Premier concert 2022 pour moi avec The Pineapple Thief à Toulouse ce Jeudi 3 mars, et quel plaisir de retrouver le Metronum quasiment deux ans après le dernier concert là bas, car si j'ai pu assister à quelques concerts en 2021, cette belle salle n'était pas de la partie.
A l'entrée, si le pass sanitaire est toujours de rigueur, à priori plus pour longtemps, les masques ne le sont plus, et du coup les visages souriants des nombreux potes rayonnent sans filtres aucun ! Au menu de cette soirée du prog, et donc je ne suis pas vraiment surpris de croiser Romain et Hatem, les deux organisateurs du Ready For Prog festival, qui me confirment l'annonce toute fraiche comme quoi ce festival passe à un jour au lieu de deux, et que la salle reste à définir, le Metronum n'étant plus disponible, vraiment dommage, croisons les doigts pour que ce festival unique en son genre puisse rebondir.
Mais venons en à The Pineapple Thief, premier concert donc pour moi, puisque arrivé trop tard pour voir la première partie, le duo guitare / voix Trope. Le groupe a sorti son dernier opus Versions Of The Truth le 04 septembre 2020, et donc la tournée de soutien s'étire compte tenu des circonstances Covid.
Et la bonne surprise ce soir est que le public s'est déplacé en nombre, le Metronum est bien rempli !
Rappelons que The Pineapple Thief est un groupe de rock progressif britannique, originaire de Somerset, en Angleterre. Il est formé par Bruce Soord en 1999 et a sorti son premier album en 2000. Son style musical se situe entre le rock progressif et le rock alternatif. À l'instar d'un Steven Wilson et de groupes comme Blackfield, Porcupine Tree ou Archive, il apporte un son résolument nouveau et une conception progressive très actuelle voire parfois électro.
Le show commence tout justement avec le titre du nouvel opus, Versions of the Truth, un titre à la structure progressive classique, atmosphérique au départ, suivi par une montée en puissance dotée d'un refrain catchy qui a tôt fait d'embarquer le public. Le chanteur guitariste Bruce Soord, le seul encore présent du line-up original de 1999 fait l'essentiel du show, bien secondé par Jon Sykes à la basse, Gavin Harrison à la batterie et Darran Charles aux guitares (uniquement en concert) , Steve Kitch aux claviers reste assez discret sur scène mais assure ses parties, l'ensemble avec une parfaite cohésion. Trois autres titres du nouvel opus seront joués ce soir, au milieu des classiques, nous avons droit à Demons, Our Mire, et Driving Like Maniacs . Le son et les lights sont , comme d'habitude au Metronum, parfaits ! A l'issue d'un Wretched Soul enjoué, le groupe tire momentanément sa révérence, le public, ravi de la prestation, manifeste bruyamment son envie d'en avoir plus, et les Part Zero, The Final Thing on My Mind, et Nothing at Best clôturent un très beau set sous les acclamations ! Pas de doute, cette adrénaline là nous manquait, voilà qui fait un bien fou !
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