NASHVILLE PUSSY est de retour dans la ville rose en ce 15 Octobre, pour la quatrième fois si je ne m'abuse, 2002 au Ramier, 2009 au Phare, 2014 au Connexion café (où j'avais eu l'occasion de les interviewer), et donc au Metronum où plus de 300 fans on fait le déplacement.
Ce soir se sont les toulousains de SABOTAGE qui ouvrent le feu, je les avais découverts en novembre 2015, ici-même en première partie de UFO, et Pierre, dans son live report, avait écrit : « Je ne sais pas du tout où ils ont pu tourner, ce qu'ils ont pu faire avant, si leurs membres avaient joué dans d'autres groupes... Mais ils sont bons !!! Pas particulièrement originaux puisqu'ils font du hard rock vintage donc d'inspiration très 70's. Dans les influences, donc, on peut percevoir du Led Zeppelin (dont ils reprendront d'ailleurs le tube "Whole lotta love"), du Deep Purple, du vieux Scorpions, du Black Sabbath... Et c'est remarquablement bien exécuté ! Ils sont six et ils maîtrisent parfaitement leurs instruments. Le chanteur est très bon. il chante juste et surtout sans trace d'accent français (qui fait toujours amateur pour mes petites oreilles), en plus d'avoir une assez bonne présence scénique. »
Alors par rapport à ce constat déjà excellent que j'avais également partagé en 2015, puis en 2016 en première partie de Manigance, autant dire qu'avec trois années d'expérience supplémentaire et une bonne soixantaine de concerts, le groupe s'est bonifié ! Il a aussi étoffé son répertoire, après le 1er EP sorti en mars 2014, un single, Salvation en février 2016, l'EP Conspiracy fin 2016, et le dernier EP en date, Condorcet Sessions, paru ce 22 mars 2018. Onze titres au programme, et c'est ce dernier EP qui se taille la part du lion puisqu'il est joué dans son intégralité. Tous les tempos sont aussi au menu, de la ballade The Angel, aux très rock et festifs Rock 'n Roll Queen et Insane, enchainés sans temps mort. Le show se termine sur l'épique Devil's got a new disguise, une pièce de plus de 7 mn au riff très efficace et un beau final sous un tonnerre d'applaudissements ! Mission accomplie !
Démarrage sur vitaminé pour Nashville avec un enchainement sans le moindre temps mort de Kicked in the Teeth, Piece of Ass, et Wrong Side of a Gun. Après un Pillbilly Blues tout aussi énergétique, on a droit enfin à un titre du nouvel opus, Pleased to Eat You, avec Go Home and Die, un mid tempo qui calme le jeu, et un refrain plutôt hymnique ! Promotion oblige, on aura droit a trois autres titres, We Want A War, Low Down Dirty Pig, et Cckmp. Le batteur arbore un t-shirt des Ramones, tout à fait en rapport avec l'énergie de certains titres, tel Rub It to Death, qui lorgne vers un punk garage qui constitue l'un des socles du répertoire du combo. Ruyter est toujours très scénique, visiblement heureuse, le sourire accompagnant des solos toujours incisifs, tandis que la rythmique cogne sans relâche. Toute petite pause dans un break pendant Low Down Dirty Pig où le boss se sert l'apéro dans le chapeau puis le boit dans la foulée, puis revisse le chapeau sur la tête, manière de maintenir les traditions !
Le rappel ne faiblit pas avec un enchainement sans temps mort de Struttin' Cock, Till the Meat Falls Off the Bone, et Go Motherfucker Go !
Une bonne dose de sueur et de rock n' roll qui manifestement a regonflé les batteries du public !
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