Après leur concert au Bikini en 2009, les Nashville Pussy sont de retour dans la ville rose en ce 9 février.
Une date parmi onze autres, une fois de plus, le combo montre qu’il aime la France, bien d’autres groupes, qui se contentent d’une date parisienne, feraient mieux de s’en inspirer ! J’ai rendez-vous à 17h30 avec Ruyter et Blaine pour une interview, c’est donc précisément à cette heure que je débarque au Connexion Live, occupé en mode préparatifs et installation du matos. Leur tour manager Derk me signale qu’il me faudra patienter, Blaine est sous la douche, et c’est le seul qui participera à l'interview, Ruyter dort, mal fichue, peut être suite à quelques excès sur Bordeaux la veille !
L’entretien démarre avec un Blaine très décontracté. Vous pouvez voir l’intégralité de l’entretien dans la vidéo ci-dessous, pour les allergiques à l’anglais, voici un très bref résumé en français :
RM : Quand vous avez eu à remplacer et trouver un nouveau bassiste, est ce que c’est pour le groupe obligatoirement une femme? Garder à tout prix l'équilibre 50/50 dans le groupe?
B : Oui en effet et cela présente beaucoup d’avantages, car en terme d’organisation, il faut reconnaitre que les filles sont beaucoup plus efficaces !
RM :Près de 20 ans plus tard , Ruyters et vous êtes toujours l'épine dorsale de NP , avec le batteur Jeremy Thompson . Par ailleurs travailler avec un conjoint est extrêmement difficile . Comment avez-vous géré les deux à la fois, garder votre relation personnelle stable aux côtés du boulot , est -il un secret ?
B : En fait ça a l’air très facile et ça se fait tout seul, pas de recette spéciale.
RM : Votre dernier album From Hell to Texas est sorti en 2009 , qu’est ce qui a pris tellement de temps? Avez-vous eu de longues vacances au bord de la mer entre vos différentes tournées?
B : Pas du tout, il y a surtout entre les tournées beaucoup d’enregistrements en production avec nos groupes (Ruyter et moi) respectifs, donc beaucoup de travail.
RM : La pochette de l'album Up For The dosage est très différente de toutes celles de vos autres albums et moins provocatrice que le premier, c'est parce que vous êtes devenu puritain ou y a t-il d'autres raisons?
B : Nous voulions cette fois ci faire simple. Le groupe est maintenant connu, nous n'avons plus à nous montrer.
RM : Pour le nouvel album de Nashville Pussy , l’avez-vous écrit au cours des cinq dernières années , ou avez-vous d'un seul trait ?
B : sur une période courte, pas sur les cinq ans.
RM : Vous avez produit vous-mêmes l'album. Quels sont les avantages à faire comme ça ?
Sur le précédent on avait été à mon gout trop pinailleurs à revenir sur des détails, en le faisant soi-même on gagne en efficacité.
RM :J'adore la nouvelle direction musicale de cet album , avec une véritable surprise, " Hooray for Cocaine, Hooray for Tennessee " une chanson de country / bluegrass , de qui était l'inspiration , l'idée derrière chanson ? Allez vous la jouer live ?
B : pas de version live de prévue. En fait on a déjà fait ça dans le passé, c’est en rapport avec ce que je fais dans mes autres groupes : Nine Pound Hammer et Kentucky Bridgeburners
RM :Peut-on extrapoler que dans 20 ans , Nashville Pussy sera un groupe de Country ?
B : Non pas du tout !
RM : Pourquoi la chanson Taking It Easy? est si courte ? un lien avec le chant de Ruyter ?
B : Non c’est une reprise issue du dessin animé Metalocalypse , on a gardé sa durée initiale.
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RM : L'album est sorti et les chroniques arrivent Faites-vous attention à ce que les gens disent au sujet de votre musique et êtes -vous satisfait des commentaires ?
B : On fait beaucoup attention à ce que disent les critiques. Mais ceci dit il ne faut pas y accorder trop d’importance quand on sait que le magazine Rolling Stones avait par exemple en son temps descendu Led Zeppelin ….
RM :À propos de votre tournée en Europe , ce qui est le niveau de popularité entre l'Europe de la bande par rapport à l'Amérique du Nord et quelles sont vos pays préférés ?
On adore la France, l’Espagne. Aux US le public est plus tranquille.
RM : Il ya un total de 11 spectacles en France , quelle est la raison de ce phénomène ?
B : On a un lien particulier avec la France qui a surement été amplifié par le fait que les médias TV et magazine nous ont, a une époque donnée, relayés.
RM : Une question sur le forum de Rockmeeting posée par un membre , il y a 2 tournees en même temps en France , Tarja l'ancienne chanteuse de Nightwish , et Nashville Pussy . Il remarque que Tarja est de plus en plus sexy avec des robes montrant de plus en plus les seins , et c'est exactement le contraire de Ruyter , Blaine est devenu un gars jaloux ?
B : Non peut être que c’est une question d’age, on montre plus quand on est jeune …
RM : Vous avez déjà joué dans la ville rose, Toulouse , avez-vous eu le temps de déguster quelques spécialités comme le cassoulet , qu’est ce qui vous a marqué dans cette ville ?
B : vu le timing qu’on a en tournée, rendez vous, interviews etc, on a en fait quasiment pas de temps pour visiter !
Après une première partie pas trop en rapport avec NP avec un homme orchestre Catalan, plein de talent, et qui a fait ce qu’il a pu pour maintenir l’intérêt, les Nashville ont débuté un peu avant 22h avec un Keep on Fuckin' torride devant un public nombreux et ravi. Je ne rentre pas dans le déroulé détaillé du concert, je vous renvoie au live report de John Markus à Bordeaux ICI, cela pourrait être un copier coller quant à la set-list, où même les artifices de scène. Parfaitement paramétré comme à Bordeaux par exemple le moment où Ruyter crache sa bière dans le public. Tout cela est une mécanique très pro et pleine d'énergie, avec une Ruyter qui en fait des tonnes, et qui a enflammé le public de bout en bout , ponctuée par quelques pogos.
Un set court (1h15 environ) mais très intense, dont l'ambiance est très bien retransmise dans les videos ci-dessous, passées sur la CNN de métal ICI, et que Nashville Pussy. a commenté sur son FB : "Some damn fine fan footage from our Toulouse show, Feb 9 at Connexion Café"
Les dates de la tournée :
30.01. F-Vaureal - Le Forum
31.01. F-Strasbourg - La Laiterie
01.02. F-Dunkerque - Les 4 Ecluses
03.02. F-Paris - La Machine du Moulin Rouge
04.02. F-Caen - Le Cargo
06.02. F-Brest - La Carene
07.02. F-St. Nazaire - Le VIP
08.02. F-Bordeaux - Barbey Rock School
09.02. F-Toulouse - Connexion Live
Dimanche 9 février 2014 – 20h30 NASHVILLE PUSSY + ESPERIT!
Connexion (31 Toulouse) 17€ en prévente / 20€ sur place
Pour celles et ceux dont les cœurs vers les riffs incendiaires et les grosses guitares, les mythiques Nashville Pussy viendront trainer leurs santiags pour vous conter leurs histoires cradingues au son d’un joyeux mélange/bordel de psychobilly, de southern rock et de hardrock! Perspective d’autant plus affriolante quand on connait la réputation scénique explosive acquise par la bande après des années passées sur la route.
Ils partageront la scène avec Esperit! en première partie, pour un instant musical hors du commun.
NASHVILLE PUSSY
Quelque part entre Motörhead et AC/DC, Nashville Pussy se situe à la croisée du hard rock et du rock sudiste. Formé autour du couple Blaine Cartwright et Ruyters Suys, le combo se caractérise par des guitares surexcitées aux riffs déments, des rythmiques appuyées et un chant tout droit sorti des tripes. Véritable déflagration scénique, les Nashville partent à la conquête de l’Europe en assénant des morceaux sauvages et provocants.
http://www.nashvillepussy.com/
ESPERIT!
Dalmau Boada, guitariste et collaborateur de nombreux projets Catalans, a trouvé en ESPERIT! un espace de créativité et de liberté où tout est possible. Son premier album, « Continu Endevant » mêlent des influences multiples et variées: folk, psychédélique, avant-garde, home-made electronica, noise, ambient et même pop. Bref, tout ce qui peut atteindre une folie cosmique qui ressort d’autant plus dans ses lives imprévisibles.
http://www.bankrobber.net/web2/ca/esperit
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