3eme jour : le ciel est en colère. Et oui ça devait arriver elle est là sporadiquement…
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la pluie, il est à noter que depuis hier l’entrée se fait très facilement sans attente, je suis arrivé juste pour voir 20 minutes de Skillet sur la mainstage il est 14h30 le public est déjà présent et c’est un groupe vraiment sympa live ; idéal pour débuter cette journée qui sera la plus métal des 3.
Direction la stage 2 pour Lofofora où le son est assez brouillon, le public plutôt réceptif et ayant envie d’en découdre, ce n’est pas ma tasse de thé mais il en faut pour tous les gouts, c’est l’avantage d’un festival.
Retour sur la mainstage pour Trivium et son metalcore rentre-dedans, effectivement ça dépote : Matt Heafy est un solide frontman et le son est puissant, un bon amuse-gueule pour la suite.
Retour sur la stage 2 pour Children of Bodom (qui a dit que le hardos n’était pas sportif), le groupe Finlandais y fera bonne impression avec son death métal mélodique fort intéressant musicalement, malgré la voix dont je ne suis pas fan, ce qui n’est pas le cas du public qui lui manifeste abondamment son enthousiasme.
Direction la mainstage pour Sabaton, le ciel bruinasse toujours et une grosse pluie démarre alors (le truc qui te mouille jusqu’à l’os), la boue se fait glissante et collante il faut alors essorer abondamment la scène avant l’arrivée du groupe. Intro martiale le groupe apparait et Joakim Brodén le chanteur déboule en courant (le Suédois se moque de la pluie), c’est pourtant glissant mais ils ont visiblement envie d’en découdre ; pour un tonitruant début de concert, il se risquera même dans la foule sous un déluge de pluie avec un micro récalcitrant. Les titres défilent c’est metal, mélodique, entraînant et très efficace, le seul truc qui m’a gêné étant la bande son perpétuelle sur laquelle ils jouent (très fréquent à l’heure actuelle). Le son restera bon malgré les hallebardes qui tombaient.
Changement radical de style pour Rival Sons sur la stage 2 (on en aura fait des allers-retours), la pluie a alors « presque » stoppé, Jay Buchanan débarque pieds nus comme d’hab sur scène et ce fut parti pour une heure de classic rock très efficace, le son est prodigieux et Jay a la voix des grands jours, pour une prestation quasi parfaite, car c’est le seul problème que j’ai avec ce groupe que je trouve toujours trop propre et auquel il manque quelques hits.
Volbeat est sur la mainstage, le groupe de plus en plus populaire ratisse large comme sa musique du reste, et avait attiré la grande foule. Le groupe Danois a un gros point fort avec son chanteur Michael Poulsen qui chante plutôt bien live, et son répertoire est plutôt mélodique tout en étant bien métal. Belle prestation, et bonne réponse du public humide avec toujours un bon son.
Megadeth sur la stage 2 est très attendu sur ce festival, avec Kiko Loureiro à la guitare et Dirk Verbeuren aux drums sur cette tournée en remplacement temporaire de Chris Adler, qui tourne avec son groupe Lamb of God. Le son des guitares est parfait, pas trop fort et limpide ce qui nous vaudra quelques magnifiques envolées de Kiko qui a l’air ici comme un poisson dans l’eau ; basse batterie pas de problèmes avec Dave Ellefson et donc le petit nouveau Dirk Verbeuren ça assure sévère pas comme la voix nasillarde de Dave Mustaine, mais bon ça n’a jamais été un grand chanteur. L’effet pernicieux des 2 scènes opposées se fit sentir avec un exode massif du public aux 2/3 du concert, histoire de bien se mettre en place pour Rammstein, leur concert débutant pile poil à la fin de celui de Megadeth.
La pluie s’étant enfin stoppée depuis Mégadeth, la foule impressionnante se massa devant la mainstage, du monde à perte de vue qui attendait la fin du décompte sur les écrans géants pour annoncer le début du concert avec un feu d’artifice dans le ciel, mais ce n’était rien par rapport au concert exceptionnel que le groupe allait nous délivrer. Avec un son puissant et parfait, le groupe déroula son show spectaculaire avec quelques nouveautés surprenantes, 1h30 de musique hypnotique avec un hommage très Rammsteinien aux victimes des attentats, Till Lindemann se faisant exploser avec une ceinture d’explosifs, les logos « Peace for Paris » s’affichant alors sur les écrans. L’avantage avec Rammstein est qu’on voit où passe le matériel des 12 semis remorques alignées derrière la scène, il n’y a pas de tromperie sur la marchandise, ils auront donc clôturé en apothéose cette 1ère édition du Download Paris.
Le bilan : mis à part le cafouillage du premier jour, j’ai trouvé l’organisation plutôt bonne par la suite. 2 jours de beau temps après une semaine d’inondations c’est déjà pas mal, le site est magnifique, finalement très accessible, on le sait déjà il y aura donc une autre édition l’année prochaine et de manière récurrente si le succès est au rendez-vous. Des améliorations auront lieu, l’équipe de Live Nation étant plutôt motivée et hyper pro, ça risque de devenir un festival incontournable. Tant mieux pour nous car franchement j’ai déjà hâte d’y retourner.
Il y a de la place pour deux festivals, le Hellfest fait le plein rapidement, au Download de trouver son public et de le fidéliser, sachant qu’une partie est différente, celui-ci ayant lieu en plein Paris.
Ps : il a manqué du symphonic metal cette année, genre Nightwish, Within Temptation…peut être pour l’année prochaine.
La deuxième des trois journées du festival n'a pas retenu mon intérêt. J'en ai donc profité pour recharger mes batteries.
Cette troisième journée est annoncée pluvieuse, mais j'ai espéré que la météo se tromperait, comme souvent, mais non. Nous avons eu droit à un déluge et un bain de boue.
Au regard de la pagaille du premier jour, nous nous sommes hasardés à arriver vers midi à la station des navettes, prévues à partir de 14 heures. Première bonne surprise ! Les navettes fonctionnent déjà !
Nous pénétrons sur le site, deuxième bonne surprise, sans aucune attente ni difficulté.
Après une restauration rapide, nous filons au marché métal que nous n'avions pas eu le temps de visiter vendredi, où quelques dépenses extra s'avèrent inévitables.
A flâner dans les boutiques, le temps passe vite et nous atteignons vite le moment de nous rapprocher des scènes.
14H30 - 15H15 : SKILLET s'avère une première surprise sympathique. Quatre américains (Jen Ledger -une fille à la batterie, ce n'est pas fréquent !-, Seth Morrison -la guitariste-, John Cooper -bassiste et chanteur- et Korey Cooper -guitariste rythmique-) nous délivrent un hard rock traditionnel très efficace pour faire bouger les nuques ! Certes, rien de techniquement révolutionnaire mais juste de quoi passer un bon moment.
Je répéterai volontiers une oreille bienveillante !
PROGRAMME (promotion de Unleashed) Whispers in the Dark Sick of It Feel Invincible Awake and Alive Hero Back From the Dead Comatose Monster Rebirthing.
15H00 - 16H00 : LOFOFORA devrait partir gagnant dans mon estime car francophone et cependant, ce hardcore bruyant et monolithique ne me séduit pas du tout. Un magma de décibels empêche de comprendre pourquoi le monsieur n'est pas content. Pour aggraver le tout, le brailleur (Reuno Wangermez) me semble vulgaire agressif avec son public. Beaucoup semblent apprécier ; tant mieux, mais moi ça me gonfle vite. On se retire volontairement avant la fin histoire de se placer pour la suite …
PROGRAMME L'oeuf Le Fond Et La Forme Pornolitique Les Gens Dur comme fer Contre les murs Utopiste Élixir Pyromane Macho Blues Carapace Auto-Pilote Double A.
16H00 - 17H00 : TRIVIUM est une groupe de trashmetal américain composé de Matt Heafy (guitare, chant ), Corey Beaulieu (guitare et grognements divers), Paolo Gregoletto (basse et chœurs), et Paul Wandtke (batterie) que j'avais déjà subi en première partie de Iron Maiden en 2006. Je dis subis car il m'en était resté un souvenir très assourdissant.
Le premier titre semble me donner tort : musclé mais mélodique à souhait. Hélas, la suite donne raison au souvenir que j'en avais ; le chanteur alterne vite hurlements et voix claire. Dommage, car s'il y a de très bons passages qui m'aident à rester quand même, décidément je n'aime pas qu'on me gueule dessus.
PROGRAMME (promotion de Silence in the Snow) Strife Rain Watch the World Burn Like Light to the Flies Dead and Gone Throes of Perdition Down From the Sky Until the World Goes Cold Pull Harder on the Strings of Your Martyr RAPPEL: Capsizing the Sea In Waves.
17H00 - 18H00 : CHILDREN OF BODOM débute sans nous car une bonne rencontre amicale nous provoque une soif immédiate. Tout en discutant, je ne suis pas pressé de me rapprocher car, là encore, le son de la voix ne me séduit guère a priori.
Lorsque nous finissons par approcher la scène, je finis par accrocher quand même à ce power-deathmetal finlandais ; le groupe se compose de Alexi Laiho (chant et guitare), Jaska Raatikainen (batterie), Henkka Seppälä (basse et chœur), Janne Wirman (claviers), et Daniel Freyberg (guitare rythmique et chœur). C'est musclé, un bon rock tel que les Vickings savent les sculpter ; 'faut reconnaitre qu'ils sont efficaces. Dommage que la voix ne me plaise pas non plus (je sais, décidément je suis difficile).
Une pluie fine apparaît durant le concert. J'espère encore à ce moment-là qu'elle restera insignifiante, pénible erreur.
PROGRAMME (promotion de I Worship Chaos) Follow the Reaper Silent Night, Bodom Night Hate Me! Trashed, Lost & Strungout Morrigan In Your Face Angels Don't Kill I Worship Chaos Scream for Silence Lake Bodom Children of Decadence Downfall.
18H00 - 19H00 : SABATON est salué du ciel par un déluge de pluie qui ne parvient cependant pas à démotiver le public. Il faut dire que ces suédois Joakim Brodén (hurleur et claviers), Pär Sundström (basse et chœur), Thobbe Englund (guitare, et choeur), Chris Rörland (guitare et choeur) et Hannes van Dahl (batterie) ont de quoi accrocher l'enthousiasme des metalleux ! Leur powermetal délivre beaucoup de mélodies, d'énergie et de chœurs. Tous les ingrédients que je recherche dans le métal ! "Swedish Pagans" entraine définitivement la foule avec ses chants tribaux repris en chœur.
Ma première impression lors de la première partie de Therion en 2007 est aujourd'hui confirmée !
Seul point qui m'a gêné c'est l'apport inutile d'une bande son pour remplacer un clavier fantôme. Désolé mais moi je suis allergique aux bandes-sons ; je le dis même à l'encontre de mes groupes favoris. Si c'est pour écouter une bande-son autant rester chez moi avec ma chaine hifi, quoi. Mais bon, pas de quoi rejeter le plaisir d'écoute quand même !
Deuxième très bonne sensation de la journée en ce qui me concerne. Et pourtant une pluie épouvantable n'a pas cessé de tomber. Le chanteur a rendu hommage à son public pour être resté, j'aurais pu lui répondre qu'il le valait bien mais il n'avait pas la crinière adéquate.
PROGRAMME (promotion de The Last Stand) Ghost Division Carolus Rex Swedish Pagans The Art of War Resist and Bite The Lost Battalion Wind of Change (allusion à Scorpions) To Hell and Back RAPPEL : Night Witches Primo Victoria Metal Crüe.
19H00 - 20H00 : RIVAL SONS … Alors là, c'est vraiment LA très grosse Découverte de la journée pour moi !!!
Ces Californiens, Jay Buchanan (chant et harmonica), Scott Holiday (guitare), Mike Miley (batterie) et Dave Beste (basse), sont juste ahurissants de talent dans un registre blueshard. Un son qui n'est pas sans rappeler les 70's (époque bénie) mais sans plagiat excessif. La voix colle parfaitement à la musique.
La bruine continue à tomber par intermittence, mais nous ne nous en rendons à peine compte tant nous voyageons dans le temps et le bonheur !
Waouhou, très grosse claque ! Faudra que je creuse ce sujet dès que possible !!
PROGRAMME (promotion de Hollow Bones) Electric Man Secret Pressure and Time Hollow Bones Pt. 1 Tied Up Baby Boy Where I've Been Torture Get What's Coming Open My Eyes Keep On Swinging
La très intelligente (mode ironique) programmation fait commencer Volbeat dix minutes avant la fin de Rival Sons. La migration du troupeau dans l'autre enclos s'effiloche donc à contre cœur.
19H50 - 21H05 : VOLBEAT. La Scandinavie est bien représentée sur le DL puisque ce sont les Danois Michael Poulsen (chant, guitare rythmique), Jon Larsen (drums, percussion), Rob Caggiano (guitare, choeur), et Kaspar Boye Larsen (basse) qui viennent nous proposer leur heavy metal.
Nouvelle découverte et nouvelle source de bonheur. Je dois reconnaître que j'avais un a priori favorable construit sur mes écoutes avec YouTube, mais je n'ai pas été déçu par leur prestation scénique ! Je comprends le soutien apporté par Metallica à ce groupe maniant parfaitement la puissance et les harmonies chantantes.
PROGRAMME (promotion de Seal the Deal & Let's Boogie) The Devil's Bleeding Crown Heaven nor Hell / A Warrior's Call / I Only Want to Be with You Sad Man's Tongue (intro Ring Of Fire) Lola Montez Hallelujah Goat The Lonesome Rider For Evigt Dead but Rising 16 Dollars Goodbye Forever Fallen Doc Holliday Seal the Deal Still Counting.
21H00 - 22H00 : MEGADETH. Programmation toujours aussi astucieuse (en mode toujours aussi ironique, bien sûr !) qui nous impose d'arriver en retard et nous poussera à partir avant la fin. Ma colère parvient à peine à s'estomper à l'écoute de ces Californiens que je vois pour la quatrième fois depuis 1988 : Dave Mustaine (voix et guitare), David Ellefson (basse, et choeur), Dirk Verbeuren (batterie) et le transfuge d'Angra Kiko Loureiro (guitare et chœurs depuis 2015).
Sans être dans mes favoris, Megadeth est attachant. Non pas que Dave chanterait bien (sa voix ressemble davantage au son d'une crécelle qu'autre chose) mais il fait partie des groupes qui, contre vents et marées ont su maintenir leur cap au fil d'albums rarement mauvais. Ajouter à cela qu'il a su attirer l'excellent guitariste du moribond Angra.
En tous cas, leur prestation maintient fièrement l'attention du public nombreux jusqu'à un quart d'heure avant la fin …
PROGRAMME (promotion de Dystopia) Hangar 18 The Threat Is Real She-Wolf Post American World Trust Fatal Illusion Sweating Bullets Dystopia A Tout Le Monde Symphony of Destruction Peace Sells RAPPEL : Holy Wars... The Punishment Due.
La migration du troupeau recommence mais cette fois il ne va plus vert d'autres pâturages mais vers une pataugeoire épouvantable. Une boue gluante nous impose des figures artistiques qui s'avèrent éprouvantes en cette fin de semaine … Les muscles se raidissent et la fatigue se fait sentir. D'autant plus, qu'il n'y plus d'espace vert et sec pour se poser un cul.
Nous ne sommes même pas récompensés par l'effort, puisque une foule compacte de plusieurs milliers d'admirateurs est déjà scotchée aux meilleures places. Malheur au petit(e)s !!! 22H00 - 23H30 : RAMMSTEIN. Ah. Le "cas Rammstein". Ceux qui me connaissent me prennent en flagrant délit (vous avez dit délire ?) de paradoxe ; comment, moi qui suis tellement attaché aux mélodies, aux belles voix, à la douceur des harmonies et à la subtilité musicale … comment en suis-je arrivé à aimer ce groupe, d'une brutalité martiale ?
Bah, je ne sais pas trop en fait … Sans doute la germanophilie, que je nourris depuis ma plus tendre enfance, y est pour quelque chose … Peut-être aussi que je suis attiré par le coté malsain et inquiétant de l'univers autour de ce métal industriel allemand. Enfin, je fus pyromane comme tous les sales gosses et je pense qu'il doit m'en rester des reliquats …
Bref, toujours est-il que lorsque Till Lindemann (voix et harmonica), Richard Z. Kruspe (guitare, clavier et choeur), Paul Landers (guitare rythmique et choeur), Oliver Riedel (basse), Christian Lorenz (claviers, échantillonneur), et Christoph Schneider (batterie et percussion) envahissent la scène, une sorte de ferveur irrésistible m'étreint !
La scène rappelle l'univers austère et crade d'une usine ; impression accentuée par leur usage immodéré des flammes et étincelles gigantesques.
Leur délire pyrotechnique en plein air est à peine accentué par rapport à ce que j'avais vu à Bercy. Ces fous furieux font sentir la chaleur de très loin (je plains les premiers rangs !).
A l'instar de Kiss, on se dit qu'on en a pour son argent ; le spectacle est garanti !
Mais au-delà de cet aspect, il est indéniable que le tempo souvent binaire et martial incite le public à entrer dans une sorte de transe irrépressible.
De mon point d'observation (en léger retrait sur la droite), le public m'a paru cependant moins festif que pendant Iron Maiden deux jours plus tôt … La fatigue y est sans doute pour beaucoup ….
Musicalement, je dois reconnaitre que je n'y trouve pas vraiment mon compte, Rammstein n'est pas spécialisé dans la dentelle flamande. Mais curieusement, ça ne me gêne pas tant que cela. Avec Rammstein on n'est pas dans le cadre champêtre et la fantaisie (même si certains accents rappellent l'univers Wagnerien) mais plutôt dans les atmosphères sombres et laborieuses des usines métallurgiques.
Voilà, c'est fini après un délicieux quart d'heure final après le rappel ! Heureusement, il n'a pas évité le "Frühling in Paris" qui s'imposait évidemment en ce printemps parisien si doux et ensoleillé (on ne rit pas, hein !).
Enchainement avec le sarcastique "Amerika" et le surpuissant et spectaculaire "Engel" ! Comme pour enfoncer un clou "Sonne" conclut puissamment le KOLOSSSSSAAAAAAAAL concert !
Pendant cette fin de soirée, nous aurons été heureusement épargnés par la pluie (sans doute écartée par cette tempête de feu !).
PROGRAMME Ramm 4 Reise, Reise Hallelujah Zerstören Keine Lust Feuer frei! Seemann Ich tu dir weh Du riechst so gut Mein Herz brennt Links 2-3-4 Ich will Du hast Stripped (reprise de Depeche Mode) RAPPEL: Frühling in Paris Amerika Engel Sonne.
BILAN GLOBAL DU FESTIVAL :
- Un grand bravo aux navettes (des bus de la RATP) qui étaient ma grande inquiétude et qui en fait se sont avérées très efficaces. Aucun retard et pourtant je devais traverser tout paris pour rentrer dans ma banlieue sud-est…
- Le principe de payer sans monnaie ("cashless") s'est révélé excellent à l'usage, mais nombreux comme moi ont subi les conséquences de l'imprévoyance. Nous aurions tous dû payer avant pour éviter les files d'attentes du premier jour.
- Une pagaille à l'entrée le premier jour ; était-ce une erreur de jeunesse ou une panne du système de contrôle ? En tous cas, ce désagrément nous aura couté beaucoup d'impatience et surtout privé de voir les premiers groupes.
- Le plus gros reproche que je porte, c'est la programmation du passage des groupes qui ne respecte ni le public ni les artistes. Les artistes jouaient trop souvent devant un public soit arrivé en retard, soit pressé de partir pour les suivants, …quand ils ne jouaient pas en même temps que d'autres ! Belle promotion pour leur talent ! Quant au public, il était réduit à un troupeau de moutons. En tous cas c'était mon ressenti, en tentant de découvrir un maximum d'artistes dans les meilleures conditions possibles. Mission quasi impossible.
Je hais ce système de festival à plusieurs scènes, déjà appliqué par d'autres qui n'ont rien à envier à cette bêtise.
Je n'ai pu voir AUCUN concert de la scène 3 sur ce DL et je suis convaincu d'avoir perdu de belles occasions de découvertes. Sacrifiés sur l'autel (de quel culte ?) les Avatar, We came as romans, Beartooth, Blackrain, the Raven Age, et the Wild Lies pour vendredi et The Shrine, Strange Bones, New Years Day, Skindred, et Last Train.
Je me souviens de nos festivals des années 80 durant lesquels les hardos n'étaient pas contraints à consommer du fastfood metal, nous avions l'opportunité de DECOUVRIR.
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