Plusieurs générations de metalleux ce 9 mars au Bikini, bien rempli, pour une grand-messe orchestrée par celui qui fut, et qui vient de reprendre le poste de guitariste du légendaire Ozzy Osbourne.
Mais auparavant les Suédois de Monolord ont l’honneur d’ouvrir la soirée.
Pas d’erreur de casting pour cette première partie, la spécialité du groupe, c'est aussi le doom metal, et un doom vraiment très très … doom, avec des riffs biens pachydermiques, comme il se doit. La setlist ne comporte que 4 titres, pour 35 minutes, le premier titre étant Where Death Meets The Sea, extrait de Rust, le troisième et dernier album des Suédois. Sur scène le trio est plutôt statique, la lumière minimaliste, voir la vidéo ci-dessous pour s’en convaincre, par contre le son est excellent. Après le titre de ce dernier album, Rust, un interminable Empress Rising de plus de 15 minutes enchaine, avec des riffs on ne peut plus répétitifs, j’avoue que les refrains fédérateurs à la Black Sabbath me manquent un peu, mais manifestement, le public doom pur et dur y trouve son compte, et c’est bien lui qui est visé, le but est atteint !
BLACK LABEL SOCIETY
J’étais resté sur un souvenir en demi-teinte après le concert au Hellfest en 2011, avec en mémoire un solo interminable qui avait pris le pas sur une set-list relativement courte. Depuis le temps est passé, en janvier 2018, Grimmest Hits, le 10ème opus est arrivé dans les bacs, et donc cette date à Toulouse s’inscrit dans la tournée promo, Toulouse est privilégiée pour le coup, pas d’autres dates françaises à part Paris.
Belle entrée en matière avec les gros riffs de Genocide Junkies sous un déluge de lights clignotantes, à part un superbe pied de micro surplombé d’une croix, elle-même ornée de cranes, pas de gros délires dans la déco, réduite à un double mur d’amplis encadrant la batterie, et un backdrop avec le gogo du groupe. Au Côté de Zakk, John DeServio assure la basse, depuis maintenant 12 ans, Jeff Fabb est à la batterie, alors que Dario Lorina (ex-Lizzy Borden) , occupe ponctuellement le piano, plus la guitare.
La setlist se partage entre le nouvel opus, promo oblige, plutôt en 2eme partie du set, avec un tir groupé : Trampled Down Below , All That Once Shined et Room of Nightmares, puis pas loin de la fin du set, A Love Unreal, et par ailleurs les classiques. A noter aussi le vibrant hommage à Dimebag Darrell sur le titre In This River, joué au clavier par Zakk, avec le mur d’ampli recouvert de deux images de Dimebag, la ballade The Blessed Hellride, qui nous vaut un peu de guitare acoustique. Le poin t d’orgue qui restera dans les mémoires est surement Fire it Up, avec un très long solo de Zakk dans le pit, puis dans l’escalier menant au balcon, puis dans le balcon, à 2 mètres de votre serviteur, ravi, le public faisant suivre le câble reliant la guitare à l’ampli, un moment largement salué par le public !
Bref une set-list bien équilibrée entre nouveautés, classiques, ballade et le solo qui pour le coup n’aura pas été interminable, juste au bon niveau ! Zakk peut enchainer avec Ozzy, BLS aura fait on ne peut mieux le taf !
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