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Et non nous n’aurons pas un départ du port de Miami sur un « Comin’ atcha live » de Tesla comme en 2014.

La faute à une scène arrivée en retard sur le pont de « notre »paquebot le MSC Divina. Mais nous allons nous rattraper rapidement.

Le principe de la « Monsters of Rock Cruise » est simple depuis 4 ans. Embarquer à Miami sur le plus gros paquebot de croisière du monde avec 4500 fans (dont 14 français cette année !) et 34 groupes de hard US des 80’s pendant 3 jours et demi avec quelques escales aux Bahamas.

C’est intéressant  d’arriver 3 jours avant car il y a 2 soirées « pre-parties » dans un improbable stade de course de lévriers accolé à un casino de Miami.

 

C’est LILLIANAXE qui a démarré le 16 avril, un concert un peu « abscons » manquant de rythme à cause de trop nombreuses ballades ou outro de guitares mais quelques bons passages sur les morceaux plus rock. Suivi par un remarquable set de QUEENSRYCHE où Todd La Torre le nouveau chanteur excelle à rebooster le  groupe et ses classiques interprétés avec conviction.

 

Le 17 avril, dynamique set de TYKETTO avec un Danny Vaughn généreux puis la surprise, les ¾ de POISON sans leur chanteur remplacé par un jeune qui égrène leurs tubes des 80’s dans la bonne humeur. C’est plus sérieux avec STRYPER qui jette quelques bibles cependant pour un concert fort heavy au son trop fort.

1Samedi 18 avril : embarquement

 

14H nous sommes tous les 4 sur le paquebot que nous visitons tranquillement car c’est la découverte pour deux d’entre nous. Nous profitons d’un solide buffet d’accueil aux saveurs méditerranéennes  et de l’installation dans notre cabine, 2 des avantages de cette Cruise par rapport à 1 festival classique, le 3iéme étant que l’on peut croiser à tout instant  les musiciens les moins farouches, souriants ou débonnaires dans les coursives du navire. Nous examinons avec soin le programme avec lequel il va falloir jongler entre la « Pool Stage » sur le toit du navire et le fort confortable « Pantheon Theater » où ont lieu les concerts principaux et une série de bars et lounges où ont lieu des concerts électriques ou acoustiques plus intimes. Et en oubliant les séances photos ou questions réponses avec les groupes.

 

Ce programme qui est justement bousculé par le retard de l’installation de  la Pool stage.

Après la découverte sympathique de ZEBRA qui mêle rock mélodique et inspiration Led Zepp pour le 1er concert sur le bateau et faute de Tesla, nous filons au Theater pour apprécier 1 excellent set de NIGHTRANGER, musclé et joyeux. Jack Blades et Brad Gillis très complices présentent leur nouveau guitariste Keri Kelli , l’ancien Joël Hoekstra étant à bord également.

Nous enchaînons sur la Pool stage enfin installée pour découvrir un BLACK STAR RIDERS convaincant alternant des extraits de leurs  2 efforts discographiques et quelques touches de Thin Lizzy bienvenues(« jailbreak, are you ready, rosalie »).

Plus rare, voici venus les canadiens d’HONEYMOON SUITE dont le rock FM léché tient parfaitement la scène en s’appuyant sur les tubes des 2 premiers albums notamment « the big prize ».


 

2Dimanche 19 avril : « at the sea »

 

Bel enchaînement de concerts aujourd’hui avec BLACK’N BLUE qui entame dès 12H. Et qui déçoit un peu  avec 1 chanteur Jamie Saint James sympathique et démonstratif mais dont la voix se perd parfois.

 

Plus rare encore avec HEAVENS EDGE, 2 albums au compteur qu’ils jouent presque intégralement avec une vraie foi malgré la chaleur qui commence à se faire sentir sur la Pool stage.

Mais l’événement c’est EXTREME qui va le créer. Un Theater jamais vu aussi plein, un son atomique mais qui reste clair, une prestation explosive d’un Gary Cherone au charisme indéniable pendant que Nuno Bettencourt montre tout son talent soutenu par une rythmique d’une

agilité désarmante. Le concert parfait.

 

Difficile de se concentrer ensuite sur la musique moins immédiate de WINERY DOGS qui suffoque sous le soleil de la Pool stage.

Si Cinderella nous avait impressionné l’an dernier, c’est un TOM KEIFER plus décontracté qui revient avec son groupe solo et qui enquille cependant quelques bonnes banderilles de son groupe initial en les mêlant à des ballades bluesy dont une chantée avec sa compagne. Agréable tout comme NIGHTRANGER en acoustique dont nous voyons la fin.

EUROPE, très attendu également par les américains,  prend d’assaut le Theater enfin surtout Joey Tempest, le reste du groupe étant

plus discret mais il y réussit parfaitement en alternant tubes attendus  et  4 bons morceaux du dernier album « war of kings ».

 

C’est dans une ambiance plus intimiste que nous voyons KEEL égrener quelques morceaux sympa de son répertoire entre heavy et hard Fm + la reprise de « because the night » puis un BABYLON AD très déterminé à l’image de son chanteur Derek Davis  à l’attitude presque punk rock mais qui nous régale de morceaux bien catchy.  Par contre nous irons nous coucher avant que Leatherwolf toujours en retard vienne pointer son mufle.

 

 

 

 

 

3Lundi 20 avril :  « on the beach »

 

Nous débarquons le matin sur un îlot des Bahamas moins sauvage que l’an dernier mais qui permet un long bain chaud bercé par le son d’ATOMIC PUNK (bonnes reprises de Van Halen) et de BLACK’N BLUE sur une scène installée à même la plage.

 

Retour sur le navire en milieu d’après-midi pour une nouvelle dose de BABYLON AD tout aussi fraîche qu’hier malgré un espace réduit. QUEENSRYCHE est chargé d’animer le nouveau départ (le sail away) et c’est encore une belle réussite.

Suivi d’un KROKUS bien plus efficace qu’au Hellfest 2013  mais qui ne joue que des vieux titres et c’est dommage de ne pas prendre plus de risques avec des derniers albums qui cachent quelques pépites.

EXTREME explose cette fois la Pool stage et quel plaisir d’apprécier ce nouveau cocktail de

puissance, de technique et de feeling alors que le soleil commence à se coucher.

 

KIX juste derrière ce sont de vieux briscards. Ils rajoutent à leurs classiques bondissants ou abrasifs de nouveaux extraits de leur dernier bon album « rock your face off » boosté par leur chanteur Steve Whiteman au sens de l’humour jamais pris en défaut. 

Apercevoir ensuite MIKE TRAMP pour un énième relecture des tubes de White Lion en acoustique puis 1 BANG TANGO plutôt en forme mais coincé dans un petit bar. Découvrir un DEREK ST HOLMES qui redonne vie avec beaucoup de feeling à des morceaux de son époque Nugent (« cat scratch fever » bien sûr) accompagné du respectueux Franck Hannon et du plus poseur Joel Hoekstra. Et aller se coucher au  son granuleux de FASTER PUSSYCAT

 


 

4Mardi 21 avril : Paradise Island

 

Arrivée à Nassau que nous allons apercevoir jusqu’à Paradise Island un parc d’attractions et de tourisme bien séparé du reste du pays. Mais il faut rentrer à 14h car LITA FORD nous attend pour un concert unique  ayant raté le départ du navire. Elle mêle astucieusement morceaux heavy et commerciaux de son âge d’or des 80’s avec 2 morceaux de son dernier album et 2 titres des Runaways  et 1 conviction qui monte crescendo.

 

Nouvel événement attendu notamment pour ceux qui ont raté leur première prestation : TESLA qui subjugue le Theater avec beaucoup de classiques bien sentis, Jeff Keith étant dans une belle forme vocale soutenu par un Franck Hannon démonstratif.

KIX assure à son tour le « sail away » avec la gouaille de Steve Whiteman qui insulte vent et nuages d’un air goguenard. Plus calmes les reprises acoustiques de Michael SWEET (« livin

on a prayer » de Bon Jovi par exemple) soutenu par l’inévitable Joel Hoekstra.

 

EUROPE rejoint la Pool stage cheveux au vent à un horaire idéal pour enfoncer le clou des extraits de « war of kings ». Joey Tempest avec qui nous avons pu échanger quelques secondes se régale.

Après un rapide coup de RHINO BUCKETT, deuxième set de TOM KEIFER, trop identique au premier.

Le final c’est mon groupe fétiche Y AND T, un régal comme d’habitude avec un son clair, le feeling de Dave Meniketti impeccable, son groupe chaleureux et une série de classiques « black tiger, meanstreak, dirty girl » et des morceaux plus rares (surrender) ou récents (I’m coming home) et « forever » pour terminer en beauté ce «  Monsters of Rock Cruise 2015 ».

Festival  qui aura tenu toutes ses promesses et qui se divisera en deux en 2016 à Miami et à Los Angeles.

 

 

 

 

 

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MONSTERS OF ROCK CRUISE 2015 - Miami To Bahamas - 5.0 out of 5 based on 1 vote

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