Jour 2 - J’avais décidé d’emprunter la navette spéciale Download Porte Maillot pour me rendre sur place.
Très pratique (et pas en grève) elle vous dépose devant la porte d’entrée, vraiment bien. Arrivé vers 15h pour voir Mass Hysteria sur la stage 2, il fait toujours beau la foule est présente en nombre pour assister à ce qui sera (pour moi) le coup de canon du jour. Le groupe est au taquet avec un Mouss qui communique énormément et qui se permettra une visite osée dans la foule. Le son est énorme et bon, le groupe rendra un vibrant hommage aux victimes du 13 novembre avec l’enfer des dieux, le pit est en transe et a envie d’en découdre. Mass Hysteria est grand, c’est certainement le meilleur groupe Français live, ce fut vraiment un grand moment.
Allez direction la mainstage pour un style radicalement différent : Saxon s’y produit à 16h, sur le trajet j’aurai encore l’occasion de constater l’incroyable propreté des innombrables toilettes du site (c’est nettoyé en permanence, un grand bravo au personnel). Son assez puissant pour un set très classique, du Saxon quoi, dont personnellement je préfère les anciens titres mid-tempo genre « strong arm of the law » aux titres plus rapides dont l’abus de double pédale du lourdingue batteur ainsi que les solos très moyens de guitare m’auront achevé.
C’était l’occasion de faire un break pour s’hydrater et constater la propreté du site, peu de déchets jonchent l’herbe, les festivaliers se servant abondamment des poubelles vidées régulièrement.
Un petit tour sur la scène 3 où joue One Ok Rock, groupe Japonais de rock alternatif plutôt Vevo, c’est mélodique, énergique, les mecs sont vraiment bons, une bonne surprise à suivre, ils remporteront du reste un franc succès.
Place à la curiosité du jour sur la mainstage, « Baby Métal » groupe de J-pop et de metal avec ses 3 baby chanteuses, hélas l’intro planta (panne de samples ?) et le groupe démarrera avec 30 minutes de retard, toutes guitares et doubles grosses caisses à l’assaut du public nombreux et fans ravis, je l’avoue ça m’a laissé de marbre (certainement un conflit générationnel… ou pas).
Je décidais alors de m’éclipser pour rejoindre tranquillement la stage 2 pour Amon Amarth, le moment de constater encore l’excellente ambiance régnant sur le festival. La proue des drakkars se dressait fièrement de chaque côté de la batterie, le show débuta et ce fut parti pour 1 heure de métal à fond les manettes avec hélas une batterie trop en avant, mais le nombreux public fut enchanté, encore un groupe en devenir.
Il était l’heure de faire une pause casse-croûte le temps d’apprécier Biffy Clyro sur la mainstage et son rock survitaminé, un groupe vraiment bon live.
Puis retour sur la stage 2 pour un groupe que j’attendais avec impatience Jane’s Addiction, l’intro retentit et Perry Farrell déboula sur scène une bouteille de Bordeaux à la main, look de dandy, le son est énorme mais sa voix inaudible, un murmure puis hélas on l’entendit chanter… faux du début à la fin, complètement à l’Ouest (du Bordelais), c’en était devenu gênant pour le groupe qui lui derrière assurait grave avec un Dave Navarro égal à lui-même. A noter la présence incongrue de 3 gogo danseuses (certainement des rescapées de feu Motley Crue), une partie du public (dont votre humble serviteur) effectuant alors un repli stratégique vers d’autres cieux, c’est-à-dire la mainstage pour Korn. KORN clôturait cette journée à 22h, j’ai juste eu le temps de constater que The Inspecteur Cluzo avait fait le plein sur la stage 3 et remporté un gros succès. 22h c’était parti pour 1h30 de concert, des lumières superbes, le son hypnotique et le public en masse, tout était réuni pour un show parfait et ce fut le cas (bon je suis fan du monstrueux Ray Luzier mais pas spécialement du groupe), en fin de compte pour une tête d’affiche contestée ça le faisait bien. Je suis parti avant la fin histoire de reprendre les navettes, 10 minutes après j’étais Porte Maillot, vraiment impeccable.
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