cœur, d'écouter ce Rock Or Bust, en pensant à Malcolm Young.


Tracklist : Line Up :  
01.         Rock or Bust   
02.         Play Ball          
03.         Rock the Blues Away   
04.         Miss Adventure            
05.         Dogs of War    
06.         Got Some Rock & Roll Thunder
07.         Hard Times     
08.         Baptism by Fire           
09.         Rock the House           
10.        Sweet Candy   
11.        Emission Control

Brian Johnson  (chant)
Angus Young (guitare solo)
Stevie Young (guitare rythmique)
Cliff Williams (basse)
Phil Rudd (batterie)
am

Label : Colombia
Sortie : 28/11/2014
Production : Brendan O Brian

Discographie :

High Voltage (1975) (Australie)
T.N.T. (1975) (Australie)
High Voltage (international) (1976)
Dirty Deeds Done Dirty Cheap (1976)
Let There Be Rock (1977)
Powerage (1978)
If You Want Blood (1978)
Highway To Hell (1979)
Back In Black (chronique par Plunk) (par Claude Scébat) (1980)
For Those About To Rock (1981)
Flick Of The Switch (1983)
'74 Jailbreak (1984)
Fly on the Wall par Fred67  par John Markus (1985)
Who Made Who (1986)
Blow Up Your Video (1988)
The Razors Edge (1990)
Live (1992)
Ballbreaker (1995)
Stiff Upper Lip (2000)
Black Ice (2008)
Let There Be Rock (DVD 2011)
Live At River Plate (DVD 2011)
Rock Or Bust (2014)
 

Power Up (2020)

Liens multimédia - videos    

 Ecoute complète de l'album ICI.

 

Notes des visiteurs :


 

Comments:

Commentaires   

#3 MetalDen 30-12-2014 11:54
Assez incroyable la faculté du groupe à rebondir après les épreuves, nombreuses dans la carrière, et se jouer des détracteurs (dont le plus celèbre d'entre eux, Phlippe Manoeuvre himself,  avec cette chronique mémorable ICI, depuis il s'est ravisé ! lol !). Ce nouvel opus est plus direct, plus condensé que le précédent, ils ont su revenir à un format plus court, à méditer pour tous ceux qui, comme le dernier Aerosmith, pondent des pavés de plus d'1h où les bons titres sont noyés dans du remplissage. Et toujours cet art consommé de pondre des riffs apparemment basiques et simples, mais dont on dit que ce sont les plus durs à composer, et là ça fonctionne à plein régime ! Rock !!!
#2 FranckAndFurious 30-11-2014 21:55
Alors que j'étais déçu à ma première écoute, et notamment par des titres tous quasi mi-tempo sauf 1, la répétition d'écoute m'a comblé. Un gros effort a été fait sur les mélodies tant vocales que guitaristiques. Le meilleur cru du groupe depuis longtemps, loin devant Black Ice et Stiff upper lips.

La voix de Johnson est dans la continuité de Black Ice : très bluesy et moins canard, à la différence que c'est quasiment le cas sur tout cet album. Angus se fait incisif, inspiré, et la rythmique est plus subtile qu'à première écoute, et quasiment entraînante sur tous les titres. Condition indispensable à tout album d'AC/DC.
Certes, hormis « Play ball », il n'y pas vraiment d'hymne sur cet album, quoique peut être que c'est moi qui vieillit, ou qui se blase. mais c'est du très très bon. Un album que je réécoute avec de plus en plus de plaisir, alors que ce n'était pas le cas de ses 2 prédécesseurs. Bon signe ^^. Un disque aussi feutré que les casquettes de Brian et Angus. Casquette bas, Messieurs ! J'ai eu peur au début.

*NB : Si tous les titres ne sont pas des indispensables, l'ensemble est comme une équipe de rugby qui serait sur le papier moins forte que son adversaire, mais qui finirait par l'emporter grâce à son collectif. C'est pour cela que ma note de l'album est plus élevée que la moyenne des notes des titres 4.5 / 5

*** titre par titre ***

1. Rock or Bust 4,5/5
Titre opener parfait. Double rythmique. Refrain classique mais super bien appuyé par la lead d'un Angus chenapan, puis par un solo typique du cadet de la famille. Sans être un titre culte, il lance l'apéro d'une très bonne manière. A la limite, il aurait été bon d'accélérer le rythme sur le final pour casser la répétition du refrain. Mais chez ACDC, tout changement d'accord ou de rythme équivaut à un nouveau titre, donc faut pas gâcher.
.
2. Play Ball 5/5
Le hit de l'album. Son titre est sans équivoque. Il est bâti pour les stades et le public généraliste. Avec un tel titre, on aura droit à de la bonne zique dans les stades. Pour les puristes, impossible de ne pas headbanguer et de taper du pied avec les potes accoudés au bar. Un hymne pour la 3ème mi-temps, avec un Angus qui renverse tous les verres de bière du comptoir. Faites place pour la danse du canard ! Ballon ballon ballon.

3. Rock The Blues Away : 3/5

un titre enjoué, un peu à la Twisted sister ! Le titre commercial à la Money talks. Le genre de titre qui me gonfle au bout d'une ½ écoute. Mais là, la mélodie est moins pompeuse, et j'arrive à rester dans le titre. A la limite, le reproche majeur que je ferai à ce titre, est sa position dans l'album. Je l'aurai plutôt placé en fin d'album, moment où j'aurai besoin d'alléger un peu la pression, et avoir un peu plus de fun.

4. Miss Adventure : 4,5/5
Bonne entame que ce titre. Excellent en quasi tout point. Un côté canailloux. Un futur bon titre pour le live. Ca swingue. Et ça saute de partout. Seul défaut : ses « nanana » trop faciles, que j'aurai préféré remplacer par des « yéyéyé » plus guerriers, quitte à garder ce genre d'effet vocal. C'est pour cela qu'il manque le 5/5 de peu, car ça reste un excellent titre pour nous maintenir la tête dans l'état qu'on l'aime, l'état second du rock.

5. Dogs of War : 4/5
Petite intro que Gene Simmons aurait aimée. Le refrain est très bon, suivi par des choeurs, qui sauront être sollicités au public live. Le solo d'Angus est un gros +. un titre qui ne sera pas un indispensable, mais qui fait son job : de varier le tempo, et de nous maintenir dans le match.

6. Got Some Rock & Roll Thunder 4/5
Mouarf ! Un titre pour les danseurs de country. Allez ! tous en ligne ! On se met à taper des pieds, tout en levant la jambe droite, puis la gauche. C'est hyper simple, hyper convenu, mais ça fonctionne. Seul reproche : les paroles du refrain qui sont celui du titre : un peu trop déjà entendues avec les « rock and roll train » et « thunderstruck ». Un morceau qui a sa place dans l'album, avec encore un Angus au solo très efficace qui nous maintient jusqu'à la fin de ce titre d'écolier.

7. Hard Times 5/5
Tiens ! Une rythmique qui amène au streap tease. Très coquin et jovial donc. Notamment avec sa rythmique guitare sur le refrain, qui rappelle le son des cornemuses écossaises. Un titre où tout le monde hôchera la tête trankilou le point levé. Et toujours Angus qui tirent les couilles à ceux qui s'endormirait. Bien joué.

8. Baptism By Fire 4,5/5
Le titre qui booste. Dans le bar, tout le monde se met à faire la danse du canard. un bon rock n'roll où se retrouve Angus et Chuck Berry
Titre aussi très convenu avec son refrain genre « bang bang », mais ça reste toujours irrésistible, surtout avec un tempo rapide qui arrive à point dans l'ordre de tout ces titres mi-tempo pour relancer l'attention.

9. Rock the House 3,5/5
Titre hyper heavy bluesy rock. Avec un Johnson qui œuvre très bien en modulant pas mal, et un Angus qui accompagne très bien son chanteur. Un titre « bon équipier » à l'album mais dont on se lassera rapidement. Un titre qui rappelle un autre groupe de légende, mais ça me gonfle qu'on ramène toujours une chronique à ce groupe, qui a été un des plus grand pompeur de l'histoire donc je ne le citerai pas. Hé hé

10. Sweet Candy 3,5/5
Le riff de départ relance la mise. Assez lourd. La batterie cogne dur. Johnson se fait mélodique mais bien rugueux. J'adore son chant ici aussi. Le refrain est un peu simple, mais il y a qlq changements dans les rythmiques qui ne le rendent pas aussi lassant que je ne le pensais à première écoute. Mais comme Rock the house, son refrain pourra lasser au bout d'un moment. Cela reste accrocheur selon l'humeur. Mais pourquoi Johnson n'insère-t-il pas quelques paroles entre les choeurs du refrain autre que le titre refrain pour casser cette monotonie ? J'accorde surtout un bon point à ce riff lourd qui relance bien après RTH. Un titre qui au final flirte avec le 4/5, mais il lui manque un zest de je ne sais quoi.

11. Emission Control 2/5
Titre trop évident et qui fait retomber le soufflet. Heavy aussi. A la limite, il me semble qu'il aurait été judicieux, comme Rock or bust, d'accélérer le rythme au milieu du titre, car il y a tout de même une belle relance vocale sur le refrain précédant le solo, qui aurait mérité d'être appuyé musicalement. Mais un titre qui devient poussif à la longue. Dommage, et notamment parce qu'il clôt un très bon album.
#1 Phil Debray 29-11-2014 23:32
Un nouvel album du groupe constitue en soi un évènement majeur dans l'actualité musicale. Effectivement, aujourd'hui, concernant AC/DC, il ne faut plus espérer un Highway To Hell ou bien un Back In Black. Cependant, ne restons pas cloués sur un passé révolu et prenons le temps de disséquer ce nouvel opus long de 34', histoire de ne pas être à contre-"courant" de l'actualité musicale. Malcolm n'est plus là pour les problèmes que l'on sait et Phil, effectue là, un baroud d'honneur fort appréciable.

Rock Or Bust : le morceau-titre était déjà en pré-écoute sur le web. Par conséquent, nous savions à quelle sauce nous allions être mangés. Un riff binaire accrocheur chapeaûté par la basse vrombissante de notre ami Cliff. Et derrière, ça bastonne sévère....

Play Ball : en fait, il s'agit du tout premier morceau livré au public. Nous le connaissions donc déjà. Un bon morceau qui retient l'attention et ce, grâce à un refrain imparable. Dans la pure tradition du groupe.

Rock The Blues Away : le morceau possède une structure relativement saccadée. De par certaines ambiances, je reconnais avoir pensé le temps de quelques mesures à Creedence Clearwater Revival dans le refrain ensuite cela a dévié vers quelque chose qui pourrait s'apparenter à un Money Talks extrait de The Razor's Edge. Un morceau, ma foi, fort sympathique, agrémenté d'un solo d'Angus également "sympathique".

Miss Adventure : le riff me fait penser à une "scie circulaire" car inlassablement, il revient nous titiller presque nous harceler et puis il y a ces choeurs lancinants à la Thunderstruck. Sympa mais pas essentiel.

Dogs Of War : Après une très brève intro aérienne de la part d'Angus, le morceau démarre sur un phrasé de basse accompagné d'un chant très martial de Johnson également très martiaux à la Accept ("Soldier Of Fortuuuune"). Si si, je vous assure. On continue sur un rythme binaire si cher au combo. Un titre efficace à souhait.

Got Some Rock & Roll Thunder : Morceau presque "dansant" une nouvelle fois binaire et donc pas révolutionnaire pour un sou, il a tout simplement le mérite d'accrocher l'oreille de son auditeur.

Hard Times : Autant vous le dire, j'aime ce morceau et ce, grâce à la basse omniprésente et lancinante de Cliff. Refrain également entêtant.

Baptism By Fire : Son côté Safe In New York City rend ce morceau très attachant. Notre ami Steve Young, assure la guitare rythmique avec efficacité. De toute façon, la Young Connection a le feu sâcré dans ce domaine.

Rock The House : Permettez-moi de le dire mais l'intro de ce titre a quelque chose de Black Dog du Zep dans le riff alors que le groupe s'en est toujours "protégé" (je ne sais pas si l'on peut utiliser ce terme pour qualifier l'attitude d'AC/DC à l'égard des quatre Anglais). La batterie claque voire martèle les oreilles de l'auditeur et Johnson chante bien, vraiment. Moi qui fus un détracteur du bonhomme, il y a des années, là, je trouve qu'il module bien sa voix. Cela ne me procurera jamais l'émotion d'un Bon Scott mais force est d'avouer qu'il assure avec brio.

Sweet Candy : Intro hendrixienne à la guitare mêlée à une section rythmique de plomb, le riff implacable d'Angus est imparable. Le chant de Brian me fait penser à la trame de Stormy Mayday extrait de Black Ice, un morceau que j'aime tout particulièrement.

Emission Control : Ce titre me paraît être largement inférieur aux autres morceaux du fait de son côté un peu trop poussif et trop conventionnel à mon goût. Ca traîne en longueur et par conséquent, il est fort dommage d'avoir conclu cet album avec un morceau aussi "ordinaire" pour ne pas dire "quelconque". Mais bon, ça n'entâche en rien la qualité intrinsèque de ce nouvel effort que je trouve de fait bien structuré, pêchu et attachant.

Pour les détracteurs, je dirais simplement que le groupe fait à travers cet album, ce qu'il a toujours su faire : des rythmes binaires donnant l'irrépressible envie de heabanguer, ce qui est indéniablement le cas. Steve Young, le neveu des frères Young, s'en tire particulièrement bien même s'il n'est pas doté de la "patte malcolmienne" assurant l'essentiel de la mission qui lui a été allouée. Celui qui, à mon avis, s'illustre tout particulièrement sur Rock Or Bust, c'est Cliff Williams qui, à chaque fois, pose et ce, avec un talent indéniable, les bases du morceau proposé. Logique, il fait partie de la section rythmique. Un album simple, à l'image du groupe, mais surtout un album attachant que l'on réécoute avec un plaisir non dissimulé.

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