pour ce qui devait être le point de départ d'une tournée européenne. Mme Phil était littéralement sous le charme de The Killer Instinct surtout pour un morceau intitulé Blindsided et c'est en donc toute logique qu'elle décida de m'accompagner en ce lieu pittoresque qu'est la Flèche d'Or, une ancienne gare de la Petite Ceinture. Pour les plus anciens d'entre nous, cette ligne ferroviaire faisait le tour de Paris qui ensuite fut remplacée par le non-moins célébrissime bus PC. Le trajet en Punto depuis le domicile se fit étonnamment sans trop d'encombres et après un créneau effectué "comme d'habitude" de main de maître, nous retrouvâmes Purplexed puis John.
Un lieu d'un charme évident puisque subsistaient d'une part une horloge........sans aiguilles et d'autre part, ce qui faisait office de guichets, à savoir aujourd'hui le bar selon Purplexed. Nous en profitons d'ailleurs pour immortaliser notre rencontre.
Pour ce concert de BSR, nous avons droit à deux premières parties, la première étant assurée par The Weyers, un duo qui va vite m'ennuyer avec son pseudo métal de deuxième zone. Ce qui n'est pas le cas de Mme Phil qui, elle, apprécie. Ah ça, pour être sympas, ils sont sympas mais bon voilà, j'en profite pour me rendre au lieu d'aisance plusieurs fois afin de passer le temps, regarde rapidement les tee-shirts de la tournée qui ne sont pas transcendants (un merchandising vraiment famélique soit dit en passant...) et discute avec quelques connaissances car bien évidemment, avec les années, on finit tous par plus ou moins se connaître.
Je vais encore plus souffrir avec le deuxième groupe grec répondant au nom ridicule de 4Bitten, combo emmené par une femme à la plastique généreuse. De "généreux", il n'y a que ça puisque sa voix assourdit littéralement le minuscule auditoire à qui elle s'adresse. John et Purplexed ne cessent de lever les yeux au ciel tant cela relève du pur calvaire. Nous sommes littéralement crucifiés devant tant de médiocrité. Dans ce que 4Bitten propose, il n'y a aucune musicalité ce qui est étonnant de la part de BSR, héritiers de Thin Lizzy apôtres de l'harmonie d'avoir choisi un tel groupe. Ca faisait longtemps que je n'avais rien entendu quelque chose d'aussi horrible peut-être depuis Gojira en 2008 en première partie de Metallica à Arras. Certes, le son était puissant et l'on aurait pu accorder quelque crédit aux musiciens mais franchement là, il faut qu'ils virent la chanteuse tant cette dernière est catastrophique. Je ne les ai pas pris en photo. Désolé. Bon courage à ceux qui vont la supporter sur ce leg européen. A l'issue du set de 4Bitten, Steph du BSF et Bruno (ex-journaliste à Enfer Magazine) nous rejoignent afin d'évoquer les dernières news du front. Ca me fait toujours plaisir de les voir.
Une petite demi-heure plus tard, après une intro qui me semble interminable, BSR apparaît enfin sur un Bloodshot (étonnant d'ailleurs de débuter avec un morceau du premier opus All Breaks Loose) d'excellente facture même si je crois dénoter une légère faiblesse vocale de notre ami Warwick sur les lignes du premier couplet, inquiétudes de ma part vite dissipées lorsque nos amis entament un surpuissant Jailbreak. Le vocaliste est de nouveau sur les rails après avoir légèrement dévié de la ligne......De toute façon, dès qu'il y a du Lizzy dans la set-list et cela va être le cas durant tout le concert, le public va répondre unanimement présent. Soldierstown et son rythme lourd et syncopé ravissent le public suivis d'un Charlie I Gotta Go qui, par son tempo, pourraient faire penser à un guilleret Dancing In The Moonlight qui, je vais le regretter plus tard, ne figurera pas dans la setlist. On y avait eu droit en 2013. Les lights sont très minimalistes sauf le projo blanc que l'on se prend en pleine face notamment au début du concert. Celui-là, il est "maximaliste"...........Sympa pour prendre les photos.......
Damon Johnson et Scott Gorham se répartissent équitablement les soli, le premier ayant tendance à évoluer vers un son très "robertsonien" notamment sur un impressionnant Are You Ready et le second étonne puis envoûte de toute sa classe le public venu le voir. Jimmy De Grasso est quasiment invisible et sans être doté de la subtilité naturelle d'un Brian Downey, celui-ci assure efficacement son rôle de bucheron canadien.
De retour sur le premier album avec l'accrocheur Hey Judas, BSR, promo oblige, revient bien vite sur The Killer Instinct avec un percutant Through The Motions, morceau pour lequel j'attendais tout particulièrement l'interprétation live de l'émouvant passage central. Je ne fus pas déçu. Fait suite une superbe interprétation de Waiting For An Alibi un peu surpuissant à mon goût même par rapport aux dernières versions lizziennes (je parle de celles avec le grand Phil bien évidemment) enchaînée sans temps mort à Hoodoo Voodoo, titre que j'ai toujours beaucoup apprécié. On poursuit avec l'opener et morceau-titre du premier album All Breaks Loose ô combien imparable et l'inévitable The Boys Are Back In Town, Warwick respectant scrupuleusement le débit impressionnant de paroles délivrées en son temps par le sieur Lynott. Quel titre quand même !!!!!!!! Me fait toujours autant d'effet quand je l'entends...Egalement quel bon titre, ce Bound For Glory, premier single d'All Breaks Loose suivi du morceau que Mme Phil attendait impatiemment à savoir Blindsided interprété avec une émotion rare, un titre qui nous amène à penser que BSR a le potentiel suffisant pour se démarquer du carcan lizzien. Un grand moment pour moi également !!!!!!!!! Kingdom Of The Lost qui s'inscrit dans une veine Black Rose, remporte un succès franc et massif et ce, grâce à son tempo entrainant. L'Irlande est venue à Paris !!!!!!!!!!!!!! Finest Hour se veut être l'avant-dernier représentant de The Killer Instinct juste avant un monstrueux Emerald. Les twin guitars de Johnson et Gorham décochent leurs flèches..........d'or juste avant le solo formaté Robertson dignement exécuté par Johnson..."Dis Damon, il était bon, le biberon estampillé Lizzy quand t'étais p'tit ??????"
On finit en beauté sur The Killer Instinct, Rosalie et Whiskey In The Jar avec un public chaud bouillant, Warwick faisant durer le plaisir à faire participer les quelques spectateurs présents (il faut dire qu'on devait être aux alentours des 200 peut-être 300 personnes au grand maximum...). On s'en fout, on a plus de place.....Un grand moment, ce dernier titre, premier single à succès de Lizzy sorti en 1973 marquant toute la celtitude du groupe.
Au vu et au lu de la solide setlist qu'un roadie a refusée de me donner ("We have to keep it for the tour !!!!" m'a t-il rétorqué de façon peu aimable : "On doit la garder pour la tournée !!!". Je vais te croire, tiens.....), la tournée s'annonce sous les meilleurs auspices même si comme je l'ai dit au tout début de ma review, j'aurais espéré un petit Dancing In The Moonlight. Sera t-elle appelée à changer sur les dates UK ou bien à Dublin ? L'avenir nous le dira même si je pense qu'un petit Black Rose s'imposera pour cette date dublinoise.
Warwick a bien chanté bien, très bien même même si je trouve que parfois, il manque le côté "soul" et la chaleur quasi-tropicale de la voix de Lynott sur les morceaux lizziens. Gorham même si je l'ai trouvé fatigué et magnifiquement épaulé par Damon Johnson, conserve cette classe naturelle. En ce qui concerne la section rythmique, elle se veut être d'excellente tenue avec un Jimmy De Grasso (batterie) et un Robbie Crane (basse) de Ratt qui remplissent parfaitement leur fonction respective.
Bien évidemment comme d'habitude, nous refaisons le concert avec toute la passion qui nous caractérise et prenons également les photos de rigueur pour dire "qu'on y était !!!!!"
Compte tenu de la prochaine date qui se tient le lendemain à Alès et que la Flèche d'Or, discothèque de son état, doit être libérée pour céder la place à des jeunes désirant s'y dépenser, le groupe ne s'attarde pas comme il l'avait fait au Trabendo en 2013. Bon, ce n'est pas grave, on les reverra dans deux ans pour un autre concert haut en couleur.
Un lieu d'un charme évident puisque subsistaient d'une part une horloge........sans aiguilles et d'autre part, ce qui faisait office de guichets, à savoir aujourd'hui le bar selon Purplexed. Nous en profitons d'ailleurs pour immortaliser notre rencontre.
Pour ce concert de BSR, nous avons droit à deux premières parties, la première étant assurée par The Weyers, un duo qui va vite m'ennuyer avec son pseudo métal de deuxième zone. Ce qui n'est pas le cas de Mme Phil qui, elle, apprécie. Ah ça, pour être sympas, ils sont sympas mais bon voilà, j'en profite pour me rendre au lieu d'aisance plusieurs fois afin de passer le temps, regarde rapidement les tee-shirts de la tournée qui ne sont pas transcendants (un merchandising vraiment famélique soit dit en passant...) et discute avec quelques connaissances car bien évidemment, avec les années, on finit tous par plus ou moins se connaître.
Je vais encore plus souffrir avec le deuxième groupe grec répondant au nom ridicule de 4Bitten, combo emmené par une femme à la plastique généreuse. De "généreux", il n'y a que ça puisque sa voix assourdit littéralement le minuscule auditoire à qui elle s'adresse. John et Purplexed ne cessent de lever les yeux au ciel tant cela relève du pur calvaire. Nous sommes littéralement crucifiés devant tant de médiocrité. Dans ce que 4Bitten propose, il n'y a aucune musicalité ce qui est étonnant de la part de BSR, héritiers de Thin Lizzy apôtres de l'harmonie d'avoir choisi un tel groupe. Ca faisait longtemps que je n'avais rien entendu quelque chose d'aussi horrible peut-être depuis Gojira en 2008 en première partie de Metallica à Arras. Certes, le son était puissant et l'on aurait pu accorder quelque crédit aux musiciens mais franchement là, il faut qu'ils virent la chanteuse tant cette dernière est catastrophique. Je ne les ai pas pris en photo. Désolé. Bon courage à ceux qui vont la supporter sur ce leg européen. A l'issue du set de 4Bitten, Steph du BSF et Bruno (ex-journaliste à Enfer Magazine) nous rejoignent afin d'évoquer les dernières news du front. Ca me fait toujours plaisir de les voir.
Une petite demi-heure plus tard, après une intro qui me semble interminable, BSR apparaît enfin sur un Bloodshot (étonnant d'ailleurs de débuter avec un morceau du premier opus All Breaks Loose) d'excellente facture même si je crois dénoter une légère faiblesse vocale de notre ami Warwick sur les lignes du premier couplet, inquiétudes de ma part vite dissipées lorsque nos amis entament un surpuissant Jailbreak. Le vocaliste est de nouveau sur les rails après avoir légèrement dévié de la ligne......De toute façon, dès qu'il y a du Lizzy dans la set-list et cela va être le cas durant tout le concert, le public va répondre unanimement présent. Soldierstown et son rythme lourd et syncopé ravissent le public suivis d'un Charlie I Gotta Go qui, par son tempo, pourraient faire penser à un guilleret Dancing In The Moonlight qui, je vais le regretter plus tard, ne figurera pas dans la setlist. On y avait eu droit en 2013. Les lights sont très minimalistes sauf le projo blanc que l'on se prend en pleine face notamment au début du concert. Celui-là, il est "maximaliste"...........Sympa pour prendre les photos.......
Damon Johnson et Scott Gorham se répartissent équitablement les soli, le premier ayant tendance à évoluer vers un son très "robertsonien" notamment sur un impressionnant Are You Ready et le second étonne puis envoûte de toute sa classe le public venu le voir. Jimmy De Grasso est quasiment invisible et sans être doté de la subtilité naturelle d'un Brian Downey, celui-ci assure efficacement son rôle de bucheron canadien.
De retour sur le premier album avec l'accrocheur Hey Judas, BSR, promo oblige, revient bien vite sur The Killer Instinct avec un percutant Through The Motions, morceau pour lequel j'attendais tout particulièrement l'interprétation live de l'émouvant passage central. Je ne fus pas déçu. Fait suite une superbe interprétation de Waiting For An Alibi un peu surpuissant à mon goût même par rapport aux dernières versions lizziennes (je parle de celles avec le grand Phil bien évidemment) enchaînée sans temps mort à Hoodoo Voodoo, titre que j'ai toujours beaucoup apprécié. On poursuit avec l'opener et morceau-titre du premier album All Breaks Loose ô combien imparable et l'inévitable The Boys Are Back In Town, Warwick respectant scrupuleusement le débit impressionnant de paroles délivrées en son temps par le sieur Lynott. Quel titre quand même !!!!!!!! Me fait toujours autant d'effet quand je l'entends...Egalement quel bon titre, ce Bound For Glory, premier single d'All Breaks Loose suivi du morceau que Mme Phil attendait impatiemment à savoir Blindsided interprété avec une émotion rare, un titre qui nous amène à penser que BSR a le potentiel suffisant pour se démarquer du carcan lizzien. Un grand moment pour moi également !!!!!!!!! Kingdom Of The Lost qui s'inscrit dans une veine Black Rose, remporte un succès franc et massif et ce, grâce à son tempo entrainant. L'Irlande est venue à Paris !!!!!!!!!!!!!! Finest Hour se veut être l'avant-dernier représentant de The Killer Instinct juste avant un monstrueux Emerald. Les twin guitars de Johnson et Gorham décochent leurs flèches..........d'or juste avant le solo formaté Robertson dignement exécuté par Johnson..."Dis Damon, il était bon, le biberon estampillé Lizzy quand t'étais p'tit ??????"
On finit en beauté sur The Killer Instinct, Rosalie et Whiskey In The Jar avec un public chaud bouillant, Warwick faisant durer le plaisir à faire participer les quelques spectateurs présents (il faut dire qu'on devait être aux alentours des 200 peut-être 300 personnes au grand maximum...). On s'en fout, on a plus de place.....Un grand moment, ce dernier titre, premier single à succès de Lizzy sorti en 1973 marquant toute la celtitude du groupe.
Au vu et au lu de la solide setlist qu'un roadie a refusée de me donner ("We have to keep it for the tour !!!!" m'a t-il rétorqué de façon peu aimable : "On doit la garder pour la tournée !!!". Je vais te croire, tiens.....), la tournée s'annonce sous les meilleurs auspices même si comme je l'ai dit au tout début de ma review, j'aurais espéré un petit Dancing In The Moonlight. Sera t-elle appelée à changer sur les dates UK ou bien à Dublin ? L'avenir nous le dira même si je pense qu'un petit Black Rose s'imposera pour cette date dublinoise.
Warwick a bien chanté bien, très bien même même si je trouve que parfois, il manque le côté "soul" et la chaleur quasi-tropicale de la voix de Lynott sur les morceaux lizziens. Gorham même si je l'ai trouvé fatigué et magnifiquement épaulé par Damon Johnson, conserve cette classe naturelle. En ce qui concerne la section rythmique, elle se veut être d'excellente tenue avec un Jimmy De Grasso (batterie) et un Robbie Crane (basse) de Ratt qui remplissent parfaitement leur fonction respective.
Bien évidemment comme d'habitude, nous refaisons le concert avec toute la passion qui nous caractérise et prenons également les photos de rigueur pour dire "qu'on y était !!!!!"
Compte tenu de la prochaine date qui se tient le lendemain à Alès et que la Flèche d'Or, discothèque de son état, doit être libérée pour céder la place à des jeunes désirant s'y dépenser, le groupe ne s'attarde pas comme il l'avait fait au Trabendo en 2013. Bon, ce n'est pas grave, on les reverra dans deux ans pour un autre concert haut en couleur.
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