ELUVEITIE / SKALMOLD / WIND ROSE Bordeaux Rock School 07/02/2015

Détails: Écrit par John Markus; Publication : 11 février 2015

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Près d'un millier de personnes, en ce Samedi 07 Février 2015, s'étaient données rendez vous à la Rock School de Bordeaux,

pour une belle soirée Métal, organisée par Base Prod, avec, en tete d'affiche, le combo Suisse ELUVEITIE, ( Je Suis Hélvète, en vieux Gaulois), spécialisé dans le Folk Métal, avec utilisations d'instruments traditionnels. Deux autres groupes étaient au programme: les Islandais de SKALMOLD, dans un style très Viking Métal, ainsi que WIND ROSE, la formation Italienne de Prog Métal Symphonique, en promotion pour leur nouvel album Wardens Of The West Wind, et, chargée d'ouvrir le bal. 20h17, les Italiens entrent en scène, et, offrent au public, une demi-douzaine de morceaux extraits du nouvel album. Des titres solides, à l'image d'Age Of Conquest, Heavenly Minds, ou, encore, Rebel And Free, dotés de riffs galopants, de refrains enlevés, de chorus mélodiques, mais, surtout, sublimés par la voix haute et puissante du chanteur Francesco Cavalieri qui donnait, à cette épopée lyrique, un véritable souffle épique, auquel l'assistance a répondu présent par un accueil des plus chaleureux.

21h15, c'est au tour de SKALMOLD (l’Age de l'Epée, en Islandais) d'apparaitre sur scène, pour défendre leur nouvel album Med Vaettum. Au programme, une dizaine de titres, tous chnatés en Islandais, avec la voix death de Bjogvin Sigurosson, parfois plus nuancée, notamment sur des titres plutot mélodiques, tels que Geipnir, Valholl, ou bien, Kvaoning, arrangés en forme de sagas Islandaises festives, tirées de la mythologie Nordique, pour la plus grande joie des slameurs, et, des pogoteurs.

21h35, les lumières s'etteignent, et, dans la sono résonne Origins, le titre éponyme du dernier album d'ELUVEITIE. Un éclair de lumières incandescentes jaillit de la scène, puis, l'on voit apparaitre Anna Murphy la joueuse de vielle à roue, et, à ses cotés, la violoniste Nicole Ansperger. Le reste de la troupe arrive sur scène sous les clameurs. Merlin Sutter est à la batterie, Kay Brem à la basse, Matéo Sisti à la flute Irlandaise, Ivo Henzi, et, Rafael Salzmann aux guitares, puis, arrive Chrigel Glanzmann au chant death, à la flute, à la harpe, et, à la mandoline. Le set démarre avec King. Une intro au violon jouée par Nicole Ansperger, et, c'est parti sur une mélodie Celtique avec la flute de Matéo Sisti, et, la vielle d'Anna Murphy, greffées sur une rythmique bien électrique. Chrigel Glanzmann vient briser cette harmonie en poussant sa voix death à son paroxisme, et, Nicole offrira un beau chorus de violon bien enlevé. Applaudissements nourris. Le groupe enchaine avec le très gallopant Nil, puis, From Darkness qui seront tous les deux du meme accabit. Sur Thousandfold, Chrigel montre tout son talent de musicien avec sa flute traversière, puis, le groupe déclanche une farandole dans la foule avec Andro, un titre instrumental bien enjoué où l'on voit un fan, coiffé d'une tete de cheval, allongé sur des mains tendues, navigant d'un coté à l'autre de la Rock School. Anna Murphy, également chanteuse, interprètera, en Français, le titre The Call Of The Mountains, pour le plus grand plaisir des connaisseurs qui saluent, dignement, la performance. Anna nous enchantera, encore, en chantant deux autres morceaux, en l'occurence Omnos, et, le superbe A Rose For Epona, qui enthousiasme un auditoire définitivement conquis. Parmi les grands moments d'interactivité avec le public, citons The Nameless, sur lequel Chrigel demande à la salle d'organiser une ronde, ou, encore Kingdom Come Undone, qui donne l'occasion à Chrigel de faire séparer la salle en deux, et, d'inciter les deux parties à se rejoindre à son signal. Des moments d'euphorie bien partagés par les plus téméraires. Enfin, le groupe termine leur show avec Quoth The Raven, un final bien enlevé, épique et mélodique, très applaudi par les spectateurs qui en redemandent. En rappel, les Suisses offrirent Inis Mona au public, un titre très joyeux avec une mélodie empruntée au folklore Celte, si cher à Alan Stivell, quand il chantait Tri Martolod. Les lumières se rallument. Les fans des premiers rangs, en sueur, sortent de la salle, ravis de leur soirée pour se désaltérer. D'autres se précipitent au merchandising pour garder un souvenir d'une soirée très réussie, non seulement, grâce au talent fédérateur des musiciens des trois groupes, mais, réussie, aussi, par son affluence, et, sa belle ambiance de fête, digne des grands soirs.