J’admets que ça le fait nettement moins que ces prestigieuses traversées, mais ceci dit, en plus de 40 ans de hard rock / heavy metal, c’était bien mon 1er concert sur l’eau ! En l’occurrence en ce 19 février Au Cri De La Mouette, sur le Canal du Midi, en plein Toulouse !
Premier groupe à se produire, DUNG, qui se définit comme un binôme minimaliste jouant du Rock, j’ai trouvé cette définition assez juste, on ne peut guère faire moins que ce duo formé de Hugo : au chant et à la basse et Robin à la batterie. Deux instruments habituellement dédiés à la rythmique, ce qu’ils font fort bien ici, et même un peu plus, via des pédales, qui permettent de changer les sonorités de sa basse au cours d’un morceau, un petit clic, et hop, cela permet d’eviter une trop grande linéarité, d’autant qu’il y a le chant de Hugo, très convaincant, qui fait que ce cocktail minimaliste passe plutôt bien auprès du public. Évidemment avec un 3eme élément style guitariste soliste, cela ferait un trio d’enfer ! Mais leur rock d’empreinte plutôt grunge est malgré tout efficace, et c’est une reprise de Nirvana qui terminera le set, sous les applaudissements. Cela m’a fait un peu penser à l’album « Bass Invaders », où tout était joué avec des basses, une façon de mettre cet instrument habituellement en support sur le devant de la scène.
Le temps de changer les instruments, et SHE HUNTS KOALAS entre en scène., une scène presque un peu petite pour les cinq musiciens, Alex Gavalda (guitare) , Julien Aoufi (batterie), Nathan Benichou (guitare) , François Cayla (basse et-chant) et Dan Letellier (synthétiseur, chant). Sur leur page Facebook, à la présentation minimaliste, ils se définissent comme jouant du Doom / Post-Rock / Noise / Psychedelic. Je retiens surtout le doom pour les rythmiques pachydermiques d’Alex et de Nathan aux guitares, et psychédelique pour les lignes de synthé de Dan, qui donnent une petite touche de Hawkwind, et le chant de François sous forme de mélopées atmosphériques. Leur musique est bien en place, on devine un gros travail de répétition. Et le public applaudit à chaque morceau. Il manquerait peut être à mon gout un ou deux titres fédérateurs, dans leurs compositions, comme Silver Machine, pour reprendre l’exemple de Hawkwind, qui savait si bien alterner les lignes planantes de synthétiseurs, avec des titres plus punchy dont on pouvait chanter le refrain en chœur. Mais c’est déjà formidable de voir des jeunes s’approprier cette musique des années 70 et la faire revivre. Bravo à eux !
Nouveau changement d’instruments, et vers minuit, ce sont les Bordelais de LIBIDO FUZZ qui s’installent, il faut dire que c’est à l'origine un peu pour eux que je suis là ce soir, et beaucoup à cause de John Markus, le boss de RockMeeting sur Bordeaux, qui me les a chaudement recommandés !
Après la formule binôme, puis le quintet, c’est un power trio qui enchaine donc, un Heavy Psychedelic Boogie Band, comme ils aiment à se définir sur leur premier EP (voir chronique ICI). Et c’est justement avec un titre de leur premier EP, I Was Made On A Desert Road, que les hostilités débutent, un titre très 70’s dont John Markus avait à juste titre relevé le riff typé Robin Trower, le chorus en wah wah, et la rythmique proche de celle du Jimi Hendrix Expérience, des valeurs sures, le tout avec une énergie consommée. Les titres s’enchainent sans faiblir, l’intensité monte, et s’il n’est pas question de pogo, dans les premiers rangs, cela saute un peu dans tous les sens, m’obligeant à choisir un coin plus à l’écart pour les prises de vues, et en tout cas une marque du bon accueil des Toulousains aux Bordelais, qui a dit qu’il y avait une rivalité entre les deux villes ! Les quatre titres de l’EP sont joués, également Redemption of the bison dont la version studio a fait l’objet d’une vidéo que vous trouverez sur youtube, et en premier rappel, nous avons droit à un tout nouveau morceau, sans titre, mais très punchy que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessous.
Et au final un concert bouillant d’énergie, nul doute que ce combo a de l’avenir, et pas seulement dans les vignes bordelaises ou le Canal du Midi ! Avec les Blues Pills ou d’autres, le heavy Psychédelic a le vent en poupe, ils y contribuent !
Premier groupe à se produire, DUNG, qui se définit comme un binôme minimaliste jouant du Rock, j’ai trouvé cette définition assez juste, on ne peut guère faire moins que ce duo formé de Hugo : au chant et à la basse et Robin à la batterie. Deux instruments habituellement dédiés à la rythmique, ce qu’ils font fort bien ici, et même un peu plus, via des pédales, qui permettent de changer les sonorités de sa basse au cours d’un morceau, un petit clic, et hop, cela permet d’eviter une trop grande linéarité, d’autant qu’il y a le chant de Hugo, très convaincant, qui fait que ce cocktail minimaliste passe plutôt bien auprès du public. Évidemment avec un 3eme élément style guitariste soliste, cela ferait un trio d’enfer ! Mais leur rock d’empreinte plutôt grunge est malgré tout efficace, et c’est une reprise de Nirvana qui terminera le set, sous les applaudissements. Cela m’a fait un peu penser à l’album « Bass Invaders », où tout était joué avec des basses, une façon de mettre cet instrument habituellement en support sur le devant de la scène.
Le temps de changer les instruments, et SHE HUNTS KOALAS entre en scène., une scène presque un peu petite pour les cinq musiciens, Alex Gavalda (guitare) , Julien Aoufi (batterie), Nathan Benichou (guitare) , François Cayla (basse et-chant) et Dan Letellier (synthétiseur, chant). Sur leur page Facebook, à la présentation minimaliste, ils se définissent comme jouant du Doom / Post-Rock / Noise / Psychedelic. Je retiens surtout le doom pour les rythmiques pachydermiques d’Alex et de Nathan aux guitares, et psychédelique pour les lignes de synthé de Dan, qui donnent une petite touche de Hawkwind, et le chant de François sous forme de mélopées atmosphériques. Leur musique est bien en place, on devine un gros travail de répétition. Et le public applaudit à chaque morceau. Il manquerait peut être à mon gout un ou deux titres fédérateurs, dans leurs compositions, comme Silver Machine, pour reprendre l’exemple de Hawkwind, qui savait si bien alterner les lignes planantes de synthétiseurs, avec des titres plus punchy dont on pouvait chanter le refrain en chœur. Mais c’est déjà formidable de voir des jeunes s’approprier cette musique des années 70 et la faire revivre. Bravo à eux !
Nouveau changement d’instruments, et vers minuit, ce sont les Bordelais de LIBIDO FUZZ qui s’installent, il faut dire que c’est à l'origine un peu pour eux que je suis là ce soir, et beaucoup à cause de John Markus, le boss de RockMeeting sur Bordeaux, qui me les a chaudement recommandés !
Après la formule binôme, puis le quintet, c’est un power trio qui enchaine donc, un Heavy Psychedelic Boogie Band, comme ils aiment à se définir sur leur premier EP (voir chronique ICI). Et c’est justement avec un titre de leur premier EP, I Was Made On A Desert Road, que les hostilités débutent, un titre très 70’s dont John Markus avait à juste titre relevé le riff typé Robin Trower, le chorus en wah wah, et la rythmique proche de celle du Jimi Hendrix Expérience, des valeurs sures, le tout avec une énergie consommée. Les titres s’enchainent sans faiblir, l’intensité monte, et s’il n’est pas question de pogo, dans les premiers rangs, cela saute un peu dans tous les sens, m’obligeant à choisir un coin plus à l’écart pour les prises de vues, et en tout cas une marque du bon accueil des Toulousains aux Bordelais, qui a dit qu’il y avait une rivalité entre les deux villes ! Les quatre titres de l’EP sont joués, également Redemption of the bison dont la version studio a fait l’objet d’une vidéo que vous trouverez sur youtube, et en premier rappel, nous avons droit à un tout nouveau morceau, sans titre, mais très punchy que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessous.
Et au final un concert bouillant d’énergie, nul doute que ce combo a de l’avenir, et pas seulement dans les vignes bordelaises ou le Canal du Midi ! Avec les Blues Pills ou d’autres, le heavy Psychédelic a le vent en poupe, ils y contribuent !
SET-LIST :
I Was Made On A Desert Road
oblique strategies -
enter the Occult -
The Last Psychedelic Blues -
The postman -
Station Tools -
Raw animal -
Redemption of the bison -
Haight ahsbury.
Rappel 1 :
new song 2015 .
Rappel 2 :
Sweet hours -
Sunset.
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